Quel que soit le niveau scolaire, on constate que la langue de Molière donne du fil à retordre à bien des élèves. Maintenant, ils peuvent obtenir de l’aide de… Voltaire!
Les résultats en français des étudiants sont éloquents. À l’Université de Montréal, par exemple, seulement 62 % des étudiants en éducation ont réussi l’examen de français à leur première tentative, selon Le Soleil. En 2008-2009, plus de 17 % des cégépiens ont échoué à l’épreuve uniforme de français. Au secondaire, bon an mal an, les jeunes obtiennent en moyenne 73 % à leur examen final de français de secondaire 5. Le Projet Voltaire, qui vient tout juste de traverser l’Atlantique, pourrait les aider à s’améliorer.
Ce logiciel distribué par De Marque (éditeur de l’Infobourg) vise à aider l’utilisateur à se remettre à niveau en orthographe. Il a d’ailleurs été développé en partenariat avec plusieurs experts, dont Bruno Dewaele, champion du monde en orthographe.
La compagnie Woonoz prétend sur son site Internet qu’à peine une dizaine d’heures seraient nécessaires en moyenne pour atteindre un niveau correct. Au départ, l’utilisateur obtient un diagnostic de ses difficultés. Ensuite, il obtient un programme de remise à niveau personnalisé. Le principe est simple : des phrases sont soumises à l’utilisateur qui doit y déceler les erreurs. « Le parcours se met constamment à jour automatiquement pour rester calé sur votre rythme d’acquisition, et vous assurer une mémorisation rapide et durable des points clés », précise-t-on.
Depuis quelques années, le projet Voltaire est utilisé dans plusieurs universités françaises. « Au premier essai, les élèves ne maîtrisaient en moyenne que 44 % des difficultés qui leur étaient proposées contre 70 % au final », rapportait Paris Match, en 2009.
À lire aussi :
La FAE révise le programme de français