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Bien qu’ils soient populaires auprès des étudiants canadiens, six étudiants sur dix considèrent l’utilisation d’outils d’IA générative comme de la tricherie

Communiqué - Selon un récent sondage de KPMG au Canada, les étudiants Canadiens recherchent davantage lignes directrices sur l'utilisation de l'IA générative. Ils croient déjà que la maîtrise de cet IA devient une compétence essentielle pour l'avenir. Des statistiques intéressantes ressortent du sondage.

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Communiqué – Selon un récent sondage de KPMG au Canada, les étudiants recherchent davantage de ressources et de lignes directrices sur l’IA générative, qui selon eux devient une compétence essentielle pour l’avenir.

Bon nombre des étudiants de 18 ans et plus à travers le Canada utiliseront l’intelligence artificielle (IA) générative dans leurs recherches, articles et même pour leurs examens, créant ainsi des dilemmes éthiques, des préoccupations en matière de protection de la confidentialité, mais aussi des possibilités pour les éducateurs et les étudiants, selon une recherche récente de KPMG au Canada.

Plus de la moitié (52 %) des étudiants canadiens de 18 ans et plus sondés par KPMG utilisent l’IA générative pour les aider dans leurs travaux scolaires, même si 60 % d’entre eux estiment que son utilisation constitue de la tricherie, selon les résultats.

Près de neuf étudiants sur dix disent avoir vu la qualité de leurs travaux scolaires s’améliorer après avoir utilisé l’IA générative, et près de 70 % disent que leurs notes se sont améliorées. Quatre répondants sur cinq (81 %) pensent que l’utilisation d’outils d’IA générative deviendra une compétence essentielle pour l’avenir, un peu comme le codage l’est devenu, et 72 % veulent des cours sur la façon d’utiliser ces outils plus efficacement.

« La popularité croissante de ces outils exerce une forte pression sur les éducateurs et les établissements d’enseignement pour qu’ils élaborent et communiquent rapidement des principes directeurs et des garde-corps sur la façon dont ils devraient être utilisés. Mais le dilemme est de savoir où tracer la ligne », affirme C.J. James, associée et leader nationale en Éducation, KPMG au Canada. « Avec tant d’étudiants qui ont l’impression de tricher quand ils prétendent que le contenu généré par l’IA est leur propre œuvre originale, c’est un gros problème. Les éducateurs devront apprendre à connaître l’IA et les étudiants doivent savoir ce qu’on attend d’eux. »

« Compte tenu de la demande claire des étudiants d’apprendre les meilleures pratiques en matière d’IA générative, les éducateurs et les établissements d’enseignement ont la possibilité d’élargir leur programme d’études en offrant des cours, notamment sur l’éthique en matière d’IA », a déclaré Mme James.

« Si les éducateurs peuvent offrir plus de cours sur l’IA générative, cela aidera les étudiants à acquérir les compétences dont ils ont besoin pour l’utiliser correctement, de façon responsable et efficace, tant à l’école que dans leur carrière professionnelle », explique-t-elle.

Principales conclusions du sondage :

  • 52 % des étudiants canadiens utilisent l’IA générative pour les aider dans leurs travaux scolaires.
  • 60 % des étudiants qui utilisent l’IA générative pour leur travail scolaire estiment que son utilisation constitue de la tricherie.
  • Près de 9 étudiants sur 10 (87 %) affirment que l’IA générative a amélioré la qualité de leurs travaux scolaires.
  • 68 % disent que leurs notes se sont améliorées après l’utilisation de l’IA générative.
  • 81 % pensent que tous les élèves devraient apprendre à utiliser des outils d’IA générative, de la même façon que le codage est devenu une compétence cruciale.
  • 72 % veulent plus de cours sur la façon d’utiliser l’IA générative et un pourcentage égal (72 %) veulent que leurs éducateurs utilisent l’IA générative en classe pour améliorer le processus d’apprentissage éducatif.
  • 76 % disent que plus ils utilisent l’IA générative, plus ils sont emballés par son potentiel.
  • 65 % disent que plus ils utilisent l’IA générative, plus ils s’inquiètent de ce dont elle est capable.
  • Seulement 14 % étaient fortement d’accord pour dire que leurs éducateurs utilisent l’IA générative en classe (p. ex., créer de nouveaux documents d’enseignement, générer des questions ou des plans d’étude personnalisés, créer des jeux et des simulations, fournir une rétroaction personnalisée en temps réel, etc.).

Éliminer les ambiguïtés

Les étudiants utilisent principalement l’IA générative pour la génération d’idées (70 %), la recherche (55 %) et la rédaction de dissertations ou de rapports (39 %). 14 % disent utiliser ces outils pour des tests ou des examens. Près de 70 % des répondants admettent toujours ou parfois que le contenu généré par l’IA est leur propre œuvre originale. De plus, ils ne valident pas systématiquement l’exactitude du contenu généré par l’IA, seulement 37 % d’entre eux disant qu’ils font toujours une vérification des faits.

« À peine le tiers (36 %) des étudiants disent à leurs éducateurs qu’ils utilisent des outils d’IA générative, et la plupart d’entre eux ne savent pas quelles sont les politiques de leur école ou s’il y a même des répercussions à les utiliser », déclare Mme James. « Les établissements d’enseignement doivent avoir des politiques claires sur l’IA responsable qui définissent ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Cela éliminera la zone grise pour les élèves sur la façon dont ils peuvent ou s’ils peuvent utiliser l’IA générative dans leur travail scolaire. »

Autres constatations :

  • 33 % des étudiants qui utilisent l’IA générative disent qu’elle leur fait économiser 1 à 2 heures de travail scolaire par semaine; 28 % disent qu’elle leur fait économiser 3 à 5 heures de travail scolaire.
  • Certains affirment toujours (23 %) et d’autres parfois (46 %) que le contenu généré par l’IA est leur propre œuvre originale; moins du tiers (31 %) n’ont jamais affirmé que le contenu généré par l’IA était leur propre contenu original.
  • 37 % vérifient toujours l’exactitude des informations des outils d’IA générative produites à partir de leurs requêtes ou messages; 58 % vérifient parfois l’exactitude; et les 5 % restants ne vérifient jamais l’exactitude.
  • Seulement 36 % disent que leurs éducateurs savent qu’ils utilisent l’IA générative pour leur travail scolaire; 35 % disent qu’ils ne sont pas transparents et 29 % disent qu’ils ne sont pas certains si leur enseignant sait qu’ils l’utilisent.
  • 57 % craignent être attrapés pour leur utilisation de l’IA générative.
  • 63 % ne sont au courant d’aucun contrôle sur leur utilisation de l’IA générative de leur école.
  • 38 % disent que leur école a mis en œuvre ou prévoit mettre en œuvre des mesures disciplinaires (p. ex., expulsion ou suspension).

À propos de l’enquête sur l’adoption de l’IA générative au Canada de KPMG :

KPMG a sondé 5 140 Canadiens (âgés de 18 ans et plus) du 17 au 29 mai 2023 en utilisant la plateforme de recherche en ligne Methodify de Sago pour évaluer l’adoption et l’utilisation de l’IA générative. L’enquête comprenait 222 étudiants fréquentant un établissement d’enseignement universitaire, collégial, professionnel ou secondaire. 46 % des utilisateurs d’IA générative sont des étudiants universitaires; 28 % sont au collège, 13 % sont au secondaire, 8 % sont des étudiants de troisième cycle ou à temps partiel et 5 % sont dans une école technique, de métiers ou professionnelle.

La recherche a révélé que beaucoup plus d’étudiants que de professionnels employés ont adopté l’IA générative (52 % comparativement à 19 %, respectivement).

En juin, KPMG a lancé son premier indice d’adoption de l’IA générative, une mesure pondérée ayant une note maximale de 100 pour indiquer l’adoption de masse. L’indice initial est de 11,9, ce qui met en lumière l’explosion rapide de la popularité des outils dans les six mois suivant leur publication.

Source : Communiqué de presse de KPMG Canada

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