ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

L’anxiété de la rentrée au préscolaire

Votre enfant semble très peu motivée à aller à la « grande école » en septembre prochain. Comment l’aider à voir l’école positivement tout en réduisant l’anxiété qui accompagne son entrée scolaire ? Voici les conseils de Jocelyne Pouliot, spécialiste en relation d’aide à l’enfant.

Publié le :

Classé dans :

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. N'hésitez pas à nous écrire si vous en trouvez!

Votre enfant semble très peu motivée à aller à la « grande école » en septembre prochain. Comment l’aider à voir l’école positivement tout en réduisant l’anxiété qui accompagne son entrée scolaire ? Voici les conseils de Jocelyne Pouliot, spécialiste en relation d’aide à l’enfant.

1-Est-ce que votre enfant a déjà fréquenté un CPE ou une garderie en milieu familial ?

Souvent, l’entrée au préscolaire est plus facile pour l’enfant qui a connu ce genre d’encadrement. Il est déjà au courant de règlements semblables à ceux de l’école et retrouvera en plus certains amis de sa garderie dans sa classe.

2-Lisez à votre enfant des livres d’histoires sur l’entrée à la « grande école ». Votre enfant verra qu’il n’est pas le seul à craindre cette importante transition pourtant pleine de belles surprises. Aussi, prenez le temps de répondre à toutes ses questions pour la rassurer davantage.

3-Si la direction n’offrait pas de visite de l’école lors de l’inscription au printemps, contactez-les pour savoir s’il serait possible d’avoir une visite guidée de l’intérieur et de l’extérieur de l’école, des salles de classe, du gymnase, de la bibliothèque, de la garderie et aussi pour vous faire expliquer le déroulement d’une journée au préscolaire quelques jours avant la rentrée.

4-Essayez de toujours parler positivement de l’école. Discutez avec votre enfant de vos souvenirs et de vos activités préférées quand vous aviez à peu près son âge. Demandez à des petits voisins ou cousins plus âgés de lui parler de ce qu’ils aiment le plus à l’école. Évitez de discuter d’expériences personnelles plutôt négatives. Rappelez-vous que le fait de dénigrer l’école et le système scolaire devant votre enfant ne fera qu’augmenter son anxiété.

5-Impliquez votre enfant dans l’achat d’articles qui lui serviront dès la première journée d’école. (ex. sac d’école, sac à lunch, nouveaux vêtements, articles scolaires, etc.) Il aura sûrement hâte à la rentrée scolaire pour enfin essayer ses nouveaux articles malgré l’anxiété de séparation tout à fait normale lors d’une telle transition.

6- À partir du mois d’août, commencez à établir une bonne routine du sommeil. Puis, continuez à garder des heures de sommeil régulières car il sera très fatigué après ses journées d’école, surtout lors des premiers mois. Parfois, il aura besoin d’une sieste après sa journée à l’école. Tout à fait normal ! En début d’année, les enfants craignent souvent de s’endormir lors de la détente. Plus l’année avance, plus l’enfant se sent à l’aise de relaxer et même de s’endormir au besoin.

7-Si possible, accompagnez votre enfant la première journée d’école afin de la préparer en douceur. Puis, soyez présent(s) à la sortie pour recueillir ses premières impressions. Exprimez-lui votre joie devant son courage et le fait qu’il est maintenant un « grand ».

8-Gardez les salutations courtes pour lui envoyer le message que vous êtes convaincus que tout ira bien. Ceci permettra de diminuer l’anxiété de séparation et l’apparition de larmes. S’il y a pleurs et cris, partez quand même après vos salutations. L’enseignant prendra la relève pour la rassurer en compagnie des autres enfants moins anxieux.

9-Créez un rituel lors du départ. Par exemple, pour faciliter la transition, vous pouvez lui donner un bizou, lui faire un câlin et lui dire « Je t’aime ». Et vous partez en envoyant la main.

10-Évitez de partir sans que votre enfant ne s’en aperçoive. Sinon, elle risque d’être encore plus bouleversée par votre disparition.

11-Ne lui demandez surtout pas la permission de partir. S’il y a des jours plus difficiles, ne laissez pas ses pleurs changer votre routine à moins de raisons sérieuses. Dites-lui plutôt : « Salut! On se revoit après ta détente. Je t’aime fort ! ».

12- Si l’enfant n’a pas de grand frère ou de sœur pour l’accompagner à tous les jours, trouvez ensemble un(e) ami(e) qui habite sur la même rue ou qui est allé(e) à la même garderie. Vous pouvez vérifier en même temps s’il y a des amis qui iront à la même école et seront dans la même classe qu’elle. Ainsi, votre enfant se sentira moins seule lors des premiers jours de classe.

13- À tous les soirs, en examinant l’agenda de votre enfant, prenez des nouvelles de sa journée. Puis, permettez-lui de choisir un autocollant qu’elle placera sur un calendrier ou sur une affiche-napperon JE SUIS CAPABLE. Ensuite, ajoutez-y vos propres félicitations. À la fin de septembre, planifiez une petite fête en famille pour célébrer ses nombreux efforts afin de s’intégrer au milieu scolaire.

RÉSULTAT : Un enfant qui devient de plus en plus autonome. En développant sa capacité d’entrer en relation avec les autres, elle pourra mieux s’adapter et s’intégrer au monde scolaire. Ce sont des gains inestimables pour la confiance en soi et l’estime de soi.

Jocelyne Pouliot Bc.Éd. M.A.
RELATION D’AIDE À L’ENFANT
Rimouski, Québec
Je suis capable

À propos de l'auteur

École branchée
École branchée
L'École branchée, organisme à but non lucratif, est votre partenaire de développement professionnel en lien avec la compétence numérique en éducation. Nous croyons que l'éducation doit pouvoir bénéficier des avancées pédagogiques et technologiques actuelles pour mieux répondre aux besoins de plus en plus diversifiés des apprenants et favoriser leur réussite, aujourd'hui et pour toute leur vie. Nous y oeuvrons à travers nos services d'information professionnelle, de formation continue et de création d'outils pédagogiques.

Commentaires, reproduction de textes et usage de l'intelligence artificielle

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, X, Instagram, Bluesky ou LinkedIn.

Sauf dans les cas où la licence est expressément indiquée, il n'est pas permis de reproduire les articles de l'École branchée. Toute demande de reproduction doit être adressée directement à l'organisme.

Dans son processus éditorial, notre équipe fait appel à des technologies intégrant l'intelligence artificielle pour améliorer les textes, entre autres par la reformulation de passages, la révision linguistique, la traduction et la synthèse des idées. Tous les textes sont révisés par des humains avant leur publication.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'infolettre Hebdo mardi #Actu et vendredi #DevProf pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Faites briller vos projets pédagogiques et pratiques gagnantes!

Chaque histoire positive a le potentiel d'inspirer d'autres acteurs de l'éducation à innover pour améliorer la réussite éducative! L'École branchée vous offre ses pages pour faire circuler l'information dans le milieu scolaire, alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

À lire aussi

Amplifier sa voix grâce au rap : le potentiel éducatif de la culture hip-hop selon Webster

Dans le cadre de l’événement Parlons culture et éducation, organisé par la ville de Québec, Any Ndiaye, alias Webster, a exploré la richesse intellectuelle et éducative de la culture hip-hop. Le vétéran de la scène rap québécoise a montré comment cette culture peut devenir un vecteur d’expression et de créativité, même dans les milieux éducatifs.

Transformer les services complémentaires à l’ère du numérique : des pistes d’action essentielles

L’intégration du numérique dans la prestation des services complémentaires dans les centres de services scolaires (CSS) du Québec est devenue un impératif afin de garantir un meilleur accès à ceux-ci. Un rapport de recherche, dirigé par France Gravelle, professeure-chercheuse titulaire à l’Université du Québec à Montréal, met en lumière des stratégies, des réussites et des défis liés à ce changement essentiel pour répondre aux besoins des élèves à l’ère du numérique.

Semer l’avenir à tous les niveaux : Un projet numérique, collaboratif et écologique récompensé par un Prix CHAPO

Le projet Semer l’avenir à tous les niveaux, mis en place aux écoles Azrieli, à Montréal, a mobilisé les élèves de la maternelle à la 4ᵉ secondaire autour de la création d’une serre automatisée dans le cadre du programme éducatif de la Tomatosphère, soutenu par Parlons Science et l’Agence spatiale canadienne. Il a récemment été récompensé par un prix CHAPO, remis par l’AQUOPS.