Un guide d’Annik Gilbert
Longtemps critiqué par la norme sociale, le tatouage s’est taillé une place de choix dans les sociétés occidentales au cours de la dernière décennie. Devant l’ampleur du phénomène au Canada (20% des gens sont tatoués), de plus en plus de ressources sont accessibles pour aider la population à faire les bons choix et à prendre les précautions nécessaires, que ce soit avant, pendant ou après un nouveau tatouage. Par contre, aucune norme stricte n’est mise en place pour le moment relativement à l’encre utilisée pour tatouer si ce n’est que la réglementation générale sur les cosmétiques de Santé Canada. En ce sens, un reportage a été diffusé récemment à propos des dangers potentiels des encres de tatouage; bien qu’aucun lien direct n’ait encore été fait entre encre de tatouage et cancer, plusieurs experts s’inquiètent de la présence de substances toxiques dans ces produits…
«Est-ce suffisant de respecter la réglementation sur les cosmétiques, comme le dit Santé Canada? « Je ne pense pas », répond Daniel Barolet, parce qu’un cosmétique est appliqué sur la peau et une encre de tatouage est appliquée dans la peau, alors c’est deux réglementations qui devraient être complètement différentes. »
«La plupart des encres viennent des États-Unis, d’autres sont d’origine asiatique. Elles ne font l’objet d’aucun contrôle, d’aucune analyse ou tests cliniques.»
«Au Québec, les autorités de santé publique se soucient plutôt des risques liés à l’hygiène et l’utilisation des aiguilles, de façon à éviter allergies ou infections.»
Radio-Canada, 21 septembre 2018