Martine Rioux

Lors du Symposium Élève Exposant IA, tenu en novembre 2025 à Ottawa, plus de 350 enseignants, directions et conseillers pédagogiques ont exploré comment intégrer l’intelligence artificielle sans perdre de vue l’essentiel : l’humain au cœur de l’apprentissage. Entre réflexions éthiques, initiatives concrètes et appels à la collaboration, l’événement a rappelé que l’IA, bien encadrée, peut enrichir la pratique enseignante, sans toutefois la remplacer.

Et si les élèves devenaient « architectes de leur IA »? C’est la proposition de Dominic Tremblay lors du dernier Symposium Élève Exposant IA. Comprendre les algorithmes, analyser les probabilités, créer des modèles ou entraîner des robots : autant de pistes pour transformer les élèves en créateurs technologiques plutôt qu’en simples utilisateurs.

À l’heure où les appels à interdire les réseaux sociaux pour les mineurs se multiplient, Claire Berlage, présidente du Conseil supérieur de l’Éducation aux médias (CSEM) de la Fédération Wallonie-Bruxelles, plaide pour une approche fondée sur le dialogue, la prévention… et la confiance.

Au Centre de services scolaire des Draveurs, en Outaouais, une série de formations destinées aux éducatrices en service de garde vise à intégrer le numérique de façon réfléchie, simple et ludique. De la citoyenneté numérique aux habiletés technologiques, en passant par l’expérimentation d’activités concrètes, l’objectif est de transformer les usages pour mieux soutenir le développement des jeunes. 

Le Centre de services scolaire du Val-des-Cerfs (CSSVDC) mène depuis deux ans un projet d’intégration de l’écriture numérique dans des classes du primaire et du secondaire. Initialement pensé comme un levier pour soutenir la révision et la correction des textes, le projet s’est rapidement élargi pour repenser l’ensemble de la démarche d’écriture… et ça fonctionne! « Les élèves ont davantage le goût d’écrire », nous confirme-t-on!

Au Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda, la programmation informatique prend une place de plus en plus importante dans le parcours scolaire des élèves. À compter de l’année 2025-2026, tous les élèves de 1re secondaire seront initiés à la programmation, dans le cadre d’activités conçues pour s’intégrer aux apprentissages de mathématiques.

Lors du colloque de l’École en réseau, Laurie Samson, enseignante en arts plastiques au Centre de services scolaire des Phares, a partagé son expérience de collaboration interclasse au secondaire. Forte de son rôle d’enseignante ressource à l’ÉER, elle a présenté des pratiques inspirantes pour faire évoluer les activités en arts au niveau secondaire.

Placer la culture au cœur de l’école, c’est donner du sens aux apprentissages et nourrir le plaisir d’apprendre. Lors du colloque de l’École en réseau 2025, le professeur Martin Lépine a invité le personnel enseignant à faire goûter la culture sous toutes ses formes aux élèves. Il propose pour cela un P.a.c.t.e. culturel, une approche concrète pour tisser des liens vivants entre culture et réussite éducative.

Le 26 septembre 2025, l’École en réseau (ÉER) a tenu son colloque annuel sous le thème : Quand l’information devient culture. Rassemblant des enseignantes et enseignants de tous les cycles, des conseillères et conseillers pédagogiques, ainsi que des partenaires culturels et numériques, cette journée a permis de réfléchir à la manière d’enrichir les pratiques d’enseignement grâce à la médiation culturelle et au développement de la culture informationnelle.

Au Centre de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV), la rétroaction occupe une place centrale dans le plan de développement professionnel du personnel, mis en œuvre depuis l’année scolaire 2022-2023. C’est dans ce contexte qu’est né le Salon de la rétroaction, un projet novateur qui vise à faire passer les enseignantes et enseignants de la théorie à la pratique, en leur offrant des exemples concrets et variés de rétroactions, numériques ou non.

Grâce à son rôle de leader pédagonumérique et aux formations de l’Académie des leaders, une enseignante de Saint-Martin a repensé sa façon d’évaluer en misant sur une rétroaction plus humaine, efficace… et numérique. Résultat : des élèves plus engagés et une pratique d’enseignement transformée.

L’an dernier au Québec, des élèves de 8 à 10 ans ont relevé un défi technologique et créatif d’envergure : concevoir un parcours de mini-golf interactif intégrant des micro:bits. Ce projet novateur est né de la communauté de pratique (CoP) Micro:bit, mise en place par l’École en réseau en collaboration avec le RÉCIT MST, qui a permis aux participants d’imaginer puis de concrétiser cette activité originale. On vous en dit plus!