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Panel « edtech » de la #JIQ2017 : Et le changement, on l’initie comment?

À l’occasion de la #JIQ2017, des panélistes ont discuté du virage numérique en éducation et des défis des enseignants face au changement.

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À l’occasion de la #JIQ2017, un événement regroupant la communauté d’affaires et TI, des panélistes ont discuté du virage numérique en éducation et des défis des enseignants.

Suite d’hier.

Le Réseau Action TI organisait les 13 et 14 novembre son événement annuel, la JIQ, destiné au milieu des affaires en technologies de l’information (TI). Cette année, un volet était consacré à l’industrie du numérique en éducation, aussi appelée « edtech ». Pour l’occasion, un panel a permis d’échanger sur la place du numérique en éducation avec quelques 200 personnes dans la salle.

Le panel était animé par Carl Malartre, président de Scolab, l’entreprise derrière Netmath. M. Malartre est aussi président de la toute nouvelle Association EDTEQ, qui regroupe les entreprises oeuvrant dans le numérique éducatif au Québec. Les panélistes étaient :

 

Et le changement, on l’initie comment?

Si tous sont d’accord sur l’importance du numérique et de sa place – pourvue qu’elle soit réfléchie – à l’école, on se demande encore comment amener l’ensemble du corps enseignant à embrasser ce changement. En effet, il y a beaucoup de travail à faire. Mme Riley estime que « la “maitresse d’école” typique est celle qui est allée à l’école et qui a aimé ça. Elle reproduit le modèle qu’elle a connu encore aujourd’hui. »

Pour M. Goulet, la clé du changement passe par l’accompagnement des enseignants, et idéalement, directement dans leur classe. Pour Mme Riley, la contamination par les pairs fait son chemin aussi. « Il y a quelques années, explique-t-elle, j’étais la seule “extraterrestre” dans mon école à voir une plus-value au numérique. Maintenant, nous sommes plusieurs, et quand je me promène dans d’autres écoles, je sens ce véritable vent de changement, on est sur la bonne voie! ».

Sur Twitter, j’ai demandé à mes abonnés comment ils répondraient à cette question pour leur part. Voici quelques réponses reçues :

Et vous, vous dites quoi?

 

Pour une industrie numérique québécoise

La dernière question de cette heure de discussion bien remplie a été orientée vers l’industrie québécoise du numérique éducatif. M. Malartre a montré un portrait des entreprises qui oeuvraient dans ce secteur en 2007, alors moins d’une dizaine, puis comparé avec aujourd’hui, où on retrouve plus d’une cinquantaine d’entreprises et d’organismes de toutes tailles. Pour Shawn Young, la production de contenu numérique éducatif fait au Québec est un avantage majeur. « Ces contenus sont conformes au programme de formation de l’école québécoise, adaptés à notre culture. Et on le voit bien : les produits qui sortent du Québec reflètent notre avance pédagogique par rapport à ce qui se fait ailleurs, notamment aux États-Unis. »

Une partie des entreprises de l’écosystème du numérique éducatif au Québec.

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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