L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE
0,00 $

Votre panier est vide.

Le tutorat par les pairs : une approche gagnante pour tous!

Afin de soutenir les élèves qui éprouvent certaines difficultés, le Collège Bourget a mis sur pied le CAP, le Centre d’aide par les pairs. Il s’agit d’un projet où les élèves de quatrième et cinquième secondaire viennent en aide aux élèves de première, deuxième ou troisième secondaire.

Publié le :

Classé dans :

Par Johanne Patry, orthopédagogue au Collège Bourget

Afin de soutenir les élèves qui éprouvent certaines difficultés, le Collège Bourget a mis sur pied le CAP, le Centre d’aide par les pairs. Il s’agit d’un projet où les élèves de quatrième et cinquième secondaire viennent en aide aux élèves de première, deuxième ou troisième secondaire.

Pour s’assurer de la réussite de ce projet, l’école a mis à contribution les services d’orthopédagogie et de psychoéducation et la direction des élèves. Pour la première année, on a ciblé les matières de base, soit le français, les mathématiques et l’anglais. Ainsi, cela a permis d’observer, d’analyser le service d’aide et de se réajuster au besoin.

 

Il y a trois volets à la mise en place d’un tel service :

Le Collège :

  • Donne une formation aux élèves tuteurs (comment être ? comment agir?…);
  • Paire les tuteurs à un enseignant-matière;
  • Crédite l’élève tuteur pour l’obtention de son diplôme;
  • Prévoit un espace pour les rencontres.

 

Le tuteur doit :

  • Démontrer de la facilité dans la matière choisie;
  • Faire preuve d’assiduité, d’altruisme, d’empathie et de disponibilité;
  • S’engager à suivre une formation;
  • Se référer à l’enseignant-matière.

 

Le tutoré doit :

  • S’engager dans sa réussite scolaire;
  • Identifier ses besoins;
  • Présenter des résultats de moins de 69 %;
  • Faire preuve d’assiduité et d’ouverture.

 

Avec le recul d’une première année du projet CAP, le Collège Bourget peut affirmer que tout le monde est gagnant dans cette approche. Les parents font appel au service pour répondre aux besoins ponctuels de leur enfant. Les enseignants, eux, ciblent les élèves et peuvent mettre leur participation au CAP comme moyen dans leur plan de réussite. Certains élèves font eux-mêmes la demande pour obtenir les services d’un tuteur. Enfin, les élèves tuteurs prennent leur rôle très au sérieux, car ils savent qu’ils font la différence dans la réussite scolaire d’un pair.

Ainsi, l’élève tutoré reprend confiance. Sa perception sur la contrôlabilité des tâches augmente ce qui influence positivement son engagement et sa motivation scolaire. De plus, on constate les impacts bénéfiques, autant pour le tuteur que le tutoré que ce soit au niveau de la persévérance scolaire, de la motivation et de l’estime de soi.

 

À propos de l'auteur

Collaboration spéciale
Collaboration spéciale
L'École branchée diffuse des textes provenant d'acteurs de la communauté éducative. Vous pouvez contribuer vous aussi! Profitez-en pour transmettre vos idées, parler d'un projet pédagogique vécu en classe, etc. Trouvez les détails dans le menu À propos / Soumettre un article.

Vos commentaires

Pour commenter ce sujet et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter ou LinkedIn.

Vous avez une nouvelle à nous communiquer ou souhaitez publier un témoignage?

Faites connaître votre projet pédagogique ou partagez vos idées via nos sections Opinion, Témoignages ou Communiqués! Voici comment faire!

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'Info #DevProf et l'Hebdo pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Ces textes pourraient aussi vous intéresser :

L’école au cœur de la Stratégie numérique du Québec

Selon Thèrèse Laferrière, il ne fait aucun doute que les écoles québécoises doivent être placées au cœur de la prochaine Stratégie numérique du Québec.

Des objectifs de rendement d’équipe pour aider le tiers faible

Des enseignants du Collège Sainte-Anne partagent leurs stratégies gagnantes afin de soutenir leurs élèves dits « du tiers faible », sans pour autant baisser leurs attentes envers les autres. Aujourd’hui, on découvre la stratégie de Marie-Hélène Simard, enseignante de mathématique en 5e secondaire.

Comment aider le tiers faible? Des stratégies gagnantes!

Lors d'une activité de développement professionnel tenue récemment au Collège Sainte-Anne, on a demandé aux enseignants de réfléchir à leurs façons moins traditionnelles de soutenir leurs élèves, puis de tenter de les communiquer à leurs collègues de toutes matières ayant manifesté leur intérêt.

(Dossier orthographe) Comment apprendre pour longtemps en s’amusant?

>> Le dossier complet a été transporté ici!