OTTAWA, le 21 juill. 2015 /CNW/ – Ce mercredi 22 juillet, deuxième journée du 7e Congrès mondial de l’Internationale de l’Éducation (IE) qui se tient à Ottawa jusqu’au 26 juillet, les congressistes discuteront du sous-financement de l’éducation publique qui amène des conséquences néfastes de privatisation et de commercialisation de la privatisation de l’enseignement public.
En conférence de presse, la présidente de l’IE, Susan Hopgood, et le secrétaire général, Fred van Leeuwen, ont ardemment soulevé l’inquiétante problématique du sous-financement de l’éducation dans le monde. « Nous devons soutenir la profession enseignante dans un monde où les méthodes standardisées et la commercialisation menacent la valeur de l’enseignement. L’éducation est un droit et elle doit être accessible afin de donner à tous les enfants la même chance d’apprendre », a soulevé ce dernier. En guise de solution proposée, la présidente Hopgood a affirmé « qu’il est possible de rassembler 100 milliards de dollars en s’attaquant à l’évasion fiscale. Ce montant pourrait contribuer à scolariser chaque enfant et à atteindre les objectifs de développement à l’échelle mondiale ».
Soulignons que c’est la première fois que le Canada accueille le Congrès de l’IE. Quelque 2 000 personnes déléguées, observatrices et invitées des quatre coins du monde sont présents pour échanger et élaborer ensemble des stratégies syndicales afin de promouvoir l’accessibilité et la qualité de l’éducation pour tous, partout sur la planète.
Calendrier des événements EI: http://www.ei-ie.org/congress7/theprogramme/fullprogramme
Site Web du Congrès de l’IE : www.ei-ie.org/congress7/fr/
SOURCE Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants