L’Afrique n’est pas en reste lorsqu’il s’agit de technologie en éducation. En mai prochain, la Namibie sera l’hôte de la 8e conférence eLearning Africa. Pendant ce temps, l’organisme One Laptop per Child continue de distribuer des portables XO sur le continent, qui devrait voir les prix d’accès à Internet baisser grâce à de nouveaux câbles sous-marins.
L’accès à Internet est encore très difficile dans plusieurs pays africains. Il faut dire que les tarifs pour un abonnement sont parmi les plus élevés au monde alors que les revenus des habitants figurent parmi les plus bas.
Néanmoins, les technologies éducatives n’y sont pas totalement absentes. Du 29 au 31 mai prochain, la huitième Conférence eLearning Africa se déroulera à Windhoek, en Namibie, sous les thèmes tradition, changement et innovation. L’événement se décrit comme le « plus grand rassemblement consacré au développement des capacités dans le secteur de l’éducation et la formation renforcées par les technologies de l’information et des communications en Afrique ». Plus de 1500 participants sont attendus. On peut soumettre une proposition de conférence jusqu’au 11 janvier 2013.
Plusieurs initiatives en technologies éducatives voient le jour un peu partout en Afrique. Parmi celles-ci, l’organisme One Laptop per Child a distribué près de 127 000 ordinateurs portables XO à de jeunes élèves africains, dont 110 000 au Rwanda.
Bientôt plus d’internautes
Actuellement, moins de 1 % des ménages africains disposent d’un abonnement à Internet à la maison, nous rappelle Éric-Normand Thibeault, doctorant à l’Université Paris Descartes. La majorité des internautes naviguent dans le cyberespace à partir d’endroits publics, comme des cybercafés. Les pays les plus branchés sont ceux du Maghreb. D’ailleurs, c’est au Maroc que l’on retrouverait le plus d’internautes, avec un résident sur deux qui fréquente le Web.
Heureusement, l’accès à Internet devrait s’améliorer à court terme. La mise en service de nouveaux câbles sous-marins devrait permettre au minimum des baisses de prix évaluées entre 10 % et 20 % d’ici un an et demi, selon M. Thibeault.