Google a présenté il y a quelques semaines une impressionnante mise à jour de son site Web Timelapse, qui permet de voir l’évolution de la planète à partir de milliers de photos prises entre 1984 et aujourd’hui.
Timelapse a l’allure familière de Google Earth. On y entre le nom d’une ville (ou même une adresse précise) et on y est immédiatement dirigé comme à vol d’oiseau. Sauf que dans ce cas, on peut aussi constater l’évolution de la vue au cours des trente dernières années grâce à une animation — qu’il est possible de ralentir ou de mettre en pause (et même d’avancer/reculer image par image avec les flèches du clavier). Une sélection d’une trentaine de lieux où les changements sont particulièrement impressionnants est également présentée au bas de la fenêtre, juste sous la ligne du temps.
Timelapse est un outil extraordinaire pour permettre aux élèves de prendre conscience des impacts du développement économique sur l’environnement et de l’ampleur des changements qui peuvent survenir à l’échelle d’une génération.
Il est également possible de faire une expérience semblable avec des lieux encore plus familiers aux élèves : à partir de lieux importants de leur ville, de leur village, de leur quartier ou d’endroits qu’ils ont déjà visités.
Il s’agit pour cela d’utiliser une fonction méconnue de Google Streetview, qui permet (pour plusieurs villes) de remonter dans le temps à partir de photographies prises à la hauteur des yeux plutôt qu’à vol d’oiseau.
Pour ce faire, on se rend d’abord sur Google Maps. On indique l’adresse du lieu qu’on souhaite explorer [1], puis on glisse le petit bonhomme jaune situé dans le coin inférieur sur la carte [2] sur l’endroit précis qu’on désire voir [3]. Google nous présente alors les images les plus récentes dont il dispose pour cet endroit.
Ensuite, on utilise la section qui est dans le coin supérieur gauche [4] pour voir les images du même lieu au fil des ans. Pour la ville de Québec, on peut ainsi remonter le cours du temps jusqu’en 2009 [5].
Ci-dessus, les environs de l’école secondaire de Rochebelle, à Québec, qui ont beaucoup changé au cours des sept dernières années, comme on peut aisément le constater…
Et on peut évidemment circuler dans les images… presque comme si on y était!
Lors du plus récent congrès de l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Josée Lévesque, gestionnaire du développement communautaire et de la vie-carrière au District scolaire francophone Sud (DSFS) du Nouveau-Brunswick, a animé un atelier intitulé « L’apprentissage expérientiel : un levier puissant pour une école au cœur de sa communauté ». On vous partage nos notes!
Début octobre, le congrès annuel de l’ACELF a réuni à Markham, en Ontario, une communauté éducative francophone engagée, venue de partout au Canada. L’événement a offert un espace de rencontre, de réflexion et d’inspiration, où jeunes, enseignants et professionnels ont exploré des pratiques innovantes, célébré leur langue et partagé leur fierté identitaire. Voici un aperçu de l’énergie qu’il y avait dans « l’ère ».
En complément de nos articles d’actualité complets, voici une nouvelle édition des Édubrèves pour faire le tour, en un clin d’œil, de ce qui bouge dans le monde de l’éducation! Au menu : un parcours immersif pour découvrir des métiers d’avenir, des appels à propositions et des événements à ne pas manquer, sans oublier une foule de ressources pour repenser les pratiques pédagogiques, soutenir le bien-être, dynamiser l’apprentissage et nourrir la réflexion sur le numérique à l’école… et bien plus!
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