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Idées et ressources pour apprendre en bougeant!

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Voilà le thème d’une récente causerie « #eduprof » tenue le 18 novembre dernier, qui visait à partager entre collègues des trucs pour intégrer l’activité physique en classe sur une base quotidienne.

Les causeries #eduprof sont une série d’échanges sur un thème donné qui se vivent entre enseignants sur Twitter, généralement les mercredis à 21h. Chaque semaine, un thème différent est abordé.

Pour le thème « Apprendre en bougeant », cinq questions ont été lancées aux participants pour guider la discussion :
1- Quels bienfaits ou avantages voyez-vous à intégrer les activités physiques à l’organisation de la classe?
2- Comment intégrez-vous des activités ou routines actives à votre classe?
3- Quels sont vos idées ou trucs pour apprendre en bougeant en français?
4- Quels sont vos idées ou trucs pour apprendre en bougeant en mathématiques?
5- Vos meilleurs liens, ressources à partager, personnes à suivre?

Un condensé des échanges rassemblés par l’animatrice de la soirée, Sylvianne Parent (@sylviannep), orthopédagogue au 1er cycle du primaire, est disponible grâce à l’outil en ligne Storify.

Parmi les idées véhiculées :
– avoir un vélo stationnaire dans la classe pour permettre à ceux qui en ont envie de bouger;
– faire 10 minutes de « Jean dit… » pour « recharger les batteries »;
– bouger/danser pour illustrer les translations, rotation, etc.;
– compter les kilomètres parcourus au vélo stationnaire pour étudier les fractions;
– jouer au mot musical : des mots fréquents indiqués sur un cercle, on tourne autour au son de la musique. À son arrêt, chacun lit le mot en face de lui;
– danser et chanter une règle;
– faire des courses à relais pour épeler ou classer des mots, sauter en épelant;
– au gymnase, disperser des lettres, crier une syllabe ou un mot, laisser les élèves courir et former le mot dans leur cerceau;
– se lancer une balle en se posant des questions sur la conjugaison;
– sortir à l’extérieur prendre des photos pour s’inspirer dans les écrits libres;
– faire des suites logiques avec des positions (assis, debout, penché, etc.) modélisées par des pictogrammes.

Les bienfaits de bouger, tels que constatés par les enseignants :
– calmer ou réveiller et recentrer les élèves;
– améliorer la concentration;
– canaliser l’énergie;
– créer un lien fort avec les élèves en étant à l’écoute de leurs besoins.

Des ressources :
GoNoodle : une série de « brain breaks », de courtes activités qui permettent de bouger de façon ludique. Bien que la ressource (gratuite) soit en anglais, les enseignants qui l’utilisent indiquent que cela ne pause pas problème.
Osmo : un système qui permet d’interagir avec l’iPad à partir d’objets réels à manipuler à travers différentes activités éducatives.
– La dictée active de Stéphane Côté.
130 idées pour bouger en classe, par Kino Québec.

Les ressources ont aussi été rassemblées sur un mur Padlet. Un autre superbe exemple d’utilisation de Twitter à des fins de développement professionnels!

Près de 70 % des Québécois utilisent le mobile et le web pour communiquer

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QUÉBEC, le 11 nov. 2015 /CNW Telbec/ – La communication des adultes québécois avec leurs proches passe de plus en plus par le Web et le mobile et ce, au détriment du téléphone fixe, dont l’usage est en perte de vitesse. En 2015, près de 70 % des adultes communiquent avec leurs famille et amis à l’aide d’appareils mobiles ou d’outils sur Internet, une proportion qui grimpe à 83 % chez les 18 à 44 ans. Ce volet de l’enquête NETendances dresse le portrait des modes de communication utilisés par les adultes québécois pour communiquer avec leurs proches en 2015.

Faits saillants

  • Même s’il demeure le mode de communication le plus utilisé, le téléphone fixe perd du terrain. Alors qu’en 2012 il était le principal choix de 87,8 % des adultes, cette proportion décline à 76,4 % en 2015, le niveau le plus bas mesuré par le CEFRIO.
  • Les communications sur mobile (appels et textos) et par des outils présents sur Internet (courriels, messagerie intégrée aux réseaux sociaux, vidéoconférence, etc.) atteignent de nouveaux sommets car ils sont utilisés par près de 70 % des adultes québécois (69,2 % et 68,5 % précisément).
  • L’âge est un facteur déterminant dans les choix des modes de communication. Les 18-44 ans utilisent d’avantage le mobile (82,8 %) et les outils accessibles sur Internet (82,6 %). Chez les 45 ans et plus, ces taux avoisinent 60 %, alors que le téléphone fixe est l’outil le plus utilisé pour 84,1 % d’entre eux.
  • L’utilisation d’appareils mobiles comme principal mode de communication varie d’une région du Québec à l’autre. On compte plus d’adultes utilisant le mobile dans la grande région de Montréal (75,8 %) contre 69,2 % en moyenne. Les régions du Centre du Québec (53,4 %) et de l’Est du Québec (62,0 %) sont celles où le mobile est le moins utilisé. L’utilisation du téléphone fixe y est en contrepartie plus élevée que la moyenne.
  • La messagerie intégrée aux réseaux sociaux est le moyen le plus utilisé pour communiquer par écrit chez les 18 à 34 ans : 77,1 % d’entre eux l’utilisent, plus que le courriel (52,5%) et le clavardage (42,7 %). Chez les 35 ans et plus, c’est tout le contraire. Le courriel est pour eux le principal mode de communication écrite (54,8 %), suivi de la messagerie intégrée aux médias sociaux (37,1 %) et du clavardage (18,3 %). Tous âges confondus, la messagerie intégrée aux plateformes sociales a gagné pas moins de 10 points de pourcentage en seulement un an.


« La popularité des réseaux sociaux, l’accès aux appareils mobiles et à Internet influencent directement les modes de communication que privilégient les Québécois. En 2015, près de 7 adultes sur 10 communiquent entre eux à partir d’appareils mobiles ou par Internet, au détriment du téléphone fixe, » a déclaré Claire Bourget, directrice principale, recherche marketing au CEFRIO.

Les résultats détaillés, graphiques, tableaux, données sociodémographiques et notes méthodologiques peuvent être consultés en ligne : http://cefr.io/v6n5.

À propos de NETendances 2015
L’enquête NETendances du CEFRIO dresse depuis 15 ans un portrait intégré et actualisé des grandes tendances en matière d’utilisation d’Internet et du numérique au Québec. NETendances 2015 a été réalisée grâce au soutien financier du Mouvement des caisses Desjardins, de l’Office québécois de la langue française et du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, sans oublier la collaboration de BIP – Bureau d’interviewers professionnels pour la collecte de données.

À propos du CEFRIO
Depuis plus de 25 ans, le CEFRIO accompagne les organisations publiques et privées dans la transformation de leurs processus et pratiques d’affaires par l’appropriation et l’utilisation du numérique. Organisme membre de QuébecInnove, le CEFRIO est mandaté par le gouvernement du Québec afin de contribuer à l’avancement de la société québécoise par le numérique. Il recherche, expérimente, enquête et fait connaître les usages du numérique dans tous les volets de la société. Son action s’appuie sur une équipe expérimentée, un réseau de quelques 80 chercheurs associés et invités ainsi que l’engagement de près de 150 membres.

 

SOURCE Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO)

Dernière semaine pour soumettre un atelier à l’édition 2016 du REFER, foyer de Québec

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La 3e édition du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) aura lieu les 17 et 18 mars prochains. Soumettez votre proposition d’atelier pour le foyer d’activités principal de Québec!

La date limite est le 27 novembre 2015. La semaine suivante, les animateurs seront avisés si leur atelier est retenu ou non, à la suite d’une sélection par un comité. Attention : les décisions seront finales sans appel.

Les animateurs des ateliers sélectionnés (1 par atelier) seront inscrits gratuitement à toutes les activités de l’événement à Québec!

 

Rappel :

Les ateliers sont d’une durée de 75 minutes et seront présentés les jeudi 17 mars et vendredi 18 mars en après-midi. Le concept suggéré est une présentation de 30 à 40 minutes suivie d’une période d’échanges entre les participants.

INTENTION DES ATELIERS
Les organisateurs privilégieront les ateliers en lien avec les TIC, dont l’intention pédagogique justifiant l’utilisation des TIC se retrouve au premier plan. Les TIC permettant à l’élève de réaliser la tâche et/ou à l’enseignant de poursuivre son développement professionnel.

AXES du REFER
Axe 1 : Des outils pour apprendre et apprendre à enseigner
Ateliers d’exploration, mains sur les touches, tablettes, réseaux sociaux, TNI, etc.

Axe 2 : Innovations pédagogiques et technologiques
Web 2.0, Classe inversée, apprentissage mobile, réseaux sociaux, leur potentiel et leurs implications pour l’évolution et le renouvellement de l’axe enseignement/apprentissage.

Axe 3 : Des expériences et des actions
Partage de situations d’enseignement-apprentissage faisant intervenir les TIC (audio, vidéo, REL, etc.)

Axe 4 : Quelle école pour la vie?
Partages, réflexions et solutions reliées au leadership et aux enjeux de gestion des organisations

Favoriser le développement professionnel des enseignants grâce à la vidéo

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L’utilisation de vidéo pour l’apprentissage est de plus en plus répandue. On peut également en profiter pour l’utiliser à des fins de développement professionnel! Voici comment deux spécialistes américaines conçoivent la chose.

Lors d’une récente séance de clavardage organisée par Education Week, Candice Meyers, fondatrice de Teaching Channel et consultante en médias interactifs chez Districts, Foundations and Educational Publishers, et Misty Mitchel, spécialiste des médias et des technologies éducatives à la Hudson Middle School au Texas, ont mis en lumière des stratégies utilisant la vidéo pour favoriser le développement professionnel chez les enseignants.

Selon ces deux professionnelles, il n’est pas suffisant de présenter une vidéo à regarder. Grâce aux nouveaux outils disponibles, on peut maintenant facilement concevoir ses propres vidéos, les modifier et les mettre en ligne grâce à des plateforme très performantes comme EduCanon, Zaption, Screen O Matic ou Google Form. Cette pratique aurait pour effet de rendre la formation plus efficace, selon Meyers et Mitchel, particulièrement lorsqu’on insère des questions dans une vidéo, laisse des pauses pour susciter la réflexion ou encore intègre des liens utiles que les gens en formation pourront consulter. On peut aussi recueillir les réponses des apprenants qui ont consulté la vidéo.

Quelques recherches sur l’utilisation de vidéos à des fins de développement professionnel chez les enseignants montrent que ces derniers arrivent plus facilement grâce à ce médium à identifier les bonnes et moins bonnes pratiques, puis à les reproduire en classe.

Pour les formateurs, Meyers et Mitchel conseillent de commencer par des vidéos de type « étape par étape » (par exemple, comment mettre à jour son site Web de classe?) afin que les enseignants formés réalisent à quel point les vidéos sont efficaces. Ils peuvent aussi réaliser la tâche en même temps qu’ils visualisent, et peuvent s’y référer à nouveau plus tard au besoin. De plus, dans plusieurs cas, il se peut que la méthode les inspire à faire de même pour leurs propres élèves!

 

Petits projets

Il semble assez simple pour Meyers et Mitchel de réaliser de telles vidéos. L’idéal est d’y aller en modelant des stratégies 1 pour 1 plutôt que dans une classe complète. On peut demander l’aide d’élèves doués en audiovisuel, ou celle d’un collègue avec une tablette numérique tout simplement. L’important est que l’auditoire puisse voir et surtout entendre ce qui est dit dans la vidéo.

En réalité, il suffit de se faire confiance sans craindre le résultat final. Rester dans la simplicité. Alors, qui se lance?

 

#DéfiMulti : Un calendrier de l’avent à saveur techno

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Préparez-vous à débuter le #DéfiMulti, dix-huit jours de défis pour les classes du préscolaire au secondaire qui se vivront sur Twitter, plateforme de prédilection des deux infatigables instigatrices!

Catherine Lapointe (@catlap78) et Julie Chandonnet (@ChandonneJulie), enseignantes au primaire, l’une à la Commission scolaire des Découvreurs et l’autre à la Commission scolaire de la Capitale, sont d’infatigables initiatrices de projets fédérateurs et motivants qui savent définitivement mettre le réseau social Twitter au service de l’apprentissage.

À la fin de la dernière année scolaire, elles avaient imaginé ensemble le projet #PixelTag, dont nous vous avons parlé ici. Cet automne, Julie Chandonnet a aussi chapeauté le projet AnimeHistoire 2 (#AH2), avec sa collègue Karine Riley (@KarineRiley ) dans le cadre du prochain Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER).

Pour leur prochaine aventure, Mesdames Lapointe et Chandonnet ont préparé le #DéfiMulti. Il aura lieu du 30 novembre au 18 décembre prochain et constitue en fait un « calendrier de l’avent rempli de petits défis ouverts à toutes les classes », allant du préscolaire à la fin du secondaire.

Le tout se vivra bien évidemment sur leur plateforme de prédilection, Twitter.

« Nous espérons que vous aurez autant de plaisir à participer au #DéfiMulti que nous avons eu à le créer », lancent d’ailleurs les deux protagonistes.

Il y a donc beaucoup de plaisir en vue sur Twitter avant les fêtes avec vos élèves! D’ailleurs, plusieurs enseignants ont déjà signifié leur intérêt à participer. Comme toujours, cela promet!

Outiller les parents pour encadrer leurs enfants dans l’utilisation des TIC à l’école : un événement à ne pas manquer

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La troisième édition du Colloque Parents 3.0 aura lieu le samedi 28 novembre, de 8h30 à 16h30, au Collège St-Jean-Vianney (CSJV) à Montréal. Cet événement permet à tous les parents intéressés d’acquérir de précieux outils pour mieux encadrer leurs enfants dans l’utilisation des nouvelles technologies. On invite même les jeunes de 11 ans et plus à participer!

« Nous accueillerons lors de cet événement des spécialistes réputés des nouvelles technologies et de l’éducation. Le Colloque Parents 3.0 est un événement incontournable pour tout parent souhaitant élargir ses connaissances et, surtout, désireux d’acquérir une base solide pour bien encadrer son enfant (qu’il fréquente ou non le Collège) et mieux comprendre l’ère numérique », explique la conseillère technopédagogique du CSJV et organisatrice de l’événement, Mme Corinne Gilbert.

Accessible à tous, ce Colloque constitue aussi un bel événement de formation pour les intervenants du milieu de l’éducation. De plus, une nouveauté cette année, les enfants de 11 ans et plus peuvent y participer et choisir leurs propres ateliers, ce qui créera assurément une dynamique des plus intéressantes.

Tout au long de la journée, plusieurs ateliers seront présentés par des enseignants, des conseillers pédagogiques, des orthopédagogues et des doctorants en éducation. Ils toucheront des thèmes divers : la sécurité numérique, l’intégration du iPad et du numérique à la maison, la construction de l’identité d’un parent à l’ère numérique, etc. Le CSJV aura la chance d’accueillir deux conférenciers bien connus des milieux de l’enseignement, Jacques Cool et Lise Galuga.

Le coût du billet est de 55 $ pour un adulte et de 25 $ pour un enfant de plus de 11 ans. On peut se les procurer en ligne : http://www.de-clic.com/colloque2015
Il est possible de voir la programmation complète de la journée.

Voyez aussi deux invitations vidéo à participer à cette journée!

Corinne Gilbert, conseillère pédagogique, parle du Colloque Parents :
https://www.youtube.com/watch?v=vzSxUvo8SC4

Le technopédagogue Jacques Cool vous invite au Colloque :
https://www.youtube.com/watch?v=vzSxUvo8SC4

Une animatrice et enseignante du Collège St-Jean-Vianney vous invite aussi!

HabiloMédias offre aux ados des conseils pour les aider à vivre dans un monde branché

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HabiloMédias, le Centre canadien d’éducation aux médias et de littératie numérique, a lancé la semaine dernière une nouvelle ressource visant à faciliter le passage des élèves de l’école primaire à l’école secondaire et à les aider à résoudre les dilemmes numériques auxquels ils peuvent être confrontés dans leurs interactions et activités en ligne.  

Votre vie branchée : guide des ados sur la vie en ligne propose conseils et solutions ayant été mis à l’épreuve par des adolescents, notamment sur l’équilibre entre les travaux scolaires et le temps passé devant un écran, la gestion des relations et de la réputation en ligne et l’utilisation d’Internet pour trouver la meilleure information qui soit sur la santé, les passe-temps et les devoirs. Le guide porte aussi sur les activités en ligne préférées des adolescents et propose des conseils pratiques sur divers sujets, tels que la cyberintimidation, la manière de reconnaitre une relation malsaine, le contrôle des jeux en ligne, du téléchargement et du droit d’auteur, les achats sécurisés, la protection des données et de la vie privée et la recherche et vérification de l’information en ligne.

« Les médias numériques peuvent élever le niveau de complexité et de stress associé à la pression sociale et scolaire que ressentent déjà les élèves du secondaire, explique Cathy Wing, codirectrice exécutive de HabiloMédias. Ce guide a été élaboré avec comme objectif d’étudier les différents problèmes en ligne auxquels peuvent être confrontés les jeunes à leur entrée au secondaire et leur offrir un soutien bienveillant pour la gestion des différents aspects de leur vie branchée. »

Le guide Votre vie branchée est disponible gratuitement en français et en anglais sur le site Web de HabiloMédias, (habilomedias.ca).

 

Appel d’articles pour la revue « Pédagogie collégiale » : Comment apprenons-nous?

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Pour un dossier thématique à paraitre à l’été 2016, Pédagogie collégiale souhaite poursuivre son exploration, amorcée dans le premier numéro de son volume 29, des questions de rapports aux savoirs et de construction des connaissances. L’équipe de la revue sollicite ainsi des articles qui permettront le partage d’idées et d’expériences ou qui susciteront la réflexion en ce qui a trait aux processus d’apprentissage, aux moyens favorisant des apprentissages durables et à la capacité qu’on a d’apprendre tout au long de la vie.

Les articles composant ce dossier devront porter sur des recherches ou sur des pratiques susceptibles d’inspirer l’ensemble du réseau collégial. Ils pourront décrire celles-ci ou traiter d’enjeux liés aux différentes facettes de l’apprentissage. Vous trouverez ci-dessous une liste de suggestions de sujets. Les articles reçus pourront porter sur l’un ou sur plusieurs d’entre eux ou sur tout autre objet jugé pertinent dans le contexte.

 

Suggestions de sujets pour ce numéro :

  • Sur quelles connaissances scientifiques et sur quelles données probantes issues de la recherche (des travaux portant sur le fonctionnement du cerveau et de la mémoire, notamment) pouvons-nous nous appuyer pour favoriser l’apprentissage chez les étudiants tout en évitant les neuromythes ?
  • Quel rôle les émotions jouent-elles dans les processus d’apprentissage ?
  • Comment répondre aux différentes préférences qu’ont nos étudiants en matière d’apprentissage ?
  • Comment se servir de l’erreur pour enseigner et pour aider les étudiants à apprendre ?
  • Comment déconstruire les préconceptions qui bloquent certains apprentissages ?
  • Quels moyens pouvons-nous mettre en œuvre, en classe et hors classe, pour encourager nos étudiants, pour stimuler leur intérêt et pour les motiver à apprendre de façon durable ?
  • Comment la situation authentique favorise-t-elle les apprentissages ?
  • De quelle manière pouvons-nous structurer l’apprentissage en situation professionnelle (stage, clinique-école, entreprise d’entrainement pédagogique, etc.) ?
  • Comment considérer la trajectoire non linéaire d’étudiants au cheminement différent en vue de favoriser chez eux l’apprentissage ?
  • Quels principes andragogiques devrait-on respecter lorsqu’on enseigne à des adultes ?
  • Comment inciter les étudiants à apprendre tout au long de la vie, c’est-à-dire à s’instruire même s’ils ont déjà obtenu un diplôme, et comment favoriser chez eux cette capacité ?

 

PROPOSER UN ARTICLE

Cette thématique vous interpelle ? Soumettez un article au comité de rédaction de Pédagogie collégiale. Nous vous invitons à consulter le site Internet de l’AQPC [http://aqpc.qc.ca/revue/soumettre-article] afin d’en savoir plus sur les normes de publication de la revue et pour profiter de conseils en vue de mener à bien votre projet d’article. Les textes doivent être transmis par courriel à la rédaction en chef de la revue [revue@aqpc.qc.ca] au plus tard le vendredi 15 janvier 2016.

Le comité de rédaction espère avoir le plaisir de vous lire !

Stéphanie Carle
Rédactrice en chef de Pédagogie collégiale
revue@aqpc.qc.ca

Réussite scolaire : Gare à l’utilisation excessive des jeux vidéos (mais pas des médias sociaux!)

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Selon une récente étude britannique, une grande utilisation des jeux vidéo à des fins non pédagogiques aurait un impact négatif sur les résultats scolaires des élèves, mais pas une grande utilisation des médias sociaux.

Dans les dernières années, des études se sont intéressées au potentiel formateur des jeux vidéo. Selon certains, les jeux vidéo auraient des impacts positifs sur les aspects cognitifs et sociaux des élèves. En effet, il y aurait des retombées bénéfiques sur l’apprentissage, particulièrement au niveau de la mémorisation et la collaboration. Les gouvernements de plusieurs pays, dont celui des États-Unis, reconnaissent désormais le potentiel pédagogique des jeux vidéo.

Sans remettre le tout en question, une étude britannique appelle à la prudence relativement à leur utilisation. Intitulée Information and Communication Technology & Me et réalisée par le National Children’s Bureau, la recherche s’est intéressée aux impacts de l’usage de différents appareils (tablette, ordinateurs portables, consoles de jeux, etc.) sur la réussite scolaire. L’étude a été réalisée auprès d’environ 600 élèves âgés entre 14 et 16 ans.

Les résultats indiquent que les élèves qui jouent à des jeux vidéo sur une console ou à partir d’un appareil mobile sur une base régulière obtiennent des résultats scolaires significativement inférieurs à ceux qui y jouent plus rarement. Ainsi, un usage excessif et autre que pédagogique de ces appareils peut avoir un impact négatif sur la performance scolaire.

Les mêmes données concernant l’utilisation des médias sociaux ont été analysées. Dans ce cas-ci, aucune corrélation entre le nombre d’heures d’utilisation et les résultats scolaires n’est ressortie.

Comment expliquer alors qu’une grande utilisation des jeux vidéo soit associée à des résultats scolaires inférieurs, alors que ce n’est pas le cas pour une grande utilisation des médias sociaux?

L’étude ne s’est pas attardée aux facteurs qui expliqueraient cette corrélation. Toutefois, des pistes d’explication, qui demeurent toutefois à étudier, peuvent être soulevées. La majorité des grands utilisateurs de jeux vidéo sont des garçons. Or, il est connu que les élèves de sexe masculin réussissent dans l’ensemble moins bien que les élèves de sexe féminin. Il est aussi possible de penser que les élèves qui passent beaucoup de temps à jouer à des jeux vidéo dorment moins ou ont un sommeil plus perturbé, ce qui se manifesterait par une fatigue et un manque de concentration en classe, se répercutant sur les résultats scolaires.

D’autres conclusions ressortent de l’étude. Un résumé (en anglais) peut être consulté ici.

Le Sommet de l’iPad et du numérique en éducation reporte la date limite de propositions d’ateliers

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Le comité organisateur du Sommet de l’iPad et du numérique en éducation a décidé de reporter la date limite de dépôt des propositions au 30 novembre 2015.

Vous pouvez donc proposer une communication orale ou un atelier pratique via le lien suivant : http://2016.sommetipad.ca/fr/pages/appel

Vous pouvez également déjà vous inscrire comme participant au Sommet : http://2016.sommetipad.ca/fr/participants/add

Pour rappel, le Sommet de l’iPad et du numérique en éducation et le Colloque international en éducation sont organisés en parallèle et auront une programmation commune. De ce fait, l’inscription sera valide pour les deux événements.

Claude Boucher : Rendre les maths séduisantes au quotidien

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Découvrez le tout premier entretien en baladodiffusion de la série « Les Rendez-vous pédagogiques de l’École branchée ». On y discute plaisir d’apprendre avec Claude Boucher, enseignante en mathématiques au secondaire.

Pour inaugurer les nouveaux « Rendez-vous pédagogiques de l’École branchée », des entretiens en baladodiffusion avec des acteurs du milieu scolaire d’ici et d’ailleurs, notre collaborateur (et idéateur du concept), Marc-André Girard, s’entretient avec Claude Boucher, enseignante de mathématiques aux méthodes basées sur le plaisir d’apprendre.

IMG_0066Rendre les maths séduisantes au quotidien, voilà le défi que se donne Claude Boucher, enseignante en mathématiques à l’école secondaire Marcellin-Champagnat, à St-Jean-sur-Richelieu.

Dans cette baladodiffusion, elle parle de ses méthodes basées sur le plaisir dans l’apprentissage et de l’importance de créer une image mentale dans la tête des élèves.

En prime, elle nous chante son « rap des équations », composé pour aider ses élèves afin de les aider à maitriser les règles associées. Ce rap a d’ailleurs été un succès puisque, nous confie-t-elle, « plusieurs élèves le chuchotaient parfois en travaillant »…

PrimTux : Un environnement informatique libre pour le primaire

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Comment restaurer un ordinateur PC qui semble dépassé pour en faire un outil éducatif adapté au primaire? L’installation de la distribution libre PrimTux, basée sur le système d’exploitation Linux, semble une bonne idée à explorer!

Les ressources éducatives en informatique sont nombreuses. Difficile pour les enseignants, éducateurs et parents de s’y retrouver parmi toutes les offres, gratuites ou payantes. La nécessité d’explorer le Web pour les trouver, le risque d’encombrer son PC par l’installation d’une multitude de logiciels sans savoir s’ils seront utiles, refrène les ardeurs.

Heureusement des associations de passionnés, souvent des enseignants, consacrent bénévolement de leur temps à la réalisation de solutions « clé en main » pour transformer un PC en outil réellement éducatif. Il s’agit de systèmes d’exploitation complets (comme Windows) intégrant un grand nombre de logiciels et de ressources reconnus pour leur valeur éducative. Construites généralement sur le système d’exploitation libre et gratuit Linux, elle se nomment distributions éducatives. Elles peuvent démarrer simplement à partir d’un DVD, ou encore être installées en permanence sur un ordinateur, faisant de celui-ci un PC éducatif complet et autonome.

Parmi celles-ci, PrimTux se distingue en proposant un outil léger, riche en logiciels et ressources éducatives, exploitable sur des ordinateurs même âgés de dix ans! Elle s’adresse spécifiquement au milieu scolaire de niveau primaire et est originaire de la France.

Quatre sessions distinctes (ou « environnements ») rendent PrimTux immédiatement utilisable aussi bien par les enfants que par les parents ou enseignants. Chacun des quatre environnements est composé de logiciels adaptés aux possibilités et capacités des enfants en fonction de leur âge :

– la session « Mini », pour les 3-5 ans;
– la session « Super » pour les 6-7 ans;
– la session « Maxi » pour les 8-10 ans;
– la session « Prof » offre un accès complet permettant le paramétrage des sessions, de leur environnement et des contenus.

Dans chaque environnement, les activités sont accessibles grâce à plusieurs menus, dont un sous forme de tableau à onglets, dans lesquels les logiciels sont regroupés par thèmes ou disciplines : lecture, mathématiques, jeux, etc.

Pour en savoir plus sur PrimTux, consultez l’article Un PC éducatif, du site « De Bric et de Broc ».

 

Par Philippe Ronflette

Appel au vote : Un logiciel de soutien phonétique automatisé

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Patrick Tremblay, ingénieur intéressé par l’éducation, a conçu un logiciel de soutien phonétique automatisé grâce auquel il est finaliste du concours Inventer le monde de demain, du Réseau des ingénieurs du Québec. Il invite la communauté éducative à le soutenir en votant pour son projet avant le 20 novembre!

Patrick Tremblay a conçu un logiciel de soutien phonétique (appelé sPhone) automatisé dans le cadre de sa maîtrise en génie, à l’ÉTS, en partenariat avec des chercheurs du Groupe Défi Accessibilité (GDA) du Département de psychopédagogie et d’andragogie de l’Université de Montréal… tout en travaillant à temps plein en planification de projet chez CAE.

Ce logiciel s’intègre à Word comme une extension. Il a été conçu en ayant en tête les besoins particuliers des allophones et des personnes ayant des incapacités intellectuelles. Son projet est détaillé ici.

Les prochaines étapes de développement de cet outil consistent à le déployer dans les laboratoires du Groupe Défi Accessibilité (GDA), où il sera mis à l’essai et optimisé. Ensuite, il vise la mise à l’essai dans le cadre d’exercices en classes.

M. Tremblay participe au concours Inventer le monde de demain, du Réseau des ingénieurs du Québec, où son outil est finaliste dans le thème « Innovation ». Il invite les lecteurs de l’École branchée à le soutenir en votant pour son projet d’ici le 20 novembre.

Ce vote permettra d’élire les gagnants qui bénéficieront d’un prix de 5000 $ pour soutenir l’évolution de leurs activités. M. Tremblay prévoit aussi un don au Fonds Émilie Bordeleau, qui vise à venir en aide aux élèves qui ont des incapacités intellectuelles ou de grandes difficultés d’apprentissage en finançant des projets de recherches en éducation.

Quelles sont les caractéristiques d’un bon logiciel éducatif?

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D’après la thèse doctorale d’un étudiant suédois, 90 % des applications en ligne identifiées comme éducatives sont en fait simplement des exercices et des évaluations. Alors, quelles caractéristiques recherche pour favoriser l’apprentissage?

Dans le cadre de sa thèse doctorale intitulé « Quelles sont les caractéristiques d’un bon logiciel éducatif? », Björn Sjödénun, étudiant au département des sciences cognitives de l’Université Lund, en Suède, a voulu identifier et analyser les caractéristiques qui permettent aux logiciels éducatifs de constituer des outils d’apprentissage efficaces. Pour ce faire, il s’est entre autres appuyé sur les connaissances actuelles en sciences cognitives, en particulier celles relatives à l’apprentissage.

Ainsi, 100 applications identifiées comme éducatives ont été analysées par le chercheur. Selon ses critères d’analyse et d’évaluation, à peine la moitié d’entre elles ont pu effectivement être considérées comme des outils d’apprentissage. De ce nombre, seulement 17 fournissaient une forme de rétroaction aux apprenants. Sjödénun croit qu’environ 90 % des applications en ligne identifiées comme éducatives sont en fait simplement des exercices et des évaluations.

Quelles sont, selon Sjödénun, les caractéristiques essentielles des logiciels qui sont susceptibles d’en faire des logiciels éducatifs pertinents?

Une rétroaction

Premièrement : une rétroaction efficace et pertinente. Une application se voulant éducative devrait pouvoir permettre de commenter les réponses des apprenants, les guider et proposer, le cas échéant, des alternatives pour les amener à l’apprentissage visé. Tel que mentionné précédemment, Sjödénun est d’avis que plusieurs applications ne sont en fait que des examens en ligne.

Un apprentissage déterminé

Ensuite, viser un apprentissage bien déterminé. Il faut selon lui que les outils éducatifs ne visent pas seulement à évaluer, mais bien à faire apprendre. Pour le chercheur, un logiciel éducatif pertinent est celui qui amène un plus par rapport à un support ou à un enseignement existant. Il donne l’exemple d’une application qui peut simuler et représenter visuellement une explosion, ce que ne permet pas un livre de science.

Tâche complexe, interface simple

Il faut, toujours selon Sjödénun, éviter de confondre complexité technique et pertinence des apprentissages. À ses yeux, un logiciel peut être pertinent sur le plan pédagogique en demeurant très simple sur le plan technique. À l’inverse, une application ou une plateforme à la fine pointe de la technologie peut revêtir un potentiel éducatif très faible. Il préconise donc de miser sur les applications, logiciels et plateformes qui permettent de réaliser des tâches significatives et complexes.

 

Au terme de ses travaux, Sjödénun est d’avis que les logiciels réellement éducatifs revêtent un énorme potentiel pédagogique, à condition de répondre à certaines caractéristiques. Il appelle toutefois à l’utilisation et au développement réfléchis des applications éducatives. Car si des logiciels bien élaborés et répondant à des caractéristiques précises peuvent bonifier l’apprentissage, dans d’autres cas, comme lorsqu’ils demandent aux apprenants d’effectuer des tâches trop simples ou ne donnent pas de rétroaction significative, ils peuvent, selon lui, le diminuer.

 

On peut aussi consulter l’article « Les caractéristiques à chercher et celles à fuir pour trouver des TIC réellement pédagogiques », publié en mai dernier, qui relatait une autre étude visant à analyser les caractéristiques donnant à une application un réel impact pédagogique.

 

Des enseignants en arts inspirants de partout au Québec

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La Fabrique culturelle de Télé-Québec a parcouru le Québec, de Jonquière à Amos, pour aller à la rencontre d’enseignants en arts allumés et inspirants, dont l’engagement et la créativité font toute la différence dans la vie des jeunes.

Ils sont des guides précieux pour nos enfants. Ils alimentent leur curiosité et leurs connaissances au quotidien. Ils transmettent leur passion pour l’art aux générations futures. Découvrez ces enseignants extraordinaires qui nous ont complètement conquis dans la série de capsules Profs inspirants, jeunes inspirés :

  • Stéphane Rodrigue, de l’École polyvalente Jonquière
  • Rachelle Cloutier, du Collège des Compagnons, à Québec
  • Éric Forget, de l’école Saint-Thomas-d’Aquin, à Saint-Nazaire-de-Berry
  • Nicholas Williams, de l’école Jeunes musiciens du monde, à Sherbrooke
  • Dany Provencher, de l’École secondaire de Dégelis
  • Dany Arsenault, de l’école Saint-Donat, à Maria
  • Camille Deschênes-Côté, de l’école Jean-du-Nord, à Sept-Îles

 

À propos de La Fabrique culturelle

La Fabrique culturelle de Télé-Québec est une plateforme Web culturelle multidisciplinaire entièrement consacrée à la diffusion vidéo de la culture vivante au Québec, toutes disciplines et régions confondues.

http://www.lafabriqueculturelle.tv

Formations iClasse à surveiller en 2016

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Des sessions pour les Blocs 2 et 3 seront aussi offertes au printemps.
Les Blocs 4 et 5 auront lieu à l’automne 2016.
À suivre!

iClasse, c’est… une CERTIFICATION PÉDAGOGIQUE

Parce que l’intégration pédagogique des technologies ne peut se faire sans une adaptation de l’enseignement ainsi que d’une rectification des valeurs pédagogiques et de la vision qu’a le pédagogue de son rôle et de lui-même. [Peraya, Viens, Karsenti (2002)], ces quatre blocs de formations vous permettront d’apporter des changements idéologiques et pédagogiques pour que votre vie professionnelle retrouve un sens.

iclasse

Arts Visuels École : une ressource en ligne pour apprendre et pratiquer les arts!

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On en parle un peu moins souvent, mais voici une ressource à découvrir pour appuyer l’enseignement et l’apprentissage des arts plastiques à tout niveau : le site Arts Visuels École.

Le site français Arts Visuels École est une plateforme interactive très pertinente pour les enseignants et les élèves de la maternelle au secondaire qui désirent travailler les arts visuels et les arts plastiques. Voici un aperçu de ce site.

Celui-ci permet d’abord d’acquérir des connaissances élémentaires, mais essentielles, reliées au domaine des arts, comme les types de couleur, les outils, les peintures, les artistes, les courants artistiques et plus encore.

Ce site offre également des guides pratiques pour exercer des techniques variées allant de la peinture à la gouache ou l’aquarelle, en passant par le dessin au plomb ou à l’encre, la gravure, le tissage, le découpage et bien d’autres.

Des activités d’apprentissage sont également proposées et entremêlent les techniques, les matériaux, les artistes et les courants décrits dans les autres sections du site. Ces activités varient notamment selon l’âge des élèves, le niveau de difficulté et l’objectif de la situation d’apprentissage, les matériaux à utiliser de même que la durée. L’enseignant peut donc sélectionner l’activité en fonction de tous ces paramètres.

Regroupées sous de grandes thématiques comme les animaux, la nature, les lettres, la géométrie et bien d’autres, les activités d’apprentissage permettent aussi aux élèves de combiner plusieurs connaissances reliées au domaine des arts. Par exemple, ils peuvent pratiquer les tons de gouache tout en intériorisant le nouveau réalisme que pratique Niki de Saint-Phalle, ou encore aborder le rythme à partir de la pop art d’Andy Warhol. Plusieurs photos et descriptions appuient d’ailleurs ces activités, devenant ainsi une source d’inspiration et d’information, autant pour les élèves que les enseignants.

Bonne découverte!

Programmation des fêtes et de Ciné-cadeau à Télé-Québec

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C’est comme ça que ça se passe dans le temps des Fêtes à Télé-Québec

Programmation spéciale du 7 décembre au 3 janvier

10 novembre 2015 | Montréal
Cette année, les téléspectateurs de Télé-Québec plongeront dans l’ambiance des Fêtes encore plus tôt puisque la programmation de Ciné-cadeau débutera le 7 décembre. Puis, du 12 décembre au 3 janvier, ils auront l’occasion de décrocher pleinement et de passer du bon temps en famille avec une programmation des Fêtes complète. Une adresse à retenir pour tout savoir sur cette programmation : telequebec.tv.

À LA TÉLÉ

Atterrissage de la série Les Sentinelles de l’air
En grande primeur au Canada et au Québec, la nouvelle version de la série à succès Les sentinelles de l’air, dont Télé-Québec a fait l’acquisition, sera diffusée à 20 h les samedis et dimanches dès le 12 décembre. Et place à d’autres nouveautés : Les chroniques de Zorro (à 18 h tous les jours, dès le 12 décembre); et les aventures de la petite orpheline qu’on aime depuis 135 ans, Heidi (à 10 h 30 les 12 et 13 décembre, puis tous les jours dès le 19 décembre).

Du cinéma à profusion
Que serait le temps des Fêtes sans les trois incontournables rendez-vous de Ciné-cadeau? À 9 h, 15 h 30 et 18 h 30, petits et grands prendront plaisir à revoir ces films amusants, touchants et qui rendent parfois nostalgiques : Les Astérix, Tintin, Dalton, La grenouille et la baleine, Bach et Bottine, La guerre des tuques et beaucoup d’autres seront de la fête. En soirée, Télé-Québec promettra d’autres bons moments avec des films très appréciés tels Le patient anglais, Chocolat, Sur la route de Madison, Cyrano de Bergerac, Un week-end à Gosford Park, Le dîner de cons, Emma, Babe : un cochon dans la ville et bien d’autres. Les films québécois seront également à l’honneur les samedis avec Séraphin, un homme et son péché, Gaz Bar blues et Cruising Bar 1 et 2. Et des nouveautés : Ernest et Célestine, nommé meilleur film d’animation aux César en 2013, Le réveil des gardiens de Dreamworks et Tous à l’ouest : une nouvelle aventure de Lucky Luke, dans lequel on peut entendre les voix de Stéphane Rousseau et du groupe RBO.

Une chanson pour Craquepoutte
Celui qui s’est fait connaître dans la série jeunesse Toc toc toc, M. Craquepoutte, n’aime pas vraiment les Fêtes. Or, il est si attachant qu’on a envie de lui faire plaisir! C’est pourquoi Télé-Québec lance le concours Une chanson pour Craquepoutte. Dès le 14 novembre, petits et grands seront invités à entonner une chanson des Fêtes à l’image du personnage coloré, puis à lui faire parvenir leur vidéo. Les gagnants seront en vedette dans une capsule qui sera diffusée sur les ondes de Télé-Québec pendant les Fêtes. Pour s’inscrire et connaître tous les détails : telequebec.tv.

Pour accéder à la grille des Fêtes, cliquez ici.

SUR LE WEB

Ne manquez rien de la programmation des Fêtes avec l’outil de rappel par texto ou courriel. Consultez le calendrier et abonnez-vous aux notifications pour être avisé du moment de diffusion de vos films chouchous. De plus, laissez-vous inspirer par plus de 100 idées gourmandes, recettes et cocktails provenant des émissions À la di Stasio, Un chef à la cabane, Cuisine futée, parents pressés et Curieux Bégin. Voyez également la section Les Fêtes en courts, où se trouvent une foule de courts métrages, comme Le poète danois, Le chandail, Dimanche, Wallace et Gromit… De son côté, le Joyeux Skwat proposera un lot de jeux, défis, énigmes, concours et blagues destinés aux jeunes.

De petites douceurs signées La Fabrique culturelle
Pour nous tenir le coeur au chaud, La Fabrique culturelle présentera un dossier spécial de gâteries culturelles à déguster, café à la main et pyjama aux pattes. Emballées par l’engouement qu’avaient suscité leurs capsules l’an dernier, les équipes régionales rivaliseront à nouveau d’originalité pour réaliser des contenus vidéo tantôt aussi attendrissants qu’une chorale d’enfants, tantôt aussi effervescents que le champagne du Nouvel An.

De plus, en prévision du grand retour de Dis-moi tout, La Fabrique culturelle a suivi en studio les jeunes musiciens qui ont été sélectionnés il y a quelque mois pour enregistrer le nouveau générique d’ouverture de l’émission. Personne ne pourra rester de glace devant ces mignonnes frimousses qui se trémoussent!

ÉVÉNEMENTS SPÉCIAUX

Télé-Québec sur la route des Fêtes
Tout juste avant que la programmation télé des Fêtes ne prennent place, des personnages de Télé-Québec convieront petits et grands à prendre part à des activités spéciales. Le 15 novembre, des personnages des Argonautes célèbreront l’arrivée du père Noël à la Place Laurier (Québec). Le 22 novembre, M. Ding Dong (1, 2, 3… Géant) lira un conte aux enfants au Marché des trésors sous le sapin (Québec) et répètera l’expérience le 5 décembre au cœur du Plateau Mont-Royal (Montréal). Le même jour, le Centre des sciences de Montréal ouvrira ses portes aux curieux pour une avant-première des Sentinelles de l’air. Puisque Télé-Québec fait chaque fois déplacer des foules, des inscriptions sont obligatoires pour avoir accès à ces belles rencontres. Rendez-vous à : surlaroute.telequebec.tv.

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Télé-Québec
Télé-Québec est la chaîne de télévision publique à vocation éducative et culturelle du Québec. Elle propose une programmation unique qui a pour but de cultiver le goût du savoir, de favoriser l’acquisition de connaissances, de susciter la réflexion, de promouvoir la vie artistique et culturelle d’ici ainsi que de refléter les réalités régionales et la diversité du Québec. Outre son siège social établi à Montréal, la Société compte 10 bureaux régionaux. On peut suivre Télé-Québec sur Facebook et Twitter. telequebec.tv

Cerveau et pédagogie : Des principes réellement soutenus par la science

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En seconde partie de sa présentation lors du symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE) », le Dr Steve Masson a énoncé des principes neurologiques aux réelles retombées positives en éducation.

Après avoir secoué les conceptions et défait les neuromythes en éducation (voir notre article d’hier), Steve Masson a énuméré des principes pédagogiques en lien avec le fonctionnement du cerveau qui, pour leur part, sont effectivement soutenus par la science.

 

Activer ses neurones de façon régulière

Le premier se nomme « l’activation neuronale répétée ». « Lorsqu’on apprend, le cerveau change », résume le chercheur, en faisant référence à la plasticité du cerveau. Il illustre le tout avec l’analogie de la forêt. « Si on emprunte souvent le même sentier dans la forêt, un chemin se développe et on y circule plus facilement. C’est un peu la même chose avec les neurones dans le cerveau : si on active plus souvent certaines connexions, on fait en sorte que l’information y circule plus facilement. » Au contraire, rappelle-t-il aussi, si on cesse d’emprunter un chemin en forêt, la végétation reprend le dessus, d’où l’importance d’y revenir régulièrement.

En pédagogie, ceci se traduit par l’importance de ramener régulièrement des connaissances antérieures afin de faciliter leur récupération en mémoire. Comment y parvenir concrètement? En « testant » plus souvent les élèves, suggère le Dr Masson. Par « test », il n’entend pas que les évaluations notées et les examens, mais bien tout ce qui active le cerveau : questionner, faire des exercices, demander aux élèves d’enseigner des contenus à leurs pairs, bref, plusieurs éléments relevant de la pédagogie active. Il souligne aussi les bienfaits de montrer aux élèves comment étudier : relire ses notes et souligner les passages jugés importants aurait un impact plus faible que de se faire questionner par ses parents ou ses amis, ou encore de cacher certains passages de ses notes et d’essayer de se les remémorer.

 

Étudier plus souvent, moins longtemps

Le deuxième principe évoqué par le Dr Masson est « l’effet d’espacement ». Ce serait l’un des principes les plus solidement soutenus par la science, même si peu connu en éducation. Il consiste à diminuer la longueur des périodes consacrées à l’apprentissage ou l’étude d’un concept au profit de leur répétition. Autrement dit, vaut mieux travailler quatre périodes de 30 minutes dans une semaine qu’une période de deux heures consécutives sur une même notion. Ceci permet non seulement d’apprendre plus, mais d’oublier moins rapidement. L’effet est encore plus bénéfique si on augmente l’espacement après la deuxième période de travail (les première et deuxième sont plus rapprochées). Dès qu’on arrête la régularité, l’oubli commence. Règle générale, on compterait environ 10 à 20 % d’espacement par rapport à la durée de rétention optimale souhaitée. Par exemple, si un examen a lieu dans deux semaines, on espace chaque période de révision de 1,5 à 2,5 jours, environ.

Dans l’application de ce principe, le sommeil joue un rôle positif pour la consolidation des apprentissages. En effet, lorsqu’on dort, certains réseaux neuronaux se réactivent spontanément, entretenant ainsi le « chemin » de circulation de l’information.

 

D’autres principes validés

Enfin, le Dr Steve Masson a énuméré d’autres principes soutenus par la recherche, comme :

  • l’importance de bien structurer et organiser l’information présentée aux élèves, puisque ceux-ci sont souvent en surcharge cognitive;
  • parler aux élèves du fonctionnement de leur cerveau serait bénéfique, notamment pour éliminer les conceptions du style « je ne suis pas capable de faire cela »;
  • enseigner l’écriture manuscrite (apprendre à écrire avec un crayon plutôt qu’avec un clavier favoriserait l’apprentissage de la lecture);
  • utiliser l’approche graphophonétique de la lecture.

 

Et maintenant, on fait quoi?

En conclusion, pour favoriser la réussite scolaire, Steve Masson recommande :

  • d’abandonner les neuromythes;
  • d’adapter l’enseignement au fonctionnement du cerveau;
  • de s’appuyer sur des données de recherche publiées dans des revues réellement scientifiques.

 

 

Ressources et références

Pour revivre certains moments du symposium, consultez le mot-clic « #neurosymposium » sur Twitter. On peut aussi lire le dossier « Mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner?» publié par Steve Masson dans la revue de l’Association canadienne d’éducation.

 

Enfin, voici les images utilisées par le chercheur lors de sa présentation.

Voici les images présentées lors de la conférence de Steve Masson organisée par l'Association canadienne d'éducation le…

Publié par Laboratoire de recherche en neuroéducation sur 6 novembre 2015

Vers la fin des mythes sur le fonctionnement du cerveau en éducation

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Tenir compte de la science dans les approches éducatives, oui, mais d’abord s’assurer que cette science est véritable! Le Dr Steve Masson défait 6 mythes répandus en éducation, parfois très tenaces, dont celui qui propose d’adapter l’enseignement aux styles d’apprentissage pour favoriser la réussite des élèves.

L’École branchée assistait, le 5 novembre dernier, au Symposium « La persévérance scolaire – Ce que la neuroscience peut nous enseigner », organisé par l’Association canadienne d’éducation (ACE).

Chose certaine, la présentation qui a le plus fait jaser a été celle du Dr Steve Masson, professeur au département de didactique de l’UQÀM, qui a défait devant la centaine de participants les six « neuromythes » les plus répandus en éducation, dont certains sont très tenaces!

 

Six mythes sur le cerveau en éducation

Ainsi, tenez-vous le pour dit, malgré vos croyances si c’est le cas, aucune étude scientifique n’a jamais démontré que :
– il faudrait adapter l’enseignement aux styles d’apprentissage pour favoriser la réussite des élèves;
– certaines personnes utiliseraient plus l’hémisphère droit (côté « artistique ») ou gauche (côté « logique ») de leur cerveau;
– les exercices de coordination amélioreraient les connexions entre les deux hémisphères du cerveau;
– le cerveau des femmes et des hommes serait différent;
– on n’utiliserait que 10 % de notre cerveau;
– ne pas boire suffisamment d’eau réduirait la taille du cerveau.

Peut-être avez-vous le sourire en coin à la lecture de certains de ces mythes, mais il est intéressant d’apprendre que, selon des études internationales, 96 % des enseignants du monde entier croient au premier neuromythe énoncé, celui de l’importance de tenir compte des styles d’apprentissage pour favoriser la réussite des élèves. Ainsi, la différenciation pédagogique serait intéressante, mais non garante de succès scolaire. Oui, une personne peut avoir une préférence pour les méthodes visuelles, auditives ou kinesthésiques, mais elle n’apprendrait pas plus en les favorisant.

Quand à la prédominance d’un hémisphère du cerveau chez les individus, 80 % des enseignants y croiraient. Et 77 % croiraient à l’effet bénéfique de la pratique d’exercices de coordination pour améliorer les connexions entre les deux hémisphères du cerveau.

 

Répandre la bonne nouvelle avec prudence

Le Dr Masson recommande cependant la prudence dans la communication de ces informations aux collègues du milieu scolaire. En effet, rappelle-t-il, les gens qui ont le plus de connaissances sur le fonctionnement du cerveau seraient encore plus susceptibles de croire à ces mythes. Pourquoi? Parce qu’ils se document plus sur le sujet, mais que la majorité des sources d’information relève souvent de la psychologie populaire plutôt que de la science pure. Il recommande d’ailleurs de toujours puiser ses informations dans des revues réellement scientifiques. Rassurez-vous : L’École branchée a bien compris le message!

 

Mémoriser : plus facile quand on comprend ce qu’on mémorise!

Pendant la période de questions suivant la présentation, quelqu’un a demandé au chercheur d’élaborer sur la question de la mémorisation, qu’on semble parfois vouloir mettre de côté en mettant l’accent sur le développement des compétences et la pédagogie dite « active ». Le Dr Masson a alors précisé qu’effectivement, le fait de mémoriser quelque chose ne veut pas nécessairement dire qu’on ne l’a pas appris ou intégré aux structures du cerveau, mais il précise que plus on comprend ce qu’on mémorise, plus il sera facile de le réactiver par la suite.

 

Demain, nous vous présenterons un résumé des principes applicables en éducation qui sont réellement soutenus par la science, la seconde partie de la présentation du Dr Masson.