par Margarida Romero, professeure à l’Université Laval
Les personnes qui enseignent à nos enfants constituent l’une des clés de la réussite scolaire, notamment à l’école primaire et secondaire. L’«effet enseignant» a été bien identifié dans différentes études internationales, et certains pays ont tout misé pour donner aux enseignantes et aux enseignants une position privilégiée à l’école et au sein de la société.
La plupart du temps, les enseignants mettent à profit leur expertise dans la discrétion des salles de classe. Parmi les occasions de les voir à l’œuvre, on compte le Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER), dont la 4e édition se tenait récemment à l’école secondaire Cardinal-Roy de Québec. En plus de réunir des enseignants et d’autres acteurs éducatifs autour de la thématique de la créativité, lors d’ateliers et de conférences, le REFER a fait une large place à la présentation de projets de classes et à celle des gagnants des concours de twittérature et de vulgarisation scientifique. Cette année encore, les élèves ont fait preuve de sérieux, d’un grand sens de l’initiative et de beaucoup de créativité (numérique). Pour cela, ils ont bénéficié de la complicité des enseignants qui ont su leur donner la marge créative nécessaire pour leur permettre de démontrer leur potentiel. Des enseignants qui ont agi en propulseurs et non en maîtres du jeu. Des événements comme le REFER ou l’AQUOPS montrent à quel point les enseignants peuvent faire une différence par la manière dont ils accompagnent leurs élèves. Quand ils développent pleinement leurs compétences professionnelles, les enseignants sont les superhéros du système éducatif. Ils peuvent contribuer à développer le potentiel de chaque élève, le goût d’apprendre tout au long de la vie et même un rapport critique et créatif au monde (créattitude).
Enseigner, ce n’est pas un jeu d’enfant
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