L’École branchée a assisté le 21 juin à Québec au lancement de la Politique sur la réussite éducative du Québec. Voici les communiqués que nous avons reçus à ce sujet de la part de différents organismes. Ils permettent de comparer les différents points de vue.
D’abord, le communiqué du gouvernement, puis les communiqués reçus, le plus récent en premier.
Politique de la réussite éducative : le plaisir d’apprendre, la chance de réussir
Québec, le 21 juin 2017. – Le Gouvernement du Québec a lancé aujourd’hui la Politique de la réussite éducative, porteuse d’objectifs ambitieux pour 2030. Elle couvre la période de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte.
La Politique propose des orientations qui agissent sur toutes les dimensions de la réussite, pour toutes les étapes du parcours éducatif des enfants, des élèves et des adultes. L’automne dernier, des milliers d’enseignants, de parents, d’élèves, de citoyens et de représentants du milieu éducatif issus de partout au Québec ont partagé leur opinion par l’intermédiaire des consultations régionales ou en ligne, ou par le dépôt d’un mémoire.
Le premier ministre, Philippe Couillard, et le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Sébastien Proulx, ont fait la présentation de la Politique à l’école secondaire De Rochebelle, en présence de plus de 200 personnes, dont des élèves, des acteurs et des partenaires de l’éducation.
MM. Couillard et Proulx ont réitéré l’importance que l’éducation soit portée par l’ensemble des citoyens, par les institutions, les organisations publiques et le milieu des affaires. La Politique propose une démarche ambitieuse et des objectifs à long terme à l’ensemble des Québécoises et des Québécois.
Les orientations et les moyens accompagnant la Politique de la réussite reposent sur les trois axes qui ont structuré le cadre de réflexion présenté lors des consultations publiques, soit : l’atteinte du plein potentiel de toutes et tous, un milieu inclusif, propice au développement, à l’apprentissage et à la réussite, et des acteurs et des partenaires mobilisés pour la réussite.
Citations :
« La Politique de la réussite éducative que nous lançons aujourd’hui est le commencement d’un grand projet collectif. Elle se veut rassembleuse. Elle vise la réussite de tous les élèves sans exception, quel que soit leur âge ou leur statut. Car une éducation qui donne à tous les mêmes chances de réussir est un puissant levier d’équité sociale. Cette politique, à nous d’en écrire la suite. À nous de partager le plaisir d’apprendre et d’offrir toutes les chances de réussir. »
Philippe Couillard, premier ministre
« Je suis fier de lancer la Politique en compagnie de l’ensemble de mes collègues et des partenaires présents. Plus que jamais, nous devons tous être mobilisés pour l’éducation, et nous sollicitons l’ensemble des Québécoises et des Québécois pour atteindre nos objectifs. C’est ensemble que nous construirons l’école de demain et que nous réussirons à opérer les changements qui s’imposent. C’est notre responsabilité de tout mettre en œuvre pour que l’ensemble des élèves puissent se dépasser et réussir, et ce, de la petite enfance à l’âge adulte. »
Sébastien Proulx, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Faits saillants de la Politique de la réussite éducative :
- Horizon 2030 : des objectifs ambitieux
- porter à 90 % la proportion des élèves de moins de 20 ans qui obtiennent un premier diplôme ou une première qualification, et à 85 % la proportion de ces élèves titulaires d’un premier diplôme;
- réduire de moitié les écarts de réussite entre différents groupes d’élèves;
- augmenter à 80 % (pour 2025) la proportion d’enfants qui entrent à l’école sans présenter de facteurs de vulnérabilité;
- porter à 90 % le taux de réussite à l’épreuve ministérielle d’écriture, langue d’enseignement, de la 4e année du primaire (2e année du deuxième cycle), dans le réseau public;
- augmenter de 5 points de pourcentage la part de la population adulte du Québec qui démontre des compétences élevées en littératie;
- hausser la proportion d’élèves entrant au secondaire sans retard scolaire;
- améliorer la qualité des bâtiments scolaires.
- Plusieurs actions concrètes :
- La mise sur pied d’un groupe de travail chargé de faire des recommandations sur la création d’un institut national d’excellence en éducation;
- La mise sur pied de trois chantiers d’analyse portant sur :
- la valorisation de la profession enseignante et sur l’autonomie professionnelle du personnel enseignant;
- la modernisation des encadrements pédagogiques et des modalités d’évaluation des apprentissages;
- la contribution du milieu des affaires à la réussite éducative.
- Le début de travaux en vue de :
- réviser le modèle de financement des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage;
- établir un seuil minimal de services spécialisés et intégrés dans les écoles et les centres pour assurer une réponse équitable aux besoins des élèves;
- favoriser la contribution des établissements d’enseignement privés aux efforts pour l’intégration des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage;
- consulter l’Office des professions du Québec sur la création d’un ordre professionnel des orthopédagogues;
- créer un prix annuel décerné à une enseignante ou un enseignant reconnu pour le caractère innovant de ses pratiques pédagogiques;
- analyser l’opportunité de prolonger la période obligatoire de fréquentation scolaire de 16 à 18 ans, ou jusqu’à l’obtention d’un premier diplôme ou d’une première qualification.
- Au cours des prochains mois, afin de mettre en œuvre l’un des principaux messages de la Politique, à savoir l’intervention éducative dès le plus jeune âge, une stratégie interministérielle sera lancée pour consolider l’ensemble des services éducatifs aux jeunes enfants de 0 à 8 ans.
- Plusieurs stratégies et plans d’action viendront concrétiser les orientations de la Politique au cours des premières années de sa mise en œuvre, notamment en matière :
- de formation professionnelle;
- de numérique en éducation;
- d’alphabétisation et de francisation;
- du renforcement des langues
- d’infrastructures scolaires;
- d’adaptation des services à la diversité des personnes et des besoins.
Liens connexes :
Consultez le site de la Politique de la réussite éducative.
Consultez la Politique de la réussite éducative, le tableau synoptique et le croquis-notes ici.
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SAINT-LAMBERT, QC, le 22 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fédération québécoise des organismes communautaires Famille (FQOCF) accueille avec grande satisfaction la place accordée aux parents dans la nouvelle Politique de la réussite éducative lancée par le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, M. Sébastien Proulx. Cette réelle inclusion des parents dans les processus éducatifs de la petite enfance à l’âge adulte situe enfin l’engagement parental dans la réussite éducative pour tous.
De l’aide aux parents des élèves du préscolaire et de la première année pour enrichir leur expérience et développer leurs compétences parentales « L’éducation accessible à tous et adaptée aux diverses réalités des familles assortie d’une politique qui vise l’atteinte du plein potentiel de la personne dans toutes ses dimensions, et ce, en commençant dès le plus jeune âge nous semble être un projet de société rassembleur, voire fédérateur. Le projet est ambitieux et inspirant, toutefois les moyens qui accompagnent cette politique restent à être définis de façon concrète pour les élèves et les familles dans les premières années de mise en œuvre. Il y a encore loin de la coupe aux lèvres » ajoute Louisane Côté, directrice de la Fédération. Au-delà des consignes de souligner les bons coups et de superviser les tâches scolaires, il appert de reconnaître que le rôle des parents demeure central dans le cheminement scolaire des enfants. À propos de la FQOCF
SOURCE Fédération québécoise des organismes communautaires Famille (FQOCF) |
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MONTRÉAL, le 22 juin 2017 /CNW Telbec/ – Le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) se réjouit que le gouvernement québécois place enfin l’éducation au coeur de ses priorités et fasse du développement des compétences en littératie et en numératie tout au long de la vie, une orientation phare de sa Politique de la réussite éducative.
Vers une stratégie en matière d’alphabétisation et de francisation Le RGPAQ réclame depuis plusieurs années une stratégie nationale de lutte à l’analphabétisme. L’annonce d’une future stratégie en matière d’alphabétisation et de francisation répond en partie à cette attente. « Pour relever le défi de l’analphabétisme, la future stratégie devra toutefois s’attaquer tant aux causes qu’aux conséquences de l’analphabétisme en plus d’offrir aux personnes des réponses adaptées et diversifiées et un soutien adéquat pour poursuivre leur démarche éducative », souligne François Brassard, président du RGPAQ. « Nous souhaitons par ailleurs que cette future stratégie interpelle une diversité d’acteurs de la société civile et de nombreux ministères, outre ceux de l’Éducation et de la Famille », ajoute monsieur Brassard. Pas de réussite éducative sans lutte à la pauvreté Le RGPAQ voit d’un bon œil l’objectif de réduire de moitié les écarts de réussite entre différents groupes d’élèves, dont ceux issus des milieux défavorisés. Cependant, il constate que la Politique demeure plutôt silencieuse en ce qui a trait à l’amélioration des conditions de vie des personnes et des familles. Et pourtant, la pauvreté a d’importantes répercussions sur l’éveil à l’écrit, sur le parcours scolaire et conséquemment sur la réussite éducative. Elle est à la fois une cause et une conséquence d’une faible scolarisation et d’un faible niveau d’alphabétisme. Le RGPAQ considère que des mesures structurantes de lutte à la pauvreté et à l’exclusion devront être prises pour ne pas que la réussite éducative demeure hors d’atteinte pour bon nombre de jeunes et d’adultes, et ce, malgré l’ajout de ressources pour les élèves en difficulté. Reconnaissance du rôle des organismes d’action communautaire et d’éducation populaire Le RGPAQ se réjouit également de la reconnaissance, exprimée dans la Politique, du rôle crucial joué par les organismes d’action communautaire et d’éducation populaire dans la réussite éducative des jeunes et des adultes. « Les groupes populaires d’alphabétisation ont su démontrer qu’ils sont des partenaires importants de la réussite éducative des adultes peu alphabétisés et plus largement de la lutte à l’analphabétisme. Ils se sont investis dans la réflexion ayant mené à la première Politique de la réussite éducative et le ministre de l’Éducation pourra compter encore sur leur expertise dans l’élaboration de la future stratégie d’alphabétisation », conclut François Brassard. Pour consulter le mémoire du RGPAQ soumis dans le cadre des consultations sur la réussite éducative, cliquer ici. Le RGPAQ est un organisme voué à la promotion et au développement de l’alphabétisation populaire et des groupes populaires d’alphabétisation ainsi qu’à la défense des droits des adultes peu alphabétisés. Il partage avec l’ensemble du mouvement de l’action communautaire autonome la vision d’une société juste, égalitaire et démocratique. www.rgpaq.qc.ca https://www.
SOURCE REGROUPEMENT DES GROUPES POPULAIRES EN ALPHABETISATION DU QUEBEC |
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MONTRÉAL, le 22 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) salue l’ambitieuse proposition de la Politique de la réussite éducative lancée hier par le ministre de l’Éducation et souhaite que les moyens soient mis en place pour réaliser ses nobles objectifs.
« Beaucoup d’éléments de la Politique nous semblent aller dans le sens d’une réelle volonté de permettre la réussite des élèves et c’est une excellente nouvelle. Mais nous tenons à rappeler que l’expertise des professionnels de l’éducation est nécessaire à la réussite de plusieurs des projets portés par le ministre. Les sommes qui sont actuellement annoncées et la façon dont elles sont réparties ne suffiront probablement pas à ajouter toutes les ressources nécessaires à la réalisation de ce grand projet, puisqu’elles ne viennent pas combler ce qui a été coupé de façon récurrente dans le réseau depuis 2009 », mentionne la présidente de la FPPE-CSQ, Johanne Pomerleau. Un plancher de services bienvenu L’engagement du ministre d’établir un seuil minimal de services spécialisés et intégrés dans les écoles et les centres nous semble une orientation intéressante. En effet, nous constatons des ratios inacceptables pour plusieurs professions, dont les psychologues (en moyenne 1 psychologue / 1 860 élèves) et les orthophonistes (en moyenne 1 orthophoniste / 2 515 élèves), et des différences de paniers de services importants d’une région à une autre. « Nous espérons que le plancher de services envisagé par le ministre permettra d’offrir des services suffisants et efficaces et que le ministre s’assurera de l’équité des services entre les milieux. Avec les nombreux budgets décentralisés et le fait que les sommes ne sont pas protégées pour l’embauche spécifique de professionnels, nous restons inquiets », précise Johanne Pomerleau. Combler le grand déficit de ressources en FP et FGA Également, il est grand temps que l’on ajoute des ressources spécialisées pour accompagner les élèves ayant des besoins particuliers de la formation professionnelle (FP) et de la formation générale aux adultes (FGA). Actuellement, les services professionnels y sont quasiment inexistants. Pourtant, les élèves qui y sont scolarisés ont souvent éprouvé des difficultés dans le système régulier et méritent une attention particulière qu’on ne leur accorde pas en ce moment. Réhabiliter le parc immobilier avec des architectes et des ingénieurs Le lancement d’un plan d’action sur les infrastructures scolaires réjouit la Fédération. Nous désirons cependant rappeler qu’à l’heure actuelle, seulement 15 commissions scolaires sur 72 ont à leur service des ingénieurs et des architectes. « Une expertise développée dans le secteur public est incontournable pour superviser les projets et assurer la bonne conduite des travaux d’envergure, de même que l’utilisation efficiente et l’intégrité des budgets », ajoute Johanne Pomerleau. Des conseillers à l’éducation préscolaire pour favoriser la transition de la petite enfance vers la maternelle Finalement, la FPPE-CSQ est heureuse de l’intention du ministre d’ajouter dans chaque école primaire un intervenant spécialisé pour assurer la liaison entre l’élève, sa famille et les autres intervenants significatifs et offrir du soutien aux compétences parentales. De tels intervenants agissent déjà dans ce sens comme agents pivot par le biais du Programme Passe-Partout. Ils travaillent en étroite collaboration avec les parents, avec les différents services de garde, les organismes communautaires et les intervenants du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Malheureusement, à l’heure actuelle, le programme n’est offert qu’à 13 % des enfants de 4 ans et on ne retrouve au Québec que 61 conseillers à l’éducation préscolaire. « Au cours des prochains mois et des prochaines années, la FPPE-CSQ souhaite être associée aux plans d’action et aux chantiers qui découleront de la Politique de la réussite éducative et restera vigilante pour s’assurer que le ministère se donne les moyens de ses ambitions », conclut Johanne Pomerleau. Profil de la FPPE-CSQ La Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) représente 19 syndicats regroupant 7 200 membres répartis dans la quasi-totalité des commissions scolaires du Québec, francophones, anglophones, Crie et Kativik. Elle compte parmi ses membres différentes catégories de personnel dans les secteurs administratif, pédagogique et dans les services directs aux élèves (entre autres, psychologues, psychoéducatrices et psychoéducateurs, orthophonistes, conseillères et conseillers d’orientation, orthopédagogues, etc.).
SOURCE Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ) |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations du réseau scolaire accueillent positivement la Politique sur la réussite éducative dévoilée ce matin par le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, mais souhaitent que des gestes concrets soient posés à court terme. Cette politique contient des objectifs audacieux pour la réussite des élèves et une vision qui semble refléter une volonté de pérennité.
« Nous saluons le dévoilement d’aujourd’hui puisque nous attendions la politique depuis longtemps. Nous devons reconnaître que le ministre Proulx a pu mener à terme la première étape de cette démarche. La vision donnée à la politique, soit d’agir tôt et en continuum, de la petite enfance à l’université, rejoint l’une de nos grandes préoccupations et son souci exprimé d’aider les plus vulnérables de notre société est également un pas dans la bonne direction », déclare la présidente de la CSQ, Louise Chabot. Des actions concrètes attendues La CSQ reconnaît le travail important accompli à ce jour, mais rappelle que le ministre devra poursuivre en posant des actions cohérentes pour le concrétiser à court, moyen et long terme, puisque le milieu de l’éducation, sous pression depuis de nombreuses années, en a grandement besoin : « Après des années de mesures d’austérité qui ont fait très mal, la politique doit s’accompagner des ressources permettant de renverser la vapeur. Pour obtenir les résultats escomptés, le gouvernement devra consentir les moyens nécessaires, à la hauteur des ambitions. Nous jugerons donc l’arbre à ses fruits. De plus, les orientations présentées aujourd’hui ne doivent pas être éphémères, cela ne doit pas être de la poudre aux yeux à l’approche des élections », prévient Louise Chabot. Un gage de succès pour l’égalité des chances La présidente insiste également pour rappeler qu’afin d’améliorer la réussite éducative, il faut aussi agir sur les conditions de vie des élèves, c’est une condition incontournable pour favoriser l’égalité des chances. Pour ce faire, la politique doit être soutenue par des mesures sociales qui mettront l’accent sur la lutte à la pauvreté, ce qui nécessitera une collaboration interministérielle. Le personnel fait partie de la solution Enfin, la présidente de la CSQ réitère qu’il est primordial que le personnel de l’éducation soit mis au jeu pour la suite et soit partie prenante des grands chantiers qui seront mis en place. « La réussite éducative est une priorité pour la CSQ. Nos plus de 100 000 “crinqués” de l’éducation comptent participer activement à la mise en place des solutions. Ce sont eux qui sont sur le terrain au quotidien pour contribuer à la réussite des élèves, ils ont donc beaucoup à offrir », conclut la présidente de la CSQ. Profil de la CSQ et de ses fédérations du réseau scolaire La CSQ est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance. Elle représente plus de 200 000 membres, dont près de 100 000 font partie du personnel de l’éducation. De ce nombre, plus de 65 000 membres sont représentés par la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), 27 000 membres sont représentés par la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et 7 200 membres sont représentés par la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ). Twitter : @csq_centrale
SOURCE Centrale des syndicats du Québec |
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MONTRÉAL, le 22 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) réagit à la Politique de la réussite éducative.
Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ, souligne que « cette politique démontre de grandes ambitions et de grands défis auxquels nous sommes tous conviés et le personnel de soutien scolaire saura y participer ». Élèves en difficulté Au niveau des élèves en difficulté, M. Pronovost avoue que « la Fédération surveillera de près les travaux pour l’établissement du seuil minimal des services spécialisés et intégrés dans les écoles et les centres. L’abolition de la catégorisation des élèves risque de le priver l’enfant du service auquel il a droit ». Il ajoute que « le personnel de soutien va continuer de collaborer au sein de l’équipe-école pour que ces jeunes obtiennent l’accompagnement approprié à leurs besoins. Pour respecter la continuité du service, il devra y en avoir également au service de garde ». La FPSS-CSQ s’assurera que les promesses à l’effet que ces services seront également présents en formation professionnelle et à l’éducation des adultes seront tenues. Vétusté des établissements Concernant l’objectif du ministre de l’Éducation de rénover les établissements scolaires pour qu’ils atteignent un état satisfaisant, c’est-à-dire un seuil de vétusté universel1, M. Pronovost aurait aimé « que l’on vise un A, plutôt qu’un C ». Il indique que « les élèves méritent ce qu’il y a de mieux ». Le document de la Politique précise que ces lieux doivent être embellis, accueillants et adaptés aux réalités du 21e siècle. À cet égard, Éric Pronovost mentionne « l’excellente collaboration du personnel de soutien technique et manuel à la nouvelle école de La Baie qui a permis d’atteindre ces objectifs à coûts moindres qu’ils l’auraient été au privé ». Virage numérique Pour poursuivre le virage numérique, le ministère reconnaît que cette responsabilité doit être partagée. D’ailleurs, les opérateurs et les techniciens en informatique sauront accompagner le personnel enseignant vers son utilisation optimale. Table nationale autochtone M. Pronovost salue l’initiative de créer une table nationale pour les autochtones : « la réalité des grands centres et du Nord du Québec se situent aux extrêmes de nos milieux, ils méritent que leurs enjeux soient discutés de façon spécifique ». Activités parascolaires Au niveau parascolaire, les techniciens en loisirs ainsi que les éducatrices en services de garde ont des places de choix pour encourager les élèves à bouger ou à se réaliser dans des activités culturelles. Pont entre la famille et l’école La collaboration entre la famille et le personnel de l’éducation est essentielle pour accompagner l’élève tout au cours de son parcours. M. Pronovost tient à rappeler que « le personnel de soutien est aux premières lignes dans les relations avec les parents, car nous sommes présents dans les milieux de 6 h 30 le matin à 18 h le soir ». M. Pronovost conclut : « nos écoles sont remplies de gens passionnés qui ont besoin des moyens de la Politique de la réussite éducative pour continuer dans la bonne direction, car les coupes des dernières années ont laissé des cicatrices qui doivent être rapidement soignées ». Profil de la FPSS-CSQ La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) est la seule fédération représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire des écoles et des centres du Québec. Elle regroupe près de 27 000 membres travaillant dans les différentes commissions scolaires à travers le Québec.
SOURCE Centrale des syndicats du Québec |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Présent à Québec pour le lancement de la première politique en matière de réussite éducative, le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ) est fier de constater que les demandes des jeunes formulées lors de la consultation jeunesse en éducation organisée par la Coalition Interjeunes ont été entendues.
Reconnaissance de la diversité des besoins éducatifs En novembre dernier, lors de cette consultation, les jeunes ont entre autres réclamé plus d’aide aux élèves en difficulté et un enseignement mieux adapté aux élèves doués, des enjeux auxquels la Politique de la réussite éducative compte s’attaquer. « La diversité des élèves et de leurs besoins doit être prise en considération si l’on souhaite que nos milieux éducatifs soient véritablement inclusifs. Nous sommes heureux de l’écoute du ministre de l’Éducation M. Sébastien Proulx quant aux demandes des jeunes et des retombées positives qu’a eues la consultation jeunesse menée par les organismes communautaires » souligne Mme Sylvie Norris, directrice générale du ROCAJQ. Le ROCAJQ applaudit particulièrement les deux mesures suivantes qui auront un effet significatif sur les jeunes :
Notons que les participants à la consultation avaient également réclamé l’intégration de cours sur l’éducation des finances personnelles ainsi que sur l’éducation à la sexualité, ce qui fait aussi partie des plans du gouvernement. Organismes communautaires : des ressources-clés en réussite éducative De plus, le ROCAJQ tient à réitérer l’intérêt des organismes communautaires à travailler avec le gouvernement pour s’assurer de la réussite de tous les élèves, plus particulièrement en ce qui a trait à l’alphabétisation. « Nous sommes ravis de constater que le gouvernement en fait une priorité ministérielle. De nombreux groupes communautaires font un travail exceptionnel dans ce sens et ont développé une expertise spécifique auprès des jeunes et des moins jeunes qui ne se sentent pas à l’aise dans les écoles traditionnelles. En ce sens, nos collaborations seront prometteuses pour s’assurer que chacun ait la chance d’apprendre et de développer des compétences en littératie » conclut Mme Norris. À propos Le ROCAJQ regroupe plus de 50 organismes à travers le Québec travaillant en approche globale communautaire auprès des jeunes (0-35 ans) et leur famille. La Coalition Interjeunes représente plus de 345 organismes fréquentés par 370 000 jeunes partout au Québec. La consultation jeunesse « La réussite éducative, ça me concerne! » s’est déroulée les 22 et 23 novembre 2016 à l’Hôtel Le Concorde à Québec. L’événement a réuni près de 200 jeunes, âgés de 10 à 30 ans, provenant de tous les coins du Québec.
SOURCE Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fondation Lucie et André Chagnon tient à saluer l’initiative du Gouvernement du Québec d’avoir entamé un dialogue social sur la réussite éducative des jeunes Québécois, en s’y intéressant de la petite enfance à l’âge adulte, qui a mené, aujourd’hui, au dévoilement de la Politique de la réussite éducative. Cette consultation a été une occasion unique de mobiliser et de rassembler l’ensemble des acteurs œuvrant à la réussite éducative des jeunes Québécois. La Fondation considère l’annonce d’aujourd’hui comme un pas dans la bonne direction. La majorité des axes, des enjeux et des orientations identifiés font écho aux observations et aux témoignages de plusieurs de ses partenaires et répondent à ses recommandations. Mentionnons particulièrement les orientations suivantes :
Autant l’opinion publique que l’ensemble des acteurs qui travaillent auprès des enfants et des jeunes au Québec s’accordent pour dire qu’il est temps de mettre en place des conditions favorables et des mesures concertées pour que tous les jeunes québécois, sans exception, développent leur plein potentiel. Nous croyons qu’une telle Politique sera d’autant plus efficace et durable si elle mobilise l’ensemble des acteurs des différents réseaux (petite enfance, scolaire, familial, communautaire, municipal, économique, services gouvernementaux, etc.) et si elle s’arrime de façon cohérente avec d’autres Politiques et Plans d’actions gouvernementaux, comme le prochain Plan d’action gouvernemental de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. La Fondation souhaite aussi que le Gouvernement intègre les principes inscrits dans la Déclaration du Sommet sur l’éducation à la petite enfance, le 5 mai dernier. Enfin, pour ne pas perdre les acquis de la consultation menée à l’automne dernier et assurer la mise en oeuvre d’une Politique de la réussite éducative efficace, durable et tenant compte des réalités territoriales, le Gouvernement devra maintenir un dialogue ouvert et inclusif avec l’ensemble des acteurs engagés dans la réussite éducative des jeunes québécois. Le Gouvernement trouvera toujours en la Fondation un interlocuteur engagé. Par sa mission, les initiatives qu’elle soutient, son expertise cumulée depuis plus de 17 ans et à titre d’organisme philanthropique, elle entend contribuer aux débats, aux réflexions qui s’en dégagent et se faire le témoin de ce qu’elle constate sur le terrain ou au contact de ses partenaires. « L’une des grandes missions du Gouvernement est de réunir les conditions favorables à la réussite éducative des jeunes du Québec. C’est là un de ses rôles fondamentaux. La Fondation souhaite apporter une contribution complémentaire en soutenant la capacité d’agir des acteurs mobilisés autour de cet important enjeu afin qu’ils continuent de réduire de façon efficace et durable les obstacles à la réussite éducative des enfants et des jeunes de leur territoire », rappelle Jean-Marc Chouinard, président de la Fondation Lucie et André Chagnon. À propos de la Fondation Lucie et André Chagnon La Fondation Lucie et André Chagnon a pour mission de prévenir la pauvreté en contribuant à la réussite éducative des jeunes Québécois, dès leur conception jusqu’à 17 ans, par le développement de leur plein potentiel. Elle conçoit la réussite éducative (incluant, mais ne se limitant pas à la réussite scolaire) comme le développement du plein potentiel de chaque jeune tout au long de son parcours, dès la petite enfance jusqu’à l’âge adulte, pour qu’il devienne un citoyen engagé, autonome et libre de ses choix. Pour y parvenir, la Fondation soutient la mobilisation locale et régionale autour des facteurs de la réussite éducative. La Fondation soutient également des activités et des outils de sensibilisation destinés aux parents et, plus largement, à l’ensemble de la société québécoise. www.fondationchagnon.org
SOURCE FONDATION LUCIE ET ANDRE CHAGNON |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – « Le Québec a besoin d’une main-d’œuvre compétente et qualifiée, bien préparée aux défis du marché du travail de demain. Nous sommes heureux de constater que plusieurs de nos recommandations à cet égard ont interpellé le ministre de l’Éducation dans l’élaboration de la Politique sur la réussite éducative », a déclaré Stéphane Forget, président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ).
Dans le cadre de la consultation nationale menée l’automne dernier, la FCCQ avait entre autres fait part de l’importance de rehausser de façon importante les compétences en littératie et en numératie des Québécois, et de familiariser les élèves de niveaux primaire et secondaire au monde numérique, tout au long de leur cursus scolaire. La FCCQ avait aussi recommandé que soit valorisée la formation professionnelle, un cheminement menant à des emplois valorisants, souvent très bien rémunérés et recherchés par les employeurs. Elle constate que la Politique leur donne un rôle à jouer dans le développement des programmes de formation professionnelle. « Nous militons pour que l’offre de formation des différents milieux d’éducation rejoignent mieux les défis de main-d’œuvre auxquels nous faisons face aujourd’hui et à ceux de demain », a rappelé Stéphane Forget. « Les employeurs du Québec sont aux prises avec une pénurie croissante de main-d’œuvre; ils sont prêts à collaborer activement à un vaste chantier pour mieux valoriser les formations professionnelles et à élaborer un plan d’action pour y arriver. » En matière de cheminement scolaire, la FCCQ estime que la Politique aurait dû impliquer tous les niveaux d’enseignement. Elle aurait souhaité qu’elle prévoie donc également une stratégie visant à mieux encadrer la transition vers l’enseignement supérieur. Elle réitère son appui au gouvernement dans l’atteinte de ses objectifs en matière d’éducation; un enjeu d’importance pour le Québec, auquel tous doivent collaborer. À propos de la FCCQ Grâce à son vaste réseau de plus de 140 chambres de commerce et 1 200 membres corporatifs, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 60 000 entreprises et 150 000 gens d’affaires exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l’économie et sur l’ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d’affaires et d’entreprises du Québec, la FCCQ est à la fois une fédération de chambres de commerce et une chambre de commerce provinciale. Ses membres, qu’ils soient chambres ou entreprises, poursuivent tous le même but : favoriser un environnement d’affaires innovant et concurrentiel.
SOURCE Fédération des Chambres de commerce du Québec |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – L’AQCPE salue l’ambition du ministre Sébastien Proulx qui reconnaît que l’éducation commence en petite enfance et qui mise sur l’agir tôt pour favoriser la réussite de tous les enfants.
« La petite enfance accède au statut qui lui revient, soit celui du premier maillon du continuum éducatif, s’est exprimé Louis Senécal, président-directeur général de l’AQCPE. Le temps déterminera si l’ambition du ministre fera de sa politique l’héritière crédible de la politique familiale adoptée sous Lucien Bouchard et du rapport Parent adopté sous Jean Lesage qui souhaitait que tous les citoyens puissent accéder à une éducation de qualité. », a ajouté monsieur Senécal. Parents engagés En plus de consacrer le principe que l’éducation commence en petite enfance, l’AQCPE salue l’objectif de la politique visant à valoriser l’engagement parental et à soutenir la relation entre les parents et les milieux éducatifs. Les éducatrices en CPE sont des professionnelles engagées et leurs gestionnaires sont guidés par des conseils d’administration constitués de parents. Ce modèle unique et efficient d’engagement parental offre la proximité nécessaire pour accompagner l’enfant dans son développement. Nous serons présents Qui plus est, l’AQCPE entend bien l’appel du gouvernement à la mobilisation des partenaires. Car pour concrétiser sa vision, il devra compter sur la capacité de tous les intervenants de mettre l’enfant au centre de notre projet de société. « L’AQCPE et ses membres entendent contribuer aux grands chantiers qui seront mis en place pour permettre la mise en œuvre de la politique, a ajouté Louis Senécal. Par ailleurs, nous nous attendons à ce que le gouvernement se donne les moyens de ses ambitions. » a-t-il ajouté. Avec sa politique sur la réussite éducative, le gouvernement élève les attentes au sein de la population et cette dernière en évaluera le mérite en temps venu. À propos de l’AQCPE L’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE) est un réseau d’entreprises d’économie sociale représentant les intérêts de la majorité des centres de la petite enfance et bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial, partout au Québec. L’AQCPE est reconnue auprès de ses nombreux partenaires comme un acteur de premier plan en petite enfance et sa mission est d’exercer un leadership national sur l’ensemble des enjeux liés aux services éducatifs et de garde à l’enfance.
SOURCE Association québécoise des centres de la petite enfance |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Présent au lancement de la première Politique de la réussite éducative, le Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage (ROCLD) tient à saluer l’affirmation des principes d’inclusion et d’égalité des chances dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie et d’atteinte du plein potentiel, ainsi que la reconnaissance de l’apport de la communauté selon le postulat de collaboration « école-famille-communauté ».
Mélanie Marsolais, directrice générale du ROCLD, mentionne que le caractère inclusif de cette politique qui semble vouloir dépasser la réussite scolaire au profit d’apprentissages harmonieux en respect de tous les jeunes rejoint la volonté d’inclusion exprimée lors de la Consultation jeunesse organisée par la Coalition Interjeunes à laquelle près de 200 jeunes ont pris part en novembre 2016. Elle soutient également que « la prise en compte de l’ensemble des jeunes, notamment ceux ayant un parcours atypique, et l’atteinte de leur plein potentiel nécessitent la contribution des organismes communautaires de lutte au décrochage (OCLD) qui ont d’ailleurs démontré leur apport et leur volonté de collaborer à la réussite éducative de tous les jeunes lors des consultations publiques auxquelles ils ont participé dans 12 régions du Québec ». À cet égard, le ROCLD se réjouit de la reconnaissance des organismes d’action communautaires comme partenaires incontournables dans la lutte contre le décrochage. Il espère que l’analyse exhaustive de la Politique, et les mesures qui seront mises en place lui permettront de constater la matérialisation et la cohérence des énoncés de principes présentés dans le cadre du lancement.
SOURCE ROCLD – Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – En réaction à la nouvelle politique de la réussite éducative, la CSN invite le gouvernement à faire preuve de cohérence. « Alors que d’un côté, il reconnaît que la réussite éducative débute avant l’entrée au préscolaire, de l’autre, il ralentit, avec ses politiques d’austérité, notamment le développement des services éducatifs à la petite enfance (CPE et services de garde en milieu familial régis). Une incohérence totale », précise Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.
Avec quels moyens et avec qui ? La CSN entend aussi garder un œil attentif afin de s’assurer que l’ensemble du personnel soit mis à contribution dans ce projet. « Pour l’instant, il n’y a rien qui garantit concrètement la participation des acteurs des réseaux, particulièrement le personnel éducateur, professionnel et de soutien. La CSN s’assurera qu’ils ne soient pas relayés au simple rôle de spectateur », ajoute la vice-présidente de la CSN. Précisions demandées Toujours à l’affût, la CSN entend demeurer vigilante sur les suites qui seront données à cette politique, notamment dans la mise en œuvre des plans d’action qui se déploieront au cours des prochains mois. « Nous aurons le gouvernement à l’œil, particulièrement au regard de la proposition touchant la contribution du milieu des affaires à la réussite éducative, et de l’annonce de la mise sur pied d’un groupe de travail en vue de la création d’un institut d’excellence en éducation, qui nous préoccupent », conclut Véronique De Sève. À propos
SOURCE CSN |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Réseau réussite Montréal (RRM) accueille positivement cette première Politique de la réussite éducative, dévoilée aujourd’hui par le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Sébastien Proulx. Réseau réussite Montréal est heureux de constater la prise en compte du caractère distinct de la métropole dans l’élaboration de cette nouvelle politique.
26 % des jeunes décrocheurs québécois sont montréalais 1 « Le poids démographique de Montréal dans le Québec est considérable. Quand on sait que 26 % des décrocheurs québécois sont des jeunes montréalais, il devient névralgique de prendre en compte le contexte spécifique de Montréal dans le choix et la mise en place d’actions adaptées qui augmenteront leur réussite. La défavorisation, l’immigration, la présence d’une communauté anglophone importante, les variations des réalités selon les quartiers et le décrochage des filles sont autant d’éléments distinctifs qui doivent alimenter cette réflexion, si l’on veut atteindre les objectifs dont la politique se dote pour 2030 » affirme Andrée Mayer-Périard, directrice générale de Réseau réussite Montréal. Une approche élargie du concept de la réussite éducative RRM souhaite souligner l’élargissement du concept de réussite éducative – décrite dans la politique comme allant au-delà d’un diplôme et devant être réfléchie dès la petite enfance, de même que sur un continuum qui s’étend tout au long de la vie – ainsi que la volonté de s’appuyer sur la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la société. « L’école demeure le pilier de la réussite éducative. Cependant, face à la multitude de facteurs de risque, elle ne peut y arriver seule. Il importe donc de mobiliser tous les acteurs de la communauté autour de l’école dans une approche intersectorielle, afin d’assurer la présence d’un filet de sécurité autour des jeunes et de leur famille, et ce, par des actions menées de façon complémentaire à celles de l’école » conclut Mme Mayer-Périard. Déjà partenaire actif du Plan d’action de la Politique de l’enfant de la Ville de Montréal, Réseau réussite Montréal réitère au gouvernement du Québec sa volonté de collaborer pour la suite des travaux, afin que les actions découlant de cette première politique de la réussite éducative soient les plus bénéfiques pour les jeunes. RRM est heureux d’avoir pu apporter sa contribution en présentant, lors des consultations publiques gouvernementales qui ont alimenté l’élaboration de cette politique, un mémoire intitulé Agir ensemble en persévérance scolaire à Montréal, dont l’une des recommandations concernait la prise en compte du caractère distinct de Montréal. À propos de Réseau réussite Montréal Réseau réussite Montréal (RRM) est l’instance régionale de concertation sur la persévérance scolaire de Montréal. Fort de l’appui de ses 33 membres régionaux, parmi lesquels on retrouve les cinq commissions scolaires montréalaises, RRM mobilise et catalyse les forces vives montréalaises dans une démarche concertée. Ensemble, les membres s’engagent à élaborer des projets en partenariat, dans le but d’augmenter la portée et l’effet des actions favorisant la persévérance, la réussite et le raccrochage scolaires. En plus de sa stratégie de soutien et d’accompagnement à l’action locale, RRM pilote régionalement de grands dossiers ayant trait à la persévérance scolaire, comme l’égalité filles-garçons et la persévérance scolaire, la mesure ministérielle en lecture et les Journées de la persévérance scolaire. ______________________________ 1 Calcul de Réseau réussite Montréal à partir des données du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Direction des statistiques et de l’information décisionnelle, portail informationnel, système Charlemagne, novembre 2014.
SOURCE Réseau réussite Montréal |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ) est loin d’être impressionnée par la Politique de réussite éducative publiée ce matin par le ministre de l’Éducation. « On se serait attendu à davantage de moyens concrets pour atteindre les ambitieux objectifs que se fixe le Ministre. On se demande par quelle formule magique on compte faire grimper le taux de diplomation à 85 % tout en ne proposant aucunes mesures de luttes à la pauvreté. On aura beau multiplier les places en maternelles 4 ans ou accompagner les parents afin “d’enrichir leur expérience parentale”, sans l’amélioration des conditions de vie des familles en situation de pauvreté, l’égalité des chances ne se concrétisera jamais véritablement », s’indigne Sylvie Lévesque, directrice générale de la FAFMRQ.
Dans le mémoire qu’elle avait déposé dans le cadre des consultations tenues à l’automne 2016, la Fédération avait notamment fait ressortir que, si l’éducation primaire et secondaire est censée être gratuite au Québec, force est de constater que la réalité est tout autre. Non seulement les frais exigés pour le matériel scolaire, les activités parascolaires et les services de garde vont bien au-delà de la capacité de payer de nombreuses familles, mais pour avoir accès à des services professionnels pour leurs enfants en difficulté d’apprentissage ! Après avoir effectué des coupures de plus de 350 millions $ en 2015-2016 dans les services directs au élèves, le gouvernement annonce des investissements de 1,8 milliards $, sur cinq ans, pour l’embauche de nouvelles ressources professionnelles. Il faudra voir dans quelle mesure ces sommes seront réellement utilisées à bon escient. Comme l’affirme le principe à la base de la politique déposée aujourd’hui, le parent est le premier éducateur de l’enfant. À ce titre, les organismes qui accueillent des familles monoparentales et recomposées font un travail d’accompagnement important et mériteraient d’être mieux soutenus financièrement. Il est inacceptable que, dans une société riche comme la nôtre, des dizaines de milliers d’enfants doivent dépendre des banques alimentaires ou du Club des petits-déjeuners pour manger à leur faim ! Si le gouvernement du Québec veut favoriser la réussite éducative, la recette est pourtant simple : il faut mettre fin à la pauvreté, assurer un financement adéquat à l’école publique et garantir une véritable gratuité scolaire à TOUS les enfants du Québec !
SOURCE Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec |
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UNE VISION AMBITIEUSE 2017 – 2030 QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Présente au lancement sur la nouvelle politique de la réussite éducative du ministre de l’Éducation, M. Sébastien Proulx, l’AQPDE salue la vision et l’objectif ambitieux d’au moins 85 % du taux de diplomation pour 2030.« Pour que cette politique soit mise en œuvre, nous souhaitons travailler en collaboration avec l’ensemble des partenaires dans le respect des responsabilités, en prenant appui sur les forces et les particularités de chacun, » d’affirmer Mme Danielle Boucher, présidente de l’AQPDE.Les directions sont à l’école, ce que les enseignants sont à l’élève. Elles sont prêtes à assumer leur leadership dans leur école et leur communauté pour que les enfants d’aujourd’hui soient les leaders de demain.Nous souhaitons que cette politique soit le début d’une période de stabilité et que la société perçoive que notre avenir collectif repose sur la reconnaissance et les qualités du système d’éducation publique.L’AQPDE salue la volonté du ministre de concentrer les efforts autour des besoins de chaque élève en valorisant l’éducation, l’école et son personnel, « car chaque élève a droit à sa propre réussite, » a renchéri Mme Boucher.Nous suivrons de près les travaux du groupe de travail qui pourrait mener à l’implantation d’un Institut national d’excellence : « nous sommes d’avis que les actions doivent être fondées sur des données éprouvées et des savoirs expérientiels, » a conclu la présidente de l’AQPDE.À propos de l’AQPDEL’Association québécoise du personnel de direction des écoles (AQPDE) a pour but de représenter, de faire reconnaître et de défendre les intérêts professionnels, sociaux, politiques et économiques de ses membres. Elle contribue à l’avancement de la profession et collabore au développement de l’éducation au Québec en participant à la réflexion sur l’amélioration du système éducatif du Québec.Elle regroupe 660 directions d’établissement primaire et secondaire, de centre de formation professionnelle et d’éducation des adultes sur le territoire des commissions scolaires des Appalaches, Beauce-Etchemin, Capitale, Charlevoix, Côte-du-Sud, Découvreurs, Kamouraska-Rivière-du-Loup, Marie-Victorin, Navigateurs, des Patriotes, Portneuf et Premières-Seigneuries.
SOURCE ASSOCIATION QUEBECOISE DU PERSONNEL DE DIRECTION DES ECOLES (AQPDE) |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) félicite le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx pour le lancement de la Politique de la réussite éducative qui a eu lieu aujourd’hui à Québec.
L’ACSAQ se dit heureuse du résultat de la consultation effectuée à l’échelle de la province sur la réussite éducative, laquelle a permis au ministre d’écouter nos experts et intervenants quant à leurs meilleures pratiques et à leur vision en matière d’éducation. « C’est une journée particulière pour le système d’enseignement public anglophone, car le ministre a mentionné bon nombre des meilleures pratiques de notre secteur comme étant des objectifs provinciaux qui continuent d’aller de l’avant », a déclaré la présidente de l’ACSAQ, Jennifer Maccarone. Nos commissions scolaires peuvent se vanter d’un taux d’intégration d’élèves en classe ordinaire allant jusqu’à 94 %. Nous favorisons une approche pédagogique axée sur l’apprentissage de l’élève plutôt que sur l’enseignement du sujet, utilisant des pratiques des plus modernes tant au primaire qu’au secondaire ainsi qu’à l’éducation des adultes et à la formation professionnelle. Nous sommes fiers de notre taux de réussite de 86 % en raison des méthodes pédagogiques innovatrices qui font partie de la nouvelle politique. Nous sommes très heureux que la vision du ministre pour la province comprend et souligne la grande contribution de la communauté et des parents afin d’assurer la réussite éducative, ce sont les principes fondamentaux du réseau anglophone », a ajouté la présidente. « Monsieur Proulx peut compter sur la collaboration de nos commissions scolaires afin que cette politique soit un succès pour les élèves, les parents, le personnel et la communauté. L’ACSAQ espère participer activement et siéger au comité d’implantation du MEES », a conclu la présidente. L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone du Québec.
SOURCE Association des commissions scolaires anglophones du Québec |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP) appuie la Politique de la réussite éducative. Elle se réjouit tout particulièrement du fait que le Ministère souhaite coordonner cette politique avec la stratégie numérique du Québec et intégrer l’apprentissage du codage dès le 1er cycle du primaire. La FEEP demande au gouvernement de faire part de courage pour effectuer certains changements rapidement, notamment en ce qui a trait à la valorisation et au développement professionnel des enseignants, un élément essentiel pour atteindre les cibles fixées par la Politique de la réussite éducative. Elle demande aussi que le gouvernement mette sur pied sans tarder un comité pour revoir les épreuves ministérielles.
Priorité à la formation et au développement professionnels des enseignants Les enseignants étant les principaux artisans de notre système scolaire, ils sont les principaux acteurs de changement pour atteindre les cibles fixées par le gouvernement. « Si on souhaite dynamiser l’école et en faire un milieu de vie qui prépare adéquatement les jeunes aux réalités du 21e siècle, il faut bien soutenir et bien accompagner les enseignants, explique Nancy Brousseau, directrice générale de la FEEP. Il est urgent de revoir la formation initiale des maîtres et d’instaurer une véritable culture de développement professionnel afin que les enseignants soient bien outillés pour que cette Politique se traduise en résultats concrets. » Révision de l’évaluation La FEEP demande la mise sur pied sans délai d’un comité pour revoir l’évaluation. À la lumière des différents incidents qui ont marqué les périodes d’épreuves ministérielles au cours des dernières années, il faut revoir sans attendre le format et le nombre d’épreuves ministérielles pour l’année scolaire 2017-2018. La Fédération demande que ce comité se penche sur :
Contribution des établissements d’enseignement privés aux efforts pour l’intégration des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage La FEEP croit que la Politique de la réussite éducative doit contenir des mesures de soutien aux écoles privées qui accueillent des élèves ayant des besoins particuliers. Ces élèves sont de plus en plus nombreux à fréquenter les écoles privées et ces dernières sont ouvertes à l’idée d’en accueillir davantage. Toutefois, les efforts des écoles privées sont limités par le fait que la subvention gouvernementale pour ces élèves n’est pas ajustée, alors qu’elle l’est s’ils fréquentent l’école publique. La contribution des établissements d’enseignement privés aux efforts pour l’intégration des élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage doit être reconnue. La Fédération détient une solide expertise pour amener à la réussite des élèves aux profils variés. Les différents experts de la Fédération et du réseau des établissements d’enseignement privés sont vivement intéressés à coopérer avec le Ministère et les différents acteurs du milieu de l’éducation pour que la Politique de la réussite éducative se traduise en actions concrètes afin de mieux répondre aux besoins et aux attentes des jeunes Québécois. À propos de la Fédération des établissements d’enseignement privés La Fédération est un organisme à but non lucratif qui regroupe 192 établissements autonomes fréquentés par quelque 110 000 élèves répartis sur le territoire québécois, soit environ 12 % des effectifs scolaires du Québec. Les membres de la Fédération offrent des services aux élèves du préscolaire, primaire et secondaire dans les secteurs de la formation générale et professionnelle et de l’adaptation scolaire.
SOURCE Fédération des établissements d’enseignement privés |
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ANJOU, QC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – « L’éducation, c’est l’affaire de tous, » a mentionné le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, aujourd’hui à Québec lors de la présentation de la politique de la réussite éducative. « Nous adhérons à cette vision à long terme de l’éducation et nous saluons le dépôt de cette politique qui servira de cadre de référence et qui répond largement aux demandes que nous avions formulées dans notre mémoire déposé dans le cadre des consultations, » a souligné MadameLorraine Normand-Charbonneau, présidente de la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE). Pour la FQDE, la réussite éducative passe obligatoirement par la place qui est réservée aux besoins des élèves, qui tient compte des besoins des milieux et de l’importance de l’apport de la communauté dans la réussite des élèves. « Les attentes de nos membres étaient élevées envers cette politique. Nous espérions voir une politique qui serait inspirée d’une éducation citoyenne, dans une vision plus large pour tout le développement du Québec et c’est le cas ici, » indique la présidente. L’école seule ne peut faire réussir tous les élèves. Les parents jouent un rôle important dans cette équation. Il s’agit de l’éducation de leurs enfants. À travers cette vision, on crée la société de demain car on tient compte de plusieurs réalités : les élèves aux besoins particuliers, les élèves doués, les élèves issus de l’immigration, les élèves autochtones ainsi que les adultes. « Cette vision est inclusive, elle respecte la diversité des personnes et est à l’image de la société québécoise d’aujourd’hui et de demain, » explique Lorraine Normand-Charbonneau. Un mémoire inspiré par l’avenir de l’éducation Lors du dépôt de son mémoire en décembre 2016, la FQDE mentionnait déjà plusieurs enjeux et thématiques qui se trouvent aujourd’hui dans la politique de la réussite éducative. « Nous retrouvons dans la politique présentée par le ministre ce matin l’essentiel de nos demandes. Cette politique répond à plusieurs enjeux en éducation. Il faut maintenant voir de quelle manière tous ces éléments seront introduits et articulés dans les milieux. La volonté est là. Le dialogue devra se poursuivre car il y aura encore beaucoup de travail à faire afin de mettre en place cette politique » a conclu Madame Normand-Charbonneau. À propos de la FQDE La FQDE est le principal organisme professionnel représentant les directions et directions adjointes d’établissement d’enseignement au Québec. Elle est constituée de plus de 2 050 membres provenant de 20 associations régionales. La mission de la fédération est de promouvoir le développement professionnel, l’excellence des directions et de défendre leurs droits.
SOURCE Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) et ses membres se félicitent des annonces effectuées ce matin par monsieur Sébastien Proulx, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, dans le cadre du lancement de la première Politique de la réussite éducative.
Plusieurs orientations annoncées, ce matin, étaient présentes dans les recommandations que le RCJEQ a proposées dans le mémoire déposé au mois d’octobre 2016, notamment le développement des compétences en littératie et numératie pour tous les individus, développement d’un milieu de vie intégrant des activités diversifiées pour les jeunes ainsi que la consolidation des liens entre le milieu éducatif et les différents acteurs de la communauté. «Le RCJEQ est satisfait des mesures annoncées ce matin par le ministre Sébastien Proulx. Nous sommes heureux que certaines propositions du RCJEQ soient reprises dans cette Politique de la réussite éducative ce qui démontre la qualité du travail des équipes des carrefours jeunesse-emploi (CJE) auprès des jeunes Québécois. Les CJE s’engageront pleinement dans la réussite de ces mesures au côté des acteurs du milieu de l’éducation afin d’aider les jeunes accompagnés par les CJE dans leur réussite éducative et dans l’atteinte de leur plein potentiel. » a déclaré le président du RCJEQ, monsieur Serge Duclos. Rappelons que dans le cadre de la Consultation sur la réussite éducative effectuée à l’automne 2016, le RCJEQ avait soumis 18 recommandations afin de répondre aux enjeux auxquels font face les jeunes pour leur réussite éducative. Le RCJEQ avait également participé aux Rencontres sur l’éducation qui se sont tenues les 1eret 2 décembre dernier à Québec, en présence de nombreux acteurs des milieux jeunesse et éducatif québécois. À propos des carrefours jeunesse-emploi (CJE) Les CJE sont des organismes communautaires ayant pour mandat d’accompagner et de guider les jeunes adultes de 16 à 35 ans dans leurs démarches d’autonomie personnelle et sociale, en les aidant dans leur persévérance scolaire, dans leur cheminement vers l’emploi ou dans le développement de projets d’entrepreneuriat, de volontariat et de bénévolat. Les services et activités des CJE visent l’amélioration des conditions de vie générales des jeunes. À propos du Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) Le RCJEQ regroupe, soutient et représente les carrefours jeunesse-emploi afin de développer, promouvoir et défendre, avec ses membres, des orientations adaptées aux besoins issus des communautés locales, en vue de favoriser l’autonomie personnelle, sociale, économique et professionnelle des jeunes adultes de 16 à 35 ans. Le Secrétariat à la jeunesse, en collaboration avec le RCJEQ, assure la coordination, le déploiement et l’amélioration continue du Créneau carrefour jeunesse dans l’ensemble des CJE. Site internet : http://www.rcjeq.org
SOURCE Réseau des Carrefours jeunesse-emploi du Québec |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – La Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) tient à saluer le leadership du ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, qui a dévoilé aujourd’hui la Politique de la réussite éducative, une première au Québec. Cette politique répond à une demande formulée par la FCSQ à la suite du Sommet sur l’éducation publique qu’elle avait organisé en 2012. Le ministre peut donc compter sur la collaboration des commissions scolaires, comme l’a souligné le président de la FCSQ, Alain Fortier.
« C’est avec détermination et enthousiasme que les élus scolaires mobiliseront leur personnel et leurs partenaires pour la mise en œuvre de cette politique, en fonction des besoins et des réalités propres à leur milieu. Tous les acteurs et les partenaires de l’éducation seront mobilisés vers un seul objectif, la réussite des élèves. » Le ministre a fait preuve d’ouverture et d’écoute lors des consultations tenues l’automne dernier puisque la Politique de la réussite éducative dévoilée aujourd’hui répond à plusieurs préoccupations exprimées par la FCSQ, notamment celles d’avoir une vision et des objectifs clairs, d’éviter la nouvelle du jour ou la tendance du moment, de reconnaître l’importance de la gouvernance locale et de valoriser l’école publique, notamment par la valorisation de la profession enseignante. Les élus scolaires auront l’occasion d’analyser plus en détail la politique lors d’une rencontre prévue au mois d’août. La FCSQ souhaite également faire partie du comité d’implantation où elle pourra, le cas échéant, faire valoir certaines préoccupations plus spécifiques. La Fédération des commissions scolaires du Québec regroupe la vaste majorité des commissions scolaires francophones du Québec ainsi que la Commission scolaire du Littoral. Les commissions scolaires sont des gouvernements locaux qui veillent à la réussite scolaire de plus d’un million d’élèves en assurant des services éducatifs au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes. Elles offrent aussi des services efficaces et essentiels, notamment en matière de ressources humaines et de ressources matérielles et financières. De plus, les commissions scolaires ont la responsabilité de répartir équitablement les ressources entre leurs établissements et de rendre accessible, en tout temps, un transport scolaire sécuritaire. Twitter : @fcsq
SOURCE Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) |
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MONTRÉAL, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Le CPQ (Conseil du patronat du Québec) tient à saluer l’annonce de la nouvelle Politique de la réussite éducative du gouvernement du Québec présentée aujourd’hui par le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx. Le CPQ avait par ailleurs, participé activement aux consultations qui se sont tenues au cours de l’automne dernier afin de faire valoir le point de vue des employeurs. « La réalisation du plein potentiel des jeunes dès le plus jeune âge est une priorité fondamentale pour la prospérité future du Québec. Avec une population vieillissante et des besoins croissants en termes de main-d’œuvre qualifiée, la société québécoise n’a pas les moyens de n’échapper personne » affirme Yves-Thomas Dorval, président-directeur général du CPQ. Parmi les principales orientations annoncées par le gouvernement, le CPQ souligne notamment l’élaboration de parcours diversifiés de formation professionnelle pour qu’ils soient davantage alignés avec les priorités de développement du Québec, ainsi que la volonté de raffermir les liens entre les milieux éducatifs et le milieu des affaires. De plus, il appuie l’intention de mieux intégrer les compétences numériques au sein de l’offre de formation, afin que les travailleurs d’aujourd’hui et de demain soient mieux outillés pour répondre aux défis du 21e siècle, dans une économie en mutation continue. « Ces orientations vont donner lieu à une mobilisation plus étroite des employeurs, qui aidera le monde de l’éducation à s’ouvrir davantage à l’innovation et au perfectionnement de manière continue, en décloisonnant les réseaux dans un cadre de gestion plus collaboratif », de poursuivre, M. Dorval. Par ailleurs, le CPQ offre son soutien au groupe de travail en vue de la création d’un institut d’excellence en éducation, qui visera à poursuivre le dialogue et à bonifier la Politique de la réussite éducative. Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit aussi la vaste majorité des associations patronales sectorielles, ce qui en fait la seule confédération patronale du Québec. Il représente directement et indirectement plus de 70 000 employeurs de toutes tailles, tant du secteur privé que public, ayant des activités au Québec. www.cpq.qc.ca
SOURCE Conseil du patronat du Québec |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Après des mois de consultations, de discussions et de réflexions, la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) accueille le dépôt de la Politique de la réussite éducative avec intérêt, particulièrement en ce qui a trait à la valorisation de l’engagement parental et à la relation école-famille-communauté.
Dans sa Politique dévoilée ce matin, le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport a confirmé l’importance de l’engament parental et la nécessité de le valoriser. « Comme le ministre, je suis convaincue que les parents ont un rôle primordial dans le développement d’un environnement propice à l’apprentissage. La Politique l’évoque clairement : le parent est le premier éducateur de son enfant. Cette reconnaissance de leur apport dans la réussite éducative de leurs enfants permettra certainement de développer encore davantage l’implication parentale », souligne la présidente de la FCPQ, madame Corinne Payne. Pour cette dernière, « la Politique est tout à fait cohérente avec ce que l’on a pu entendre au cours des consultations sur la réussite éducative. Non seulement les parents ont une place importante dans le processus mais c’est surtout la vision, d’abord et avant tout axée sur les besoins des enfants, qui nous réjouit le plus et qui nous permet de croire que la réussite de tous est vraiment l’objectif à atteindre ». Selon la FCPQ, cette vision représente un important changement de cap dans la façon d’agir en éducation. « Maintenant, les enfants et leurs besoins seront en tête de liste. Le reste devra en découler. Ce ne sera plus aux enfants et à leurs parents de s’adapter aux ressources disponibles. Les ressources devront se rendre disponibles pour les enfants », précise la présidente. La FCPQ tient aussi à saluer différentes cibles ou mesures dévoilées ce matin. Notamment :
Corinne Payne assure la collaboration entière des parents dans toutes les étapes qui mèneront aux objectifs à atteindre d’ici 2030. Elle invite d’ailleurs l’ensemble du réseau à se mobiliser afin de trouver des solutions aux différents enjeux dévoilés. Profil de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) La FCPQ regroupe, depuis plus de 40 ans, les comités de parents des commissions scolaires du Québec et soutient les parents bénévoles soucieux de la participation parentale au sein des écoles publiques primaires et secondaires dans le but d’assurer la qualité de l’éducation offerte aux enfants.
SOURCE Fédération des comités de parents du Québec |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – L’AMDES se réjouit de l’importance accordée par le gouvernement à la réussite en éducation et considère que la politique annoncée aujourd’hui tient compte des enjeux soulevés lors des consultations et comporte des éléments porteurs. L’horizon peut sembler lointain, mais il donne une perspective réaliste de l’échéancier à mettre en place.
Comme l’a déclaré la présidente de l’AMDES, Hélène Bourdages : « C’est comme si un vent de renouveau positif ancré sur la réalité des milieux avait soufflé sur l’éducation au Québec. Nous avons tellement appelé à ce que l’éducation soit au centre des priorités gouvernementales que nous ne pouvons que nous réjouir. Nous partageons bien entendu les objectifs présentés par le ministre et nous sommes aussi prêts à participer à cet élan qui ne manquera pas de dépoussiérer certaines façons de faire. En tant que chef d’orchestre de l’équipe-école, les directions applaudissent les objectifs de valorisation centrée sur l’établissement. La réussite part de là, c’est là que les moyens, les ressources et les appuis doivent de toute urgence être dirigés. » En ce qui concerne les objectifs comme l’action précoce et continue auprès des 0-8 ans, le fait de fonder les décisions sur une approche scientifique et la valorisation de l’équipe-école, ils rejoignent tout à fait ce que les directions, directions adjointes et gestionnaires administratifs constatent au quotidien. Cependant, l’AMDES rappelle que dans ces matières, tout est question de moyens et de ressources. Or, particulièrement à Montréal, de nombreux défis viennent aggraver la situation dans les écoles, dont la pénurie de personnel, l’accueil des immigrants, les niveaux élevés de défavorisation et les poches de pauvreté, la vétusté des bâtiments, la lourdeur de certains processus, etc. Il faudra donc, au-delà de la politique annoncée aujourd’hui, s’assurer que les moyens appropriés soient mis en place. En ce sens, le comité de répartition des ressources qui débutera son travail dans les prochaines semaines devrait être mis à contribution, ce qui permettra aux directions d’établissement de participer aux décisions. À propos
SOURCE Association montréalaise des directions d’établissement scolaire |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Nécessité d’agir tôt, souci de donner une change égale et universelle à tous malgré leur différence, volonté de façonner un environnement sain et sécuritaire pour favoriser la réussite des jeunes et des adultes : assurément, le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, Sébastien Proulx, pose les pierres pour hisser le Québec parmi les sociétés les plus instruites au monde. Il le fait dans la continuité, en misant sur un réseau performant et sur un contingent d’acteurs qui font de la réussite éducative une mission quotidienne.
En prenant connaissance de la Politique de la réussite éducative dévoilée aujourd’hui, l’Association des directions générales des commissions scolaires (ADIGECS) juge que les cibles de diplomation et de réussite sont réalistes et réalisables, et qu’elles s’inscrivent en cohérence avec le chemin parcouru au cours des dernières années. « Après une vaste consultation, force est d’admettre que le ministre a entendu les préoccupations du réseau et qu’il se donne, lui aussi, les moyens de réussir. Tout en saluant plusieurs volets de la Politique, notamment la pertinence d’agir tôt, la nécessité de placer la communauté au cœur de la réussite de l’élève, le défi de la formation et du perfectionnement du personnel ou encore l’importance de l’apprentissage tout au long de la vie, nous réitérons l’importance de se donner du temps pour qu’on puisse implanter le changement et tirer un bilan de l’expérience », a commenté le président de l’ADIGECS, Éric Blackburn. DES CIBLES SUR 13 ANS Par ailleurs, l’Association fonde beaucoup d’espoir sur la création d’un Institut national d’excellence en éducation où pourront converger les meilleures pratiques éducatives. Dans le même esprit, l’ADIGECS invite le ministre à s’appuyer sur l’expertise des directions générales des commissions scolaires dans les chantiers de travail qui s’ouvriront et dans le déploiement des mesures inscrites dans la Politique. « C’est de cette manière, et grâce à une mobilisation sans précédent des acteurs, qu’on pourra atteindre les cibles qu’on se donne collectivement », a conclu M. Blackburn. À PROPOS DE L’ADIGECS
SOURCE Association des directeurs généraux des commissions scolaires (ADIGECS) |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – Plus de six mois après la tenue de la rencontre nationale qui s’est déroulée les 1er et 2 décembre 2016 et à quelques jours seulement de la fin de l’année scolaire, le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, dévoile aujourd’hui sa Politique de la réussite éducative. La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) estime que le moment choisi par le ministre est pour le moins révélateur de la place qu’il fait aux enseignantes et enseignants dans ce qu’il qualifie de « projet collectif ». Pourtant, les enseignantes et enseignants ainsi que leurs représentantes et représentants ont participé activement aux consultations formelles qui ont lieu l’automne dernier.
La FAE est d’avis que le ministre Proulx aurait pu faire preuve de plus de considération à l’endroit des enseignantes et enseignants et dévoiler sa Politique de la réussite éducative au mois d’août prochain, au moment où les établissements scolaires ouvriront leurs portes pour la nouvelle année scolaire. « Le ministre ne pouvait pas choisir pire moment pour procéder au dévoilement de sa politique. D’ici quelques jours, les établissements seront fermés pour la période estivale. Quel message le ministre cherche-t-il à envoyer aux profs et à leurs représentantes et représentants? » questionne Sylvain Mallette, président de la FAE. De plus, avant de se prononcer sur les choix faits par le ministre Proulx, la FAE consultera les enseignantes et enseignants. Cependant, cette consultation ne se tiendra pas avant la prochaine rentrée scolaire, en août prochain. « Les enseignantes et enseignants viennent tout juste d’administrer, de corriger puis de colliger les résultats obtenus par leurs élèves dans le cadre des épreuves imposées par le Ministère ou les commissions scolaires. Le ministre sait bien que la fin d’une année scolaire ne constitue pas un bon moment pour mener une opération de consultation auprès des profs. Nous prendrons donc le temps nécessaire pour savoir ce qu’ils pensent du plan du ministre, notamment en ce qui concerne les promesses faites en lien avec la reconnaissance et le respect de l’autonomie professionnelle », d’indiquer M. Mallette. Compte tenu de la nature des orientations retenues par le ministre Proulx et en utilisant le moyen le plus approprié, la FAE consultera les enseignantes et enseignants. « Une chose est claire, le ministre n’apprendra pas les résultats de cette consultation au détour d’un article de journal, comme ce fut le cas pour nous lorsque nous avons appris, le 19 juin dernier, l’existence d’un groupe de réflexion duquel le ministre nous a tenus à l’écart. Au moment que nous jugerons opportun, nous lui ferons savoir ce que pensent vraiment les profs », de conclure M. Mallette. À la demande du ministre Proulx, la FAE a accepté de le rencontrer le 27 juin prochain à ses bureaux de Québec. La FAE regroupe huit syndicats qui représentent plus de 34 000 enseignantes et enseignants (le tiers du personnel enseignant au Québec) du préscolaire, du primaire, du secondaire, du milieu carcéral, de la formation professionnelle et de l’éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que les 900 membres de l’Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE).
SOURCE Fédération autonome de l’enseignement (FAE) |
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QUÉBEC, le 21 juin 2017 /CNW Telbec/ – L’Association québécoise des cadres scolaires (AQCS) accueille favorablement la Politique de la réussite éducative présentée par le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, qui s’inscrit dans l’esprit des commentaires formulés lors de la vaste consultation tenue l’automne dernier.
En agissant efficacement dès la petite enfance, en se donnant un Institut d’excellence en éducation, en valorisant la profession d’enseignant, en assouplissant les mesures ciblées et en accompagnant les élèves et les enseignants, le ministre pave la voie à de meilleures conditions de réussite qui auront assurément une incidence positive sur les taux de réussite et de diplomation des élèves. L’AQCS se réjouit des nouvelles ressources spécialisées qui seront ajoutées au réseau, mais particulièrement celles qui seront greffées en formation professionnelle et en formation générale aux adultes, longtemps le parent pauvre d’un parcours qu’on cherche justement à valoriser. De plus, l’Association entend faire une lecture approfondie de la politique pour apprécier le nécessaire rapprochement entre les réseaux de la santé et de l’éducation destiné à favoriser une transition harmonieuse entre la petite enfance et le cycle primaire. « Élever la réussite éducative au rang de priorité nationale sous-tend que cet enjeu, névralgique pour le développement économique et social du Québec, transcende les intérêts partisans et les aléas économiques. On ne peut s’engager dans une ambitieuse politique de réussite éducative seulement lorsque les disponibilités budgétaires permettent des réinvestissements majeurs comme ceux qui sont confirmés aujourd’hui. Cela doit être une priorité de tous les instants, ralentissement économique ou pas », a commenté le nouveau président de l’AQCS, Rémi Asselin. Par ailleurs, l’AQCS souhaite que cette politique mobilisatrice et prenant appui sur les priorités du réseau et le bien-être des élèves soit apolitique. Pour atteindre ses objectifs, son déploiement doit perdurer jusqu’en 2030, au-delà des humeurs politiques et ministérielles. « Se donner une destination, c’est s’appuyer sur les données de la recherche et l’intervention précoce, pour éviter de changer continuellement de trajectoire. Nous souhaitons que ce ministre, qui insuffle dynamisme et stabilité, puisse maintenir le cap et qu’il continue de rester connecté sur les réalités et les préoccupations de ceux qui portent à bout de bras un réseau dont on peut être collectivement très fier », a ajouté M. Asselin. L’AQCS considère cette politique comme étant un levier supplémentaire pour contribuer à faire du Québec l’une des nations les plus éduquées au monde. Le ministre Proulx peut donc compter sur l’entière collaboration de l’AQCS pour la mettre en place dans les meilleurs délais. À propos de l’AQCS
SOURCE Association québécoise des cadres scolaires (AQCS) |