Par Marie Eve Painchaud, BA ès art, étudiante en Éducation aux adultes
Les technologies ont apporté une rapidité de traitement et de transmission de l’information, entraînant des transformations importantes dans le domaine de la connaissance et du savoir, et, par conséquent, dans la manière d’enseigner. Le domaine des technologies en éducation fait face à certains défis et suscite des interrogations sur les impacts socio-éducatifs qui en découlent.
Les technologies ont permis le stockage numérique de l’information ainsi que l’accès à une variété d’outils de communication et à une multitude de ressources via Internet qui permet de rejoindre les étudiants en tout temps et en tout lieu. Par le biais de diverses applications, il permet d’obtenir des réponses rapides aux questions que les apprenants se posent. La facilité d’accès à des outils de communication technologiques (tels que les téléphones mobiles), et ce, dès un très jeune âge, a engendré de nouveaux défis. Ces outils doivent être utilisés dans une démarche pédagogique qui permet d’apprendre en étant conscient des efforts que ça nécessite.
Notre société prône des valeurs d’équité, de justice et d’égalité. Les intervenants en éducation agissent comme des passeurs de nos valeurs sociales et demeurent des acteurs essentiels dans le développement de ces attitudes. La technologie (ex. Classe virtuelle à distance) peut être mise au service de l’idéal de l’égalité des chances en permettant à des élèves de vivre une expérience scolaire plus riche que celle qu’ils auraient connue autrement (ex. Enseignement non disponible dans leur environnement). L’objectif est d’améliorer l’environnement éducatif en proposant des activités diversifiées, fondées sur des échanges, et favorisant ainsi une amélioration des résultats scolaires. Cela permet une plus grande variété dans les situations d’apprentissage et les interactions entre élèves. Elle soutient les enseignants dans la collaboration à des projets interclasses, contribuant ainsi à enrichir et diversifier l’environnement d’apprentissage numérique.
Dans un souci éthique, il est également important d’aborder d’autres formes d’inégalité pouvant surgir dans l’utilisation des technologies, telles que celles liées à l’origine sociale ou ethnique, au genre ou aux moyens financiers des apprenants. Le principe d’égalité des chances consiste à favoriser les populations qui ne disposent pas des mêmes chances de développement social, par des mesures réduisant les écarts liés au milieu d’origine. Notre système éducatif doit aider à améliorer l’accessibilité, la qualité et le coût. Le meilleur moyen reste que l’apprenant utilise une technologie qu’il possède déjà. La technologie n’a pas besoin d’être sophistiquée pour être efficace pédagogiquement. L’important est la manière dont l’apprenant utilise cette technologie. Les meilleures technologies sont celles qui sont faciles à utiliser et qui ne dépendent pas de la disponibilité de techniciens. Ainsi, il n’est pas nécessaire d’avoir la technologie la plus sophistiquée et la plus coûteuse pour obtenir une efficacité pédagogique.
Le rapport aux technologies varie fortement au sein d’un même groupe d’âge. Les institutions éducatives doivent s’adapter à l’arrivée des nouvelles générations d’apprenants natifs du numérique en intégrant les technologies.
Les technologies en éducation ne doivent pas être abordées uniquement dans un contexte éducatif ; elles doivent être analysées en prenant en compte le contexte socioculturel. Les technologies font désormais partie intégrante de nos vies. Tous les acteurs de l’enseignement, de près ou de loin, doivent reconnaître leur utilité et fournir des efforts pour faciliter leur utilisation.
L’harmonie entre l’humain et la technologie devient un levier stratégique pour répondre aux enjeux de notre société et construire un avenir éducatif équitable et inclusif.
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