ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

Tout ce que les aînés ont toujours voulu savoir sur le numérique sans jamais oser le demander!

Ceux qui ont connu Bobinette ou encore La famille Plouffe en noir et blanc à la télé ont peut-être quelques points d’interrogation dans leurs yeux face à tous ces objets nés de l’ère numérique! Au lieu de les laisser dans le néant, l’organisme Katalizo a mis sur pied le programme ParrAîné.e.s, véritable lien entre jeunesse et têtes grisonnantes autour des nouvelles technologies.
Temps de lecture estimé : 5 minutes
PARTAGER VIA :

Table des matières

ANNONCE

Ceux qui ont connu Bobinette ou encore La famille Plouffe en noir et blanc à la télé ont peut-être quelques points d’interrogation dans leurs yeux face à tous ces objets nés de l’ère numérique! Au lieu de les laisser dans le néant, l’organisme Katalizo a mis sur pied le programme ParrAîné.e.s, véritable lien entre jeunesse et têtes grisonnantes autour des nouvelles technologies.

Fondé en 2017, Katalizo, organisme québécois à but non lucratif basé à Montréal, « cherche à promouvoir le changement au niveau global, en canalisant l’énergie et la sagesse des jeunes et des aîné.e.s », comme il est inscrit dans son site. Pour y arriver, Katalizo met de l’avant, entre autres, l’équité, l’éducation ou encore l’innovation à travers des projets, non seulement au Québec, mais également à l’international, comme en Amérique latine.

Catherine Girard y est chargée de projet. À travers ses expériences de travail, la jeune responsable s’est aperçue que les aînés étaient parfois, sans mauvais jeu de mots, déconnectés du numérique. Cette fracture, hélas, favorise un peu plus leur isolement.

À travers le projet ParrAîné.e.s, des jumelages ont donc lieu entre jeunes de 15 à 25 ans et des personnes âgées qui veulent en savoir plus sur la façon d’utiliser Internet, leur téléphone portable ou encore la tablette numérique qu’un de leurs petits-enfants leur a peut-être offerte à leur anniversaire.

Une première cohorte

Des liens entre personnes âgées et plus jeunes sont créés grâce au projet ParrAîné.e.s de l’organisme Katalizo.
Crédit : gracieuseté de Katalizo

Le projet en est encore à ses tout débuts. La première cohorte s’est mise en route cet automne. Après avoir rempli un formulaire qu’on retrouve sur le site de Katalizo afin d’en savoir un peu plus sur les motivations des uns et des autres, 18 jeunes ont ainsi été jumelés avec 18 personnes âgées. 

Les premiers ont reçu une formation de cinq heures, alors que les seconds une de deux heures, pour faire prendre conscience aux participants l’importance « de s’accorder du respect intergénérationnel », comme l’explique Catherine Girard, et de briser les barrières entre les deux groupes d’âge. Afin d’assurer une saine sécurité, les rencontres ont lieu dans un lieu public, que ce soit un café ou un espace communautaire dans une résidence pour les aînés. Puisque c’est un projet axé sur le bénévolat, on s’assure aussi que les lieux de rendez-vous sont bien desservis par les transports en commun pour les aidants technologiques.

La chargée de projet ne prône pas un programme rigide. « On y va au rythme de la personne », précise Catherine Girard. Louis Guérin abonde dans le même sens. Le jeune étudiant français en informatique à l’Université Concordia, a profité d’un programme d’échange entre l’université québécoise et son port d’attache académique à Villejuif en banlieue parisienne, l’École Française de Radioélectricité, d’Électronique et d’Informatique (ÉFRÉI), pour rendre à son pays d’accueil une partie de son savoir. 

« J’adhère à la valeur d’entraide », dit-il en entrevue. Après trois semaines de contact avec Gloria Irma Perez, il est particulièrement fier des progrès de sa nouvelle protégée. À lui, le féru d’informatique, cela lui permet de remettre les pendules à l’heure entre la théorie apprise sur les bancs d’école et comment l’informatique est comprise par le monde ordinaire. Pour elle, c’est une façon de briser son isolement.

Mme Perez explique que vivant seule, il n’est pas toujours facile de demander constamment à ses enfants comment son téléphone, son ordi et sa tablette fonctionnent. « Louis m’a montré les différents signes sur mon téléphone comme le triangle ou le cercle et ce que ça signifie. Il m’a aussi appris comment trouver l’horaire des bus et du train. Bientôt, je vais essayer de trouver le Machu Picchu! », lance-t-elle à la blague en faisant référence à la majestueuse montagne de son Pérou natal.

Si les trois premières semaines ont été consacrées à son téléphone, elle a bien l’intention de demander conseil à son professeur « qui ne compte pas son temps, qui le dépasse » à propos de son ordi et de sa tablette. Cela lui permettra de converser plus souvent avec ses petits-enfants. À 72 ans, Mme Perez referait-elle l’expérience si on lui offrait la possibilité de poursuivre une autre session avec ParrAîné.e.s? Sans hésiter, c’est un oui!

Pour celles et ceux qui, d’un point de vue des nouvelles technos, voudraient démarrer la prochaine année du bon pied, Catherine Girard mentionne que la seconde cohorte de ce projet pilote de deux ans débutera en février 2023 et qu’il faut d’ici au 1er janvier 2023 remplir sur le site de Katalizo la fiche d’inscription pour ParrAîné.e.s.

À propos de l'auteur(e)
Ça pourrait être vous!
Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer des centaines de personnes à innover pour améliorer la réussite éducative. L'École branchée est VOTRE média! Profitez de ses pages virtuelles pour mettre en valeur vos réalisations tout en alimentant la veille professionnelle de vos collègues, d'ici et d'ailleurs. Allez-y, proposez un texte! >
NOS ANNONCEURS ET PARTENAIRES :
PROPAGER VIA :
À lire aussi
Concours de créativité lexicale – Trois nouveaux mots créés par des jeunes du secondaire!

Communiqué – L’Office québécois de la langue française dévoile avec fierté les trois néologismes gagnants de la 6e édition du Concours de créativité lexicale. Encore cette année, l’Office et l’animateur Pierre-Yves Lord ont invité les enseignantes et enseignants de français au secondaire de partout au Québec ainsi que leurs élèves à créer des nouveaux mots et, ainsi, à contribuer à l’enrichissement de la langue française.

Lire la suite
L’intelligence artificielle s’invite dans le Cadre de référence de la compétence numérique

L’actualisation du Cadre de référence de la compétence numérique, qui est en cours au Québec, a débuté par une recension des écrits, soit l’analyse d’autres documents semblables publiés ailleurs dans le monde (cadres, continuums, référentiels) afin de repérer des pistes de bonification possibles. Les chercheurs derrière cette recension ont récemment présenté le fruit de leur travail. 

Lire la suite
Commentaires, reproduction des textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur FacebookX, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n’est pas permis de reproduire les articles de l’École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l’organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l’intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo