Il y a 20 ans, le Nunavut se joignait officiellement à la Confédération canadienne en tant que territoire. Le Canada procédait alors à une troisième refonte au nord de sa carte, après les Territoires du Nord-Ouest en 1870 et le Yukon en 1898.
« Le 1er avril 1999, la carte du Canada était redessinée pour créer le Nunavut et permettre aux Inuits de reprendre le contrôle de leur vie, de leur destin. Mais 20 ans plus tard, le territoire navigue entre espoir et désespoir, au point de provoquer une profonde réflexion. »
Source : Radio-Canada, 1er avril 2019
Le Nunavut est issu de la moitié des Territoires du Nord-Ouest et inclut la plupart des îles de l’Arctique. Sa population est composée à 85% d’Inuits qui, depuis maintenant 20 ans, vit avec la promesse de jours meilleurs. C’est que la création de ce nouveau territoire a suscité beaucoup d’espoir pour ce peuple aux prises avec de graves problèmes sociaux. Mais, force est de constater qu’après toutes ces années, de nombreux questionnements demeurent et la situation semble de plus en plus insatisfaisante aux yeux de la population.
« Quand je regarde autour de moi, je vois davantage de pauvreté qu’avant la création du Nunavut. Ce n’est pas normal. »
« 20 ans plus tard, ça ne correspond pas à la vision des négociateurs qui ont travaillé si dur et sacrifié leur vie pour réaliser le Nunavut. »
Source : Radio-Canada, 1er avril 2019
Avec près de 50% de sa population qui se situe entre 0 et 24 ans, une contestation s’installe chez les jeunes voulant conserver un équilibre entre tradition et modernité, tout en préservant leur identité culturelle.
« Il se trouve de plus en plus d’Inuits pour dire que le gouvernement ne répond pas à leurs besoins. Au centre de leurs préoccupations : l’emploi, la langue et l’éducation. »
Source : Radio-Canada, 1er avril 2019