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La technologie en classe : quelques défis au collégial

Les jeunes fréquentant le cégep sont majoritairement branchés, mais l’intégration de la technologie dans les cours comporte encore des défis, montre une étude réalisée le printemps dernier par des chercheurs de l’Université de Montréal et des HEC auprès de plus de 30 000 cégépiens.
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Les jeunes fréquentant le cégep sont majoritairement branchés, mais l’intégration de la technologie dans les cours comporte encore des défis, montre une étude réalisée le printemps dernier par des chercheurs de l’Université de Montréal et des HEC auprès de plus de 30 000 cégépiens.

Selon les données recueillies, 86 % des répondants possèdent un téléphone cellulaire et 76 % un ordinateur portable. Toutefois, ils sont respectivement 71 % et 47 % à les utiliser à l’école. « Dans les entrevues, ceux-ci expliquent que l’ordinateur est trop lourd, qu’ils ont peur du bris ou du vol, ou que des ordinateurs sont disponibles à l’école. Ils soulignent par ailleurs que les enseignants ne leur permettent généralement pas d’utiliser leur portable en classe », écrivent les chercheurs.

D’ailleurs, une majorité des jeunes est d’accord avec l’interdiction d’utiliser ces outils en classe parce qu’ils les jugent distrayants. Les trois quarts ont déjà envoyé un texto durant un cours, 47 % ont posté un statut Facebook et 43 % envoyé un courriel! Une habitude qui ne commence pas au collégial. En effet, selon une autre étude, les jeunes de 13 à 17 ans enverraient en moyenne 3300 textos par mois, dont plusieurs en classe! « Entre un accès universel en classe et l’interdiction formelle d’utiliser ces appareils, il existe peut-être des solutions mitoyennes qui passent par une utilisation ciblée et encadrée, en support aux fonctions d’apprentissage plutôt qu’en compétition avec elles, notent les chercheurs. Ces éléments seraient à considérer dans la formation des enseignants et des étudiants. » D’autant que les technologies ont un impact positif sur la motivation des jeunes.

Une page pour la classe sur Facebook, le réseau social favori des jeunes? Elle existe probablement déjà sans que l’enseignant y soit invité. « Le fait qu’on y retrouve des collaborations entre étudiants est peut-être positif compte tenu des efforts qui sont souvent faits dans les cours pour engendrer de telles collaborations, commentent les chercheurs. Cependant, cela soulève certaines préoccupations quant au plagiat. De plus, le fait que dans plusieurs cas des groupes Facebook sont créés pour des cours sans que l’enseignant y soit invité ou soit au courant de leur existence suscite tout de même un questionnement. »

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