À l’occasion du 2e congrès automnal d’IDÉE Éducation entrepreneuriale, en octobre 2019, nous avons rencontré Dominic Vézina, AVSEC au Collège Regina Assumpta, ainsi que Catherine et Noémie, élèves du même établissement, pour parler de leur grand projet entrepreneurial à saveur environnementale : le Pacte de l’école québécoise. Celui-ci invite les directions d’établissements à prendre des mesures concrètes pour limiter leur empreinte carbone.
Entrevue de Stéphanie Dionne, texte par Audrey Miller
Catherine et Noémie, élèves au Collège Regina Assumpta, une école secondaire privée de Montréal, font partie de l’équipe qui porte un grand projet entrepreneurial appelé le Pacte de l’école québécoise. Ce dernier invite les écoles, en ciblant particulièrement les directions, à s’engager formellement dans des actions visant à diminuer leur impact environnemental. Il vise aussi à sensibiliser les jeunes et la population aux changements climatiques. Au moment où nous les avons rencontrées, une cinquantaine d’écoles l’avait déjà signé. En date d’aujourd’hui, on parle de plus de 75, mobilisant environ 77 000 élèves!
À l’occasion du 2e congrès automnal d’IDÉE Éducation entrepreneuriale, tenu en octobre 2019 à Lévis, elles nous expliquent ce qu’est le Pacte et comment elles le mettent en œuvre dans leur établissement. Elles précisent notamment que ceux qui y adhèrent peuvent décider de mettre en place une variété d’initiatives parmi celles proposées, selon ce qui est à leur portée. Les quatre axes suivants sont proposés :
- Gouvernance scolaire (pour reconnaître ses responsabilités sociales et environnementales en tant qu’institution éducative);
- Enseignement et activités éducatives (pour promouvoir et encourager l’enseignement de contenus liés à l’environnement et diverses activités éducatives liées à l’écoresponsabilité et à l’écocitoyenneté);
- Infrastructure et ressources matérielles (pour intégrer et appliquer les principes et pratiques du développement durable dans la gestion de l’immeuble, de ses installations et des activités qui s’y tiennent);
- Partenariat avec la communauté (pour s’associer avec l’ensemble des partenaires de la communauté afin d’assurer une cohérence dans les interventions et le succès de la démarche).
L’objectif est d’initier, à partir de l’école, un changement durable qui rayonnera dans toute la communauté.
L’animateur de vie spirituelle et d’engagement communautaire (AVSEC) Dominic Vézina, l’un des initiateurs du Pacte de l’école québécoise, qui accompagne les élèves dans sa mise en oeuvre, ajoute que 50 000 élèves touchés par l’initiative, ça fait aussi 100 000 parents! « Si chaque école se mobilise autour d’un projet structurant comme celui-là, on est convaincus que les changements qu’on opère dans la vie de l’école, nécessairement, vont rejaillir sur la communauté. »
D’ailleurs, au moment d’écrire ces lignes, selon le site Web, plus d’1 300 000 personnes sont touchées de près ou de loin par ce Pacte!
Écoutez-les expliquer le tout plus en détails dans notre entrevue.