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Le dessin numérique en réseau au préscolaire, une fenêtre sur l’autre

Le numérique, c’est aussi pour les petits du préscolaire! Patricia Boudreau, enseignante de préscolaire 5 ans à Sept-Îles, dans le Centre de services scolaire du Fer, et Natalie Aubry, conseillère pédagogique au Service national du RÉCIT de l’éducation préscolaire, en ont fait la preuve lors d’un atelier présenté au plus récent colloque de l’École en réseau (ÉER). Elles ont raconté une expérience vécue avec quatre groupes d’enfants.

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Le numérique, c’est aussi pour les petits du préscolaire! Patricia Boudreau, enseignante de préscolaire 5 ans à Sept-Îles, dans le Centre de services scolaire du Fer, et Natalie Aubry, conseillère pédagogique au Service national du RÉCIT de l’éducation préscolaire, en ont fait la preuve lors d’un atelier présenté au plus récent colloque de l’École en réseau (ÉER). Elles ont raconté une expérience vécue avec quatre groupes d’enfants.

La création numérique avant tout

Patricia Boudreau l’avoue, elle a longtemps hésité avant d’utiliser des outils numériques dans sa classe de préscolaire. Aujourd’hui, elle est convaincue que ce type d’activité peut avoir une valeur ajoutée. Natalie Aubry est du même avis :  les activités pédagogiques utilisant le numérique ne doivent pas être occupationnelles. Il faut miser sur leur potentiel créatif, amener les enfants à faire preuve d’imagination.  

Par la fenêtre de ma classe, je vois…

Bien au calme, pour introduire cette activité, on demande aux enfants de fermer les yeux et d’imaginer dans leur tête ce qu’ils voient quand ils regardent par la fenêtre de leur classe. Ils sont ensuite amenés à en discuter entre eux et ils se rendent vite compte qu’ils n’ont pas tous le même souci du détail dans leurs observations. Ensuite, on leur propose de dessiner ce qu’ils voient à l’aide d’une tablette ou d’un ordinateur. L’activité peut être réalisée dans un contexte d’écoles en réseau ou non. 

Pour dessiner, les enfants peuvent utiliser des outils comme Tux Paint, Smart Notebook et Activinspire, qu’ils soient sur un ordinateur ou tout simplement devant le tableau numérique interactif (TNI) de la classe. Sur les tablettes électroniques, Draw and Tell ou encore Sketches School peuvent très bien convenir. 

Bien sûr, les enfants pourraient tout simplement dessiner sur une feuille avec des crayons. Par contre, Natalie Aubry fait valoir que le dessin numérique facilite la diffusion des œuvres créées entre élèves de classes différentes (et parfois éloignées géographiquement). Cela offre la possibilité de pousser le volet créatif plus loin, puisqu’il peut même y avoir des échanges entre les jeunes. Ils constatent alors qu’ils n’ont pas la même réalité d’un endroit à l’autre. 

En montrant à leurs élèves à quoi peut servir le numérique en réseau, Natalie Aubry et Patricia Boudreau sont convaincues de leur avoir ouvert une fenêtre (!) sur d’autres univers. « Ils se sont ainsi demandés si d’autres enfants voyaient la même chose qu’eux », qu’ils soient dans la région montréalaise, sur la Côte-Nord ou à l’autre bout du pays. « Il n’y a pas de neige partout au Québec, en novembre. »

De plus, en partageant leurs dessins sur les sites des écoles participantes, les enfants ont ainsi pu avoir de la rétroaction positive de la part, notamment, des parents. « Ce fut très motivant pour eux », de conclure Natalie Aubry.

Il est possible de visionner l’atelier sur YouTube.

À propos de l'auteur

André Magny
André Magny
Depuis plus de 30 ans, André Magny fait les allers-retours entre le journalisme et l'enseignement du français tant auprès des ados que des adultes. Pigiste régulier pour divers médias dont Francopresse, il a également été journaliste culturel au Droit d’Ottawa et s'occupait des nouvelles technologies au Soleil de Québec. Il a aussi fait du journalisme sportif en France. Il a un faible pour la francophonie, la culture, les sports, la cuisine et la politique.

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