Réaliser ses devoirs en copiant des traductions de documents est maintenant plus risqué pour les élèves. La compagnie Turnitin vient de lancer une nouvelle technologie qui permet de détecter des contenus potentiellement plagiés après avoir été traduits.
Pour l’instant, on parle de documents qui auraient été traduits de l’anglais vers une autre langue. « Plus d’un milliard d’élèves apprennent l’anglais à travers le monde et leur niveau leur permet rapidement de très bien maîtriser cette langue entraînant une hausse des cas de plagiats traduits, mentionne Chris Caren, président et directeur général d’iParadigms dans un communiqué. Le traducteur de similitude est une réponse innovante à une demande très forte de nos clients internationaux qui cherchent à lutter contre le plagiat traduit et qui étaient jusqu’à présent à court de solutions. »
Turnitin possède une base de données colossale contenant plus de 17 milliards de pages Web, 200 millions de copies d’élèves et des dizaines de milliers de livres, revues et publications spécialisées. C’est en comparant les travaux avec celle-ci qu’il parvient à démasquer les copieurs.
L’annonce de cette nouvelle technologie multilingue risque de ne pas plaire aux étudiants qui avaient déjà protesté contre l’utilisation de cet outil. « Ils soulèvent le problème du respect de la propriété intellectuelle de leurs travaux, qui sont réutilisés à des fins commerciales par Turnitin, sans leur autorisation ni aucune forme de compensation », rapportait ZDNet.fr , il y a quelques années.
Néanmoins, l’outil jouit d’un appui important dans la communauté éducative. Il a récemment remporté le eSchool Media 2012 Readers’ Choice Award et le 2011 EdTech Digest Cool Tool Award.
À lire aussi :
Devoirs technos : les effets pervers
Turnitin : un outil pour se battre contre la culture du «copié-collé»