MONTRÉAL, le 2 mars 2015 /CNW/ – Environ 71 pour cent des jeunes au Canada déclarent fréquenter quelqu’un avant l’âge de 15 ans1. Alors que s’amorce la semaine de relâche pour une majorité de familles Québécoises, Jeunesse, J’écoute encourage les parents à prendre le temps de parler de relations saines avec leurs jeunes.
Près de 10 000 jeunes et adolescents communiquent avec Jeunesse, J’écoute chaque année pour obtenir de l’aide au sujet de leurs relations. Les parents et autres adultes proches peuvent jouer un rôle important dans le développement et le renforcement de la compréhension des relations saines, et notamment de la notion de consentement.
Comprendre le consentement
Le consentement ne concerne pas que la sexualité. Il s’agit d’enseigner aux jeunes à demander la permission, de leur inculquer le respect d’eux-mêmes et des autres, et de leur apprendre à fixer des limites. On devrait l’enseigner à tous les âges pour aider les jeunes à nouer des relations saines tout au long de leur vie.
« Je crois que je suis violente avec mon chum… Exemple: lui et moi on se retrouve seul dans ma chambre à se coller et il me demande de faire des choses et je ne veux pas alors il me force carrément à le faire (ou me tanner jusqu’à ce que je le fasse ou il dit ok je m’en vais alors je dis oui parce que je ne veux pas qu’il parte). Moi aussi je suis possessive mais des fois j’ai l’impression qu’il se sert de moi comme un objet… J’aimerais trouver une solution parce que je l’aime vraiment et je suis prête à changer pour qu’il m’aime sans que je sois possessive…»
– Message réel affiché sur jeunessejecoute.ca
« Quand on parle de relations intimes, il est essentiel de rappeler ceci aux jeunes : c’est toi qui décides ce avec quoi tu es à l’aise, et tu peux choisir de retirer ton consentement à tout moment », dit Andréanne Deschamps, Chef de l’équipe Clinique chez Jeunesse, J’écoute. « Si au départ tu donnes ton consentement, par exemple en disant “oui”, et qu’un peu plus tard tu décides que c’est “non”, alors ton ou ta partenaire doit respecter ton changement de décision. »
Des relations saines
Une des manières les plus efficaces pour les parents et tout autre adulte d’éduquer les jeunes autour d’eux à propos des relations saines est de donner le bon exemple dans leur comportement à eux :
- rester fidèle à soi-même;
- venir en aide aux autres;
- écouter activement;
- établir des rapports de confiance.
Il est important de se souvenir que ces facteurs s’appliquent à tous les types de relations, incluant celles qu’on a avec les amis, les enseignants, les mentors et les voisins.
Signaux d’alarme concernant une relation :
On estime qu’entre trente et cinquante pour cent des adolescents ont vécu une certaine forme d’agression physique dans au moins une relation amoureuse2.
« Les parents devraient se fier à leurs instincts quand il s’agit de la sécurité de leurs enfants », dit madame Deschamps. « Comme parent, vous pourriez commencer par demander : “Est-ce que tout va bien ?” et énumérer certaines choses que vous avez remarquées, comme des changements dans les habitudes de sommeil ou d’alimentation. Ces signes peuvent indiquer que votre enfant traverse un moment difficile. Les périodes un peu moi occupées comme la fin de semaine ou les vacances scolaires peuvent être un bon moment pour entamer ce genre de discussion. Même si le jeune ne veut pas en parler à ce moment précis, ça lui montre que vous vous intéressez à ce qui se passe dans sa vie et, avec un peu de chance, il saura que vous serez là quand il sera prêt à parler. »
Les intervenants de Jeunesse, J’écoute sont toujours là pour aider les jeunes de cinq à 20 ans à jeunessejecoute.ca ou au 1 800 668-6868.
Sources
1 Source : Statistique Canada, 2008 : http://www.statcan.gc.ca/pub/ |
2 Source : Masexualite.ca, 2011 : http://sexualityandu.ca/ |
À propos de Jeunesse, J’écoute
Jeunesse, J’écoute est un chef de file mondial canadien reconnu pour son expertise et son souci constant d’innovation. C’est le seul organisme destiné aux jeunes disponible 24/7, partout au Canada, fournissant un service professionnel de consultation et d’information. Depuis 1989, il offre aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes une bouée de sauvetage par l’entremise de son service gratuit, anonyme et confidentiel qui — la recherche le démontre — améliore grandement le bien-être mental des jeunes. Des jeunes en provenance de toutes les collectivités au pays communiquent avec les intervenants de Jeunesse, J’écoute par téléphone, clavardage et affichage Web et peuvent être orientés grâce à sa base de données regroupant 40 000 ressources communautaires locales. Les sites Internet et l’application Toujours à l’écoute de Jeunesse, J’écoute sont considérés comme des modèles à suivre par leurs concepts axés sur des jeux et outils thérapeutiques et des renseignements pertinents. Étant en contact permanent avec les jeunes, Jeunesse, J’écoute place la perspective de ceux-ci et l’amélioration de leur bien-être dans la société au cœur même de son travail. L’organisme amasse une portion importante de ses revenus auprès de membres de la communauté, de fondations et d’entreprises. Grâce à la générosité de ses donateurs, il est à l’écoute des 6,5 millions de jeunes Canadiens âgés de cinq à 20 ans, en français et en anglais.
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SOURCE Jeunesse, J’écoute