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L’apprentissage de la frappe toujours nécessaire

Les jeunes sont plus branchés que jamais. Selon le CEFRIO, 91 % des jeunes de la génération « C » âgés de 12 à 24 ans avaient accès à Internet haute vitesse à la maison en 2008. Et c’est sans compter les nombreux outils, mobiles ou non, dont ils disposent. À les voir pianoter frénétiquement sur leur téléphone cellulaire pour s’envoyer des textos, on peut se demander s’il est bien utile de continuer de leur enseigner le bon vieux doigté. Il semblerait que oui.
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Les jeunes sont plus branchés que jamais. Selon le CEFRIO, 91 % des jeunes de la génération « C » âgés de 12 à 24 ans avaient accès à Internet haute vitesse à la maison en 2008. Et c’est sans compter les nombreux outils, mobiles ou non, dont ils disposent. À les voir pianoter frénétiquement sur leur téléphone cellulaire pour s’envoyer des textos, on peut se demander s’il est bien utile de continuer de leur enseigner le bon vieux doigté. Il semblerait que oui.

Si la machine à écrire a bel et bien été reléguée aux oubliettes, la nécessité de taper rapidement et avec précision, elle, est plus que jamais d’actualité. Évidemment, on ne peut pas s’attendre à ce qu’un élève de première année maîtrise parfaitement une méthode de frappe. Par contre, inviter tôt les enfants à utiliser leurs deux mains pour taper selon une technique appropriée permet d’éviter les « faux plis » si difficiles à faire disparaître, selon cet article d’Education World.

Le professeur Ron Owston, de l’Université de York en Ontario, a étudié la maîtrise de la frappe à l’ordinateur chez des enfants de 8 ans. Il a réalisé que ceux à qui on avait enseigné une méthode produisaient des écrits de qualité supérieure, plus longs, plus détaillés et plus complexes, selon cette entrevue accordée au magazine Today’s Parent.

Il existe sur la marché de nombreux logiciels pour l’apprentissage de la frappe. Certains sont vendus, d’autres gratuits. Au Québec, Tap’touche est utilisé dans plusieurs écoles, souvent en ligne à partir de portails tels qu’Édu-groupe. Hélène Losier de la Faculté des sciences de l’éducation du Centre universitaire de Moncton, au Nouveau-Brunswick, a étudié ce logiciel québécois. « Les observations faites tout au long de la recherche semblent indiquer que les élèves ayant reçu la formation en saisie de clavier étaient plus à l’aise et travaillaient plus rapidement lors de la rédaction du deuxième poème que le groupe n’ayant pas reçu la formation avec le logiciel Tap’Touche », cite-t-on sur le site de l’entreprise.

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