De victime à intimidateur
En troisième année, Simon (nom fictif) a changé d’école. Petit nouveau, il a subi différentes moqueries. En cinquième année, Il n’en pouvait plus. «Je me sentais triste, rejeté. J’étais toujours le dernier à être choisi dans une équipe », raconte-t-il. Il s’est mis à s’isoler de manière anormale et à réagir violemment. C’est ce qui a poussé sa mère et la direction de l’école à le questionner pour comprendre ce qui se passait et lui donner des trucs pour s’affirmer. L’école est aussi intervenue auprès des intimidateurs. En septembre, les agresseurs de Simon sont entrés au secondaire. Sa mère a cru que les mauvais jours étaient derrière eux. Erreur. Simon s’est mis à intimider les autres.