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Des entreprises s’allient pour protéger les enfants

En moyenne, les jeunes Européens commencent à utiliser Internet à sept ans. Malgré le minimum d’âge requis pour l’inscription aux réseaux sociaux, 38 % des jeunes de 9 à 12 ans avouent avoir un tel profil. À l’invitation de la Commission européenne, une coalition réunissant 28 entreprises a été mise sur pied afin de « mieux adapter l’internet aux besoins des enfants et le rendre plus sûr ».
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En moyenne, les jeunes Européens commencent à utiliser Internet à sept ans. Malgré le minimum d’âge requis pour l’inscription aux réseaux sociaux, 38 % des jeunes de 9 à 12 ans avouent avoir un tel profil. À l’invitation de la Commission européenne, une coalition réunissant 28 entreprises a été mise sur pied afin de « mieux adapter l’internet aux besoins des enfants et le rendre plus sûr ».

Leur déclaration d’intention (en anglais) prévoit que des actions seront mises en place rapidement au cours des prochains mois afin de mieux protéger les jeunes internautes. Les entreprises, parmi lesquelles on retrouve Apple, Facebook, Google, Microsoft et Nintendo, souhaitent notamment créer des outils permettant de signaler facilement des contenus et des contacts préjudiciables aux enfants. Elles veulent aussi fixer des paramètres de confidentialité qui tiennent compte des besoins des différents groupes d’âge. La classification des contenus en fonction de l’âge sera uniformisée et facilement compréhensible pour les parents. Les outils de contrôle parental seront plus facilement accessibles et la coalition entend en faire la promotion. Enfin, les entreprises souhaitent améliorer la coopération avec les services répressifs et être proactives pour retirer le matériel de pornographie juvénile du Net.

« Cette nouvelle coalition devrait permettre aux enfants, mais aussi à leurs parents, de disposer d’outils de protection transparents et cohérents, grâce auxquels ils pourront tirer le meilleur parti possible du monde en ligne. Les membres fondateurs de la coalition sont d’ores et déjà en pointe dans le domaine de la sécurité des enfants sur l’internet. En conjuguant nos efforts, nous imposerons la cadence à l’ensemble du secteur et réunirons les conditions idéales pour donner aux enfants une autonomie maximale lorsqu’ils sont en ligne », a indiqué Neelie Kroes, vice-présidente de la Commission européenne, dans un communiqué.

Bien que l’initiative soit européenne, elle aura très certainement des répercussions pour les jeunes internautes de ce côté-ci de l’Atlantique. L’automne dernier, un sondage réalisé par la Fondation Marie-Vincent et Cyberaide.ca révélait que 80 % des parents jugeaient qu’Internet était une source de danger en matière d’exploitation sexuelle des jeunes et que moins de 50 % abordaient la question avec leurs enfants. Les trois quarts des répondants n’utilisaient aucun logiciel de contrôle parental.

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