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Au 29e colloque de l’AQUOPS, les responsables du Service national du RÉCIT du domaine de l’univers social ont convié les enseignants à une réflexion sur les utilisations pédagogiques du tableau blanc interactif. Leur vision se différencie des idées traditionnellement reçues. Comment exploiter toutes les possibilités de la page blanche offerte par ce périphérique?
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Au 29e colloque de l’AQUOPS, les responsables du Service national du RÉCIT du domaine de l’univers social ont convié les enseignants à une réflexion sur les utilisations pédagogiques du tableau blanc interactif. Leur vision se différencie des idées traditionnellement reçues. Comment exploiter toutes les possibilités de la page blanche offerte par ce périphérique?

Steve Quirion et Alexandre Lanoix, vous l’aurez deviné, ont présenté leur diaporama sur TBI. Ils y sont allés sans flafla : quelques mots, quelques dessins, mais beaucoup de contenus et de réflexions. Leur présentation était à l’image de ce qu’on peut réaliser à l’aide de cette technologie.

« On répète que le TBI est un point de convergence dans la classe et qu’il est un facteur de motivation. Par contre, nous croyons que l’effet nouveauté ne peut pas durer très longtemps s’il est lié uniquement à la machine », affirment-ils.

Plusieurs des enseignants présents n’avaient pas encore de tableau blanc interactif dans leur classe, mais cela ne saurait tarder. « Monsieur Charest vous en a promis un l’an prochain? », plaisante l’animateur qui a su, tout au long de l’atelier, diriger l’attention sur les applications pédagogiques de l’outil plutôt que sur le périphérique lui-même.

En effet, monsieur Quirion, conseiller pédagogique TIC, avoue que le TBI ne s’intègre pas si naturellement que ça dans la pratique enseignante. Monsieur Lanoix complète en disant qu’eux-mêmes se font des « rush » pour se pratiquer et devenir plus à l’aise avec les manipulations nécessaires pour bien utiliser le tableau et le logiciel qui l’accompagne. Leurs séances de pratique ont porté leurs fruits quand ils ont habilement conçu plusieurs tableaux à partir de simples pages blanches devant les soixante enseignants participants.

« Nous croyons que les outils d’édition plutôt rudimentaires fournis avec le TBI permettent de le transformer rapidement en espace libre pour la création, soutiennent-ils. Pendant que vous faites le travail en discutant avec les élèves, les connexions se font de leur côté. Et vous ne passez pas des heures à préparer du contenu qui sera consommé en quelques minutes ».

Ainsi, ils ont démontré que la tâche intellectuelle est tout à fait différente si on utilise une feuille lignée, un réseau conceptuel préalablement esquissé ou une page blanche pour décrire un concept tel que celui de l’industrialisation. L’apprentissage ne se fait pas de manière linéaire ou de manière démonstrative puisque le matériel est construit au fur et à mesure que la leçon se déroule. Les animateurs ont dessiné des formes qui sont devenues des objets, mettant ainsi en évidence la facilité de concevoir un organigramme à l’aide d’un stylet, plutôt que d’utiliser un logiciel tel que Cmap tools.

Toujours en partant de la page blanche, ils ont mis l’accent sur plusieurs techniques utiles à l’étude du domaine de l’univers social. Ainsi, ils ont aisément créé des croquis à l’aide des formes automatiques, des outils de dessin et des outils de clonage disponibles dans NoteBook, ActiveInspire ou Sankoré, le seul logiciel libre pour les TBI. Ils ont conçu des cartes géographiques personnalisées à l’aide des outils de dessin et de capture d’écran. Ils ont suggéré la pertinence d’utiliser ScribbleMaps, Google Maps et de Google Maps Street View pour tracer des cartes et les grandes lignes d’une civilisation. Ils se sont aussi servi des différents outils disponibles dans les logiciels qui accompagnent les TBI pour analyser des images et des textes de même que pour construire des concepts ou faire de la veille médiatique (connaissez-vous Newseum?).

Bref, messieurs Quirion et Lanoix ont tenté de répondre à tout ce que les enseignants ont toujours voulu savoir sur le TBI en univers social sans jamais oser le demander. « L’interactivité n’est pas dans le tableau, concluent-ils. Elle est entre l’élève, le prof et le TBI. Il faut passer le “micro”. L’enseignant partage désormais son “show” ».

Pour consulter le diaporama présenté lors de cet atelier

Pour consulter le dossier « Le tableau blanc, c’est plus qu’un TBI » (et évaluer votre utilisation du TBI)

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