Les jeunes sont friands de médias sociaux et il semble que cet intérêt soit contagieux. En effet, de plus en plus de parents s’y trouvent aussi!
Environ 73 % des parents réaliseraient au moins une activité sur les médias sociaux par mois, contre 52 % pour ceux qui n’ont pas d’enfants, selon les résultats de l’étude NETendances 2011 du Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO). De tous les groupes d’âges, les 18 à 24 ans sont incontestablement ceux qui passent le plus de temps sur les médias sociaux avec une moyenne de 8,6 heures par semaine. Environ 92 % d’entre eux les utilisent au moins une fois par mois.
Enfants branchés
Les adolescents sont-ils aussi branchés que les jeunes adultes? L’étude du CEFRIO ne le dit pas puisqu’elle ne s’est intéressée qu’aux adultes. Toutefois, on peut penser que oui lorsque l’on regarde un sondage réalisé en juin auprès de 1200 jeunes Français. On y apprend notamment que 48 % des jeunes de 8 à 17 ans possèdent un profil Facebook… bien que le site soit interdit au moins de 13 ans! Chez les 13 ans et plus, 79 % ont un profil contre 18 % chez les plus jeunes, avec l’accord de leurs parents à 97 %!
Malgré tout, les réseaux sociaux demeurent un sujet dont les jeunes parlent peu avec les adultes. Environ 45 % n’en parlent pas avec leurs parents et 78 % n’abordent pas ce sujet avec leurs enseignants. Et quand ils en parlent, le sujet est parfois source de conflits. Selon le sondage, 18 % des jeunes se sont disputés avec leurs parents au sujet des médias sociaux, le plus souvent au sujet du temps qu’ils y passaient. Or, on remarque que lorsqu’ils se disent choqués par certains contenus, à peine 11 % en parlent avec leurs parents, mais ils le font plus facilement quand le sujet des réseaux sociaux est abordé en famille.
Quant aux « amitiés » Facebook, les enfants du primaire avaient en moyenne 70 amis. Un chiffre qui grimpe à 190 au collège et 260 au lycée. Environ la moitié des jeunes étant amis avec leurs parents et 21 % l’étant avec leur prof.
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Les médias sociaux font leur entrée dans les classes
Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.
Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une série d’événements sur l’intelligence artificielle en éducation du Réseau EdCan en partenariat avec l’École branchée, un webinaire du CRIFPE sur la mise à jour du Cadre de référence de la compétence numérique, et un festival numérique international, Barak@TIC 2025, pour la francophonie enseignante. Du côté du Québec, on découvre le Musée des médias des As de l’info, une communauté de pratique pour l’évaluation en CCQ, les Journées de la persévérance scolaire, et des ressources festives signées Alloprof et Curio. En vedette aussi : le Sommet pancanadien sur l’éducation artistique, une mise à jour d’Antidote et le Prix Roberval 2025. Bonne lecture!
Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.
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