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Que contient le budget 2023-2024 du Québec concernant l’éducation et les technologies?

L’École branchée a feuilleté (numériquement) pour vous le budget 2023-2024 pour le Québec déposé hier par le ministre des Finances, Éric Girard. Voici ce que nous avons repéré qui concerne principalement l’éducation et le numérique.

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L’École branchée a feuilleté (numériquement) pour vous le budget 2023-2024 pour le Québec déposé hier par le ministre des Finances, Éric Girard. Voici ce que nous avons repéré qui concerne principalement l’éducation et le numérique.

Après l’annonce d’importantes baisses d’impôts pour les particuliers, l’éducation figure au deuxième rang des priorités budgétaires du gouvernement du Québec, sous le titre « Développer le plein potentiel des jeunes ». 

L’éducation a été, et continue d’être, la pierre angulaire du développement de notre société. Le gouvernement fait de l’éducation sa grande priorité. 

L’action du gouvernement s’articulera plus particulièrement autour des grandes orientations suivantes pour accroître la réussite éducative : 

  • revaloriser l’enseignement du français, de la lecture et des mathématiques; 
  • offrir plus de projets particuliers et les rendre plus accessibles; 
  • investir dans la formation professionnelle; 
  • soutenir les enseignantes et les enseignants; 
  • favoriser la diplomation en enseignement supérieur. 

Dans le cadre du budget 2023-2024, des investissements de 2,3 milliards de dollars sont prévus sur six ans pour développer le potentiel des jeunes, soit : 

  • 1,5 milliard de dollars pour aider les jeunes à réussir; 
  • 88 millions de dollars pour faire bouger les Québécois; 
  • 717 millions de dollars pour favoriser l’accès, la persévérance et la diplomation aux études supérieures. 

Rehausser le niveau de littératie et de numératie des jeunes

« Les effets négatifs de la pandémie ont entraîné un déclin des compétences, principalement en matière de littératie chez les jeunes. L’apprentissage du français constitue un atout tout au long de la vie des élèves. Il représente un véhicule d’apprentissage au service de toutes les disciplines et donc, un tremplin vers la diplomation. »

Le gouvernement met donc en place les actions suivantes : 

  • un soutien pour les élèves qui rencontrent des difficultés en français par la mise en place d’une plateforme de tutorat; 
  • l’ajout de conseillers pédagogiques qui accompagneront les enseignants du primaire et du secondaire; 
  • l’ajout d’œuvres littéraires dans les écoles, notamment par l’achat de livres québécois par les enseignants; 
  • un soutien financier pour développer le goût de la lecture des élèves. 

Améliorer la performance du réseau scolaire

« L’amélioration de la performance de l’ensemble du système éducatif du Québec passe par l’utilisation des données au service de l’apprentissage ainsi que le potentiel offert par le numérique. Il est important d’en exploiter toutes les possibilités au bénéfice de la réussite des élèves et d’une meilleure gestion du système éducatif québécois. 

Celui-ci doit également reposer sur un réseau scolaire efficient, favorisant le partage de ressources et le regroupement des services, de même que sur une gouvernance scolaire agile, laquelle se traduit par un réseau et un ministère performants. »

Dans le cadre du budget 2023-2024, des investissements de 173,7 millions de dollars sont prévus d’ici à 2027-2028 pour soutenir l’accès aux données et la transformation numérique dans le réseau de l’éducation. 

Le gouvernement souhaite plus particulièrement valoriser les données en éducation pour permettre à l’ensemble des intervenants de prendre des décisions mieux éclairées. Des investissements seront destinés à la gestion numérique du réseau. Ces investissements permettront notamment la migration du réseau vers l’infonuagique ainsi que le renforcement de la posture en matière de cybersécurité. Le ministère de l’Éducation travaillera aussi « à la mise en place d’un nouveau modèle de gestion axé sur le suivi de la performance pédagogique du système éducatif ». 

Finalement, « la poursuite du virage numérique à l’école offre aux jeunes de nouvelles façons d’apprendre, de communiquer, de partager, de créer et de collaborer ». 

En vrac

  • Le développement d’une offre de services éducatifs complémentaires en ligne auprès des élèves présentant des difficultés et de leurs parents.
  • Des investissements pour favoriser le partage de ressources et de services dans les organismes scolaires, notamment pour le développement d’outils, de webinaires, de formations et de guides. 
  • La poursuite du projet pilote d’aides à la classe au primaire, en plus de doubler le nombre d’établissements qui expérimentent ce projet, passant de 100 à 200.
  • Des investissements pour que les centres de formation professionnelle disposent d’équipements technologiques suivant l’évolution des outils utilisés sur le marché du travail.
  • L’élaboration d’un passeport culturel numérique pour les jeunes afin de leur permettre d’accéder à des biens et services culturels québécois à un coût avantageux et d’être ainsi davantage en contact avec la culture québécoise. 
  • L’implantation progressive du programme Culture et citoyenneté québécoise à partir de la rentrée scolaire 2023-2024. (voir l’article de Daphné Dion-Viens dans Le Journal de Québec)

« Des services d’éducation de qualité contribuent à l’enrichissement collectif du Québec. L’objectif de notre gouvernement est d’offrir à nos jeunes un parcours éducatif à la hauteur de leur potentiel. Nous investissons afin qu’ils aient tous les outils nécessaires pour accomplir leurs ambitions. »

Eric Girard, ministre des Finances et ministre responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise

En complément : 

Communiqué de presse – Pour investir dans le potentiel des jeunes. 

Section C du budget – Volet Éducation

À propos de l'auteur

Martine Rioux
Martine Rioux
Après des études en communication publique, Martine a été journaliste pour différentes publications, avant de poursuivre sa carrière comme conseillère en communications interactives chez La Capitale, groupe financier, puis chez Québec numérique, organisme dont elle a pris la direction générale avant de faire le saut comme conseillère politique au cabinet du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale. Elle est aujourd'hui rédactrice en chef adjointe et chargée de projets spéciaux à l'École branchée. Son rêve : que chacun ait accès à la technologie et puisse l'utiliser comme outil d’apprentissage et d’ouverture sur le monde.

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