On discute aujourd’hui avec Jean-François Dion, conseiller pédagogique au Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien, qui nous parle de la télé scolaire, un projet qui mobilise déjà quinze écoles au sein du district.
texte par Alexane St-Amant
Les « Rendez-vous pédagogiques de l’École branchée » sont des entretiens en baladodiffusion avec des acteurs du milieu scolaire d’ici et d’ailleurs. Dans cet épisode, notre collaborateur (et idéateur du concept) Marc-André Girard s’entretient avec Jean-François Dion, Conseiller pédagogique au Conseil scolaire du district catholique de l’est ontarien.
Après huit ans d’enseignement, Jean-François Dion occupe aujourd’hui le poste de conseiller pédagogique en construction identitaire au Conseil scolaire du district catholique de l’Est ontarien. C’est lui qui est derrière le projet de télé scolaire qui, après à peine un an et demi d’existence, connaît déjà beaucoup de succès parmi les écoles du district.
Lors du premier Colloque Inspiration qui se déroulait le 23 novembre dernier à l’école élémentaire catholique St-Victor, les participants ont eu l’opportunité d’apprécier le projet de télé scolaire des jeunes. Dans une courte capsule vidéo diffusée en direct, deux enfants présentaient avec professionnalisme différents sujets tels que les prévisions météo, les activités de la journée et les objets perdus, pour n’en nommer que quelques-uns.
Réinventer les annonces du matin
Alors que plusieurs écoles exprimaient le désir d’avoir une radio scolaire, Jean-François s’est dit qu’avec les technologies actuelles, on pouvait aller encore plus loin en mettant en place une télé scolaire. Son idée était d’impliquer les jeunes afin qu’ils puissent présenter les annonces quotidiennes de façon plus intéressante que les habituels messages à l’interphone.
Chaque matin, c’est un travail d’équipe qui est accompli. Les journalistes se préparent et répètent leur texte avant de passer devant la caméra. De plus, une équipe de techniciens de douze ans s’activent pour que tout roule bien « sur le plateau ».
S’exprimer devant un auditoire… et dépasser les frontières!
À partir d’une chaîne YouTube, il est possible de diffuser du contenu vidéo en direct. L’école n’a pas besoin de faire de grands investissements. Selon Jean-François, 200$ peuvent suffire pour l’achat d’une caméra et d’un micro web.
« Au début on voyait ça petit et maintenant on a un auditoire. Les parents adorent voir ce qui se passe le matin. On a même des grands-parents qui regardent les annonces à partir de la Belgique! C’est ça qui est intéressant, il n’y a plus de frontières ».
Étant donné que les annonces sont diffusées en direct, les élèves se préparent davantage. Ils prennent le projet au sérieux et développent des compétences en communication.
Une volonté des écoles
Jean-François Dion tient absolument à ne faire aucune publicité pour ce projet, car pour lui, il est primordial que les écoles se joignent sur une base volontaire et qu’un enseignant soit prêt à s’impliquer.
Dans le futur, Jean-François aimerait créer des collaborations entre les quinze écoles qui participent au projet.
Twitter : @JeanFrancoDion
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