Par Renée Belhumeur, Isabelle Chartrand-Dubois, Thierry Djungu-Sungu et Chantal Picard du Consortium d’apprentissage virtuel de l’Ontario (CAVLFO)
Au Consortium d’apprentissage virtuel de l’Ontario (CAVLFO), nous venons de nous lancer dans un monde, celui du jeu vidéo. C’est tout un nouveau processus pour notre équipe. On vous explique comment nous voulons rendre plus intéressant, plus attrayant et plus efficace l’apprentissage par la ludification. Cette approche permet de renforcer l’implication, la motivation et l’intérêt des élèves qui suivent des cours en ligne à leur rythme. Voyons comment nous comptons y arriver!
Le CAVLFO a le mandat de développer et d’offrir des cours en ligne à tous les élèves des écoles secondaires francophones de l’Ontario. Les cours en ligne doivent être stimulants, motivants et interactifs pour que les élèves consolident la matière et leurs apprentissages. Alors, pourquoi ne pas jouer en classe? Nous avons décidé d’intégrer des jeux vidéo dans certains cours, en commençant avec les cours de sciences et d’introduction à la psychologie, à la sociologie et l’anthropologie.
Le CAVLFO a demandé conseil à un expert du domaine, Jason Lepine, dirigeant d’XPGaming, qui a pris le temps d’expliquer le processus de développement de jeux vidéo. Il est devenu notre coach.
Plus nous découvrons cet univers, plus nous remarquons des similitudes entre le monde de l’enseignement et le monde du jeu. La créativité, l’adaptabilité et la personnalisation sont toutes des composantes du jeu et de la salle de classe. Grâce à notre participation au XPGaming Developer Summit en avril dernier, nous avons pu échanger avec une douzaine de studios de création.
Nous avons sollicité des soumissions pour le studio qui créerait des jeux sur mesure pour nous. Nous en avons reçu dix-huit au total… Le choix n’a pas été évident, mais nous avons sélectionné deux studios distincts qui nous ont épatés par leur savoir-faire et leur approche innovante : Relish et Affordance Studios. Ces entreprises partagent notre désir de rendre l’apprentissage ludique et stimulant. Pour eux, c’est un tout nouveau chapitre qui s’écrit… le milieu éducatif secondaire franco-ontarien.
Pour bien faire les choses, nous suivrons les standards de l’industrie, qui inclut une période de validation et de test. Le CAVLFO se rendra dans plusieurs écoles secondaires avec les studios Affordance et Relish dans le but d’aller chercher l’avis des élèves sur bien des aspects des jeux créées (la jouabilité, la personnalisation, les visuels, l’interactivité, etc.). Il faut que les jeux mènent à un apprentissage en profondeur, qu’ils gardent l’élève motivé à assimiler des concepts et à développer des compétences tout en respectant son bien-être.
Nous n’en sommes qu’à nos débuts, mais nous sommes emballés par cette nouvelle aventure. Grâce à nos partenariats, nous comptons bien atteindre les objectifs suivants : apprendre via la ludification, inclure la voix des élèves dans la validation, faire découvrir l’industrie du jeu vidéo.
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Derrière le geste banal de faire défiler des flux d’actualités se cache un phénomène nommé le « défilement anxiogène », ou « doomscrolling ». Cette habitude numérique, qui fait l’objet de cet article de La Conversation, décrit notre tendance à plonger dans un flot ininterrompu de nouvelles négatives. Un mot qui éclaire autant nos biais cognitifs que notre rapport aux technologies… et qui nous invite à reprendre le contrôle de notre attention.
Voici vos #Édubrèves cette semaine! Au menu : une série d’événements sur l’intelligence artificielle en éducation du Réseau EdCan en partenariat avec l’École branchée, un webinaire du CRIFPE sur la mise à jour du Cadre de référence de la compétence numérique, et un festival numérique international, Barak@TIC 2025, pour la francophonie enseignante. Du côté du Québec, on découvre le Musée des médias des As de l’info, une communauté de pratique pour l’évaluation en CCQ, les Journées de la persévérance scolaire, et des ressources festives signées Alloprof et Curio. En vedette aussi : le Sommet pancanadien sur l’éducation artistique, une mise à jour d’Antidote et le Prix Roberval 2025. Bonne lecture!
Et si programmer, c’était simplement apprendre à penser autrement? Avec son ton bienveillant et ses exemples du quotidien, cet enseignant montre que derrière chaque action — préparer un café, suivre une recette, résoudre un problème — se cache déjà un algorithme. Son objectif : apprivoiser la programmation et donner à chacun, enseignant ou non, le goût d’explorer la logique qui guide nos gestes.
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