La perspective de se mesurer à d’autres jeunes ou de mettre la main sur un prix peut pousser certains élèves à fournir un effort supplémentaire.
Festival de robotique
Parmi les nombreux concours destinés aux élèves, le premier Festival de robotique qui s’est déroulé à Montréal ce printemps a remporté tout un succès. Plus de 1800 jeunes de 67 écoles ont participé aux différentes compétitions où la programmation de robots était à l’honneur. La compétition s’adresse aux élèves de 9 à 18 ans, mais des plus jeunes ont aussi exposé leur création lors de l’événement. Dans le cadre du projet, des enseignants ont été formés. Des mentors et des experts ont aussi donné un coup de pouce aux jeunes. Plusieurs partenaires, dont de grandes entreprises, appuient le projet. Plus d’un million $ ont ainsi permis de financer les programmes de robotique dans les écoles et l’organisation du festival.
À l’école du Grand-Héron, à LaSalle, des classes régulières de deuxième et cinquième année ont été jumelées avec des groupes d’adaptation scolaire afin de programmer des robots. « Au début, les élèves se sentaient incapables d’arriver à construire et programmer des robots. Mais ils ont constaté qu’ils pouvaient le faire et en sont sortis grandis. Ils ont davantage confiance en eux, constate Marie-Ève Turcotte, enseignante de deuxième année. Les enfants sont aussi plus motivés, surtout ceux qui ont des difficultés d’adaptation. Pour une fois, ils vivent du succès et non un échec. »
Cliquez pour moi
Depuis quelques années, le concours Cliquez pour moi est aussi fort populaire et plus simple! Tant les élèves du primaire que ceux du secondaire sont invités à participer. Ils doivent soumettre sur le site une proposition pour améliorer concrètement une situation qui les préoccupe, que ce soit dans leur communauté ou à l’international. La proposition doit comprendre un texte argumentatif, un slogan et une pancarte et être déposée sur le site du concours. Ensuite, les enfants peuvent en débattre et finalement voter pour leur proposition favorite parmi la sélection du jury. Le tout se déroule en ligne.
Histoires collectives
Écrire une histoire avec le « père d’Amos Daragon », Bryan Perro? Voilà ce que proposait l’Association canadienne d’éducation de langue française aux jeunes l’hiver dernier. Les élèves du primaire et du secondaire devaient poursuivre des histoires dont l’introduction avait été rédigée par un écrivain connu. Tout ce qu’il faut, ce sont des ordinateurs avec un traitement de texte et une connexion Internet pour l’envoi du document. Un seul texte par classe est admis. En tout, le concours comportait trois étapes de rédaction et tous les textes étaient publiés en ligne. Quelque 210 classes y ont participé. La prochaine édition du concours débutera en octobre!