Selon le ministère de l’Éducation, cette réforme est une réponse directe à l’évolution des habitudes de consommation des jeunes. « Les élèves passent en moyenne 3-4 heures par jour à faire défiler des vidéos de quelques secondes sur leurs téléphones. Nous avons décidé de transformer cette réalité en atout éducatif », explique un porte-parole ministériel.
Désormais, les cours de mathématiques, de français ou encore de sciences devront inclure des vidéos de 30 à 90 secondes, inspirées des formats populaires, comme les Reels et les Shorts, sur TikTok, Instagram et YouTube. Des comptes dédiés à la publication de ces vidéos seront créés par le ministère afin d’envahir les plateformes de ce contenu pédagogique.
Un apprentissage adapté aux nouvelles générations
Le ministère précise que cette directive ne vise pas à remplacer l’enseignement traditionnel, mais à l’enrichir en exploitant des formats adaptés aux habitudes des élèves. Ainsi, les enseignants n’auront d’autres choix que de réinventer leurs pratiques pédagogiques pour transmettre leurs notions en format résumé et accrocheur.
Par exemple, un enseignant de physique pourrait expliquer la relativité restreinte en une capsule avec effets spéciaux et musique entrainante. En français, l’analyse d’un texte littéraire pourrait se faire à travers une tendance virale, comme un lip-sync d’un passage de Molière.
Une formation obligatoire pour les enseignants
Pour accompagner cette transition, un guide pédagogique sera publié au cours des prochains mois et une formation de 15 heures sera imposée à tous les enseignants. Le programme comprendra des modules sur le montage vidéo express, l’optimisation des algorithmes pour la viralité pédagogique, ainsi que l’art de captiver l’auditoire en moins de 10 secondes.
Certains enseignants saluent cette initiative. « Enfin une pédagogie qui parle aux jeunes! J’ai déjà commencé à faire mes capsules en dansant pour expliquer les conjugaisons », s’enthousiasme une enseignante de français.
D’autres, en revanche, restent sceptiques. « Comment expliquer une équation différentielle en moins d’une minute sans réduire la complexité du concept? », s’interroge un enseignant de mathématiques.
Viralité et influence
Dans le cadre de cette réforme, la viralité de capsules produites sera prise en compte par le ministère. Chaque vidéo devra générer un minimum d’interactions (« j’aime », partages, commentaires positifs) pour être considérée comme valide aux yeux du ministère et demeurer en ligne.
Par ailleurs, une reconnaissance officielle du statut d’enseignant-influenceur est à l’étude, avec la possibilité d’intégrer des partenariats pédagogiques avec des créateurs de contenu éducatif reconnus.
Enfin, une rumeur laisse entendre que les prochains examens pourraient se dérouler sous forme de défis vidéo où les élèves devront expliquer un concept en 30 secondes chrono. Mais ne vous inquiétez pas… c’est juste un poisson d’avril ! 🎣
Joyeux 1er avril!






