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Un rapport international montre que les Canadiennes et Canadiens s’adaptent à l’ère des compétences numériques

Une importante enquête internationale publiée aujourd'hui par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montre que la population du Canada embrasse de plus en plus les technologies de l'information et des communications (TIC) et qu'elle est bien positionnée pour la société et l'économie du xxie siècle.

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Photo : oeil numérique via Shutterstock

TORONTO, le 8 oct. 2013 /CNW/ – Une importante enquête internationale publiée aujourd’hui par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) montre que la population du Canada embrasse de plus en plus les technologies de l’information et des communications (TIC) et qu’elle est bien positionnée pour la société et l’économie du xxisiècle.

Le Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PEICA) est la toute première enquête internationale de l’OCDE sur les compétences requises dans le monde d’aujourd’hui. Le PEICA mesure les compétences en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements technologiques chez les adultes de 16 à 65 ans dans 24 pays et régions infranationales. Au Canada, plus de 27 000 personnes ont été interrogées, ce qui a permis la collecte de données pancanadiennes aussi bien que provinciales et territoriales ainsi que la production de résultats sur les Autochtones vivant hors réserve, les immigrantes et immigrants et les minorités de langue officielle. Le PEICA a été financé au Canada par les ministères provinciaux et territoriaux responsables de l’éducation, réunis au sein du Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) [CMEC], par Emploi et Développement social Canada et par d’autres partenaires. Statistique Canada s’est chargé du déroulement de l’enquête au Canada. Outre le rapport de l’OCDE, un rapport pancanadien complémentaire est également publié aujourd’hui.

« À mesure que les progrès technologiques s’accélèrent, il est très encourageant de savoir que les Canadiennes et Canadiens embrassent les technologies de l’information et des communications et que nous sommes parmi les mieux aptes à gérer l’information et à résoudre des problèmes dans un environnement numérique », a déclaré M. Jeff Johnson, président du CMEC et ministre de l’Éducation de l’Alberta. « Il s’agit d’un avantage clair sur la scène mondiale, à une époque où l’environnement de haute technologie fait de plus en plus partie intégrante de notre quotidien. »

Les résultats indiquent que les Canadiennes et Canadiens ont tendance à afficher des niveaux de compétence plus élevés que la moyenne de l’OCDE dans le nouveau domaine de la « résolution de problèmes dans des environnements technologiques ». Le Canada, à l’instar de six autres pays seulement, se classe au-dessus de la moyenne de l’OCDE pour ce qui est du pourcentage de sa population qui peut accomplir des tâches exigeant l’utilisation de diverses applications pour la résolution de problèmes à étapes multiples dans des environnements informatiques. « Il est gratifiant de savoir que nos systèmes d’éducation et de formation préparent les Canadiennes et Canadiens à être concurrentiels sur la scène mondiale », a déclaré le ministre.

En outre, la proportion de la population qui a pu remplir l’évaluation assistée par ordinateur est plus grande au Canada que dans la majorité des autres pays de l’enquête : huit participantes et participants canadiens sur 10 ont utilisé un ordinateur pour remplir le questionnaire du PEICA. Le Canada se classe ainsi dans le peloton de tête des pays participants.

La littératie et la numératie au Canada

En littératie, le Canada affiche un score correspondant à la moyenne de l’OCDE, tout comme d’autres pays telles la Corée, l’Angleterre/Irlande du Nord et la République tchèque, et devance l’Allemagne, le Danemark et les États-Unis. « Je suis très heureux de nos résultats en littératie », a déclaré M. Johnson. « Mais nous pouvons faire toujours mieux. »

Le Canada atteint ce niveau de compétence bien que sa population soit l’une des plus hétérogènes de l’enquête. Dans les 24 pays participants, le Canada arrive en deuxième position pour ce qui est de la proportion de sa population qui est composée d’immigrantes et d’immigrants et est en première position quant à la proportion de sa population dont la langue maternelle diffère des langues officielles de l’évaluation. Bien qu’il existe un écart de scores en littératie entre la population immigrante et non immigrante du Canada, cet écart est inférieur à la moyenne de l’OCDE, et les immigrantes et immigrants du Canada ont enregistré des scores supérieurs à la moyenne de l’OCDE. En fait, le Canada est un des rares pays dont la population immigrante est proportionnellement plus grande que la moyenne et affiche un niveau de compétence supérieur à la moyenne.

En numératie, le score moyen du Canada est légèrement sous la moyenne de l’OCDE, une situation qui pourrait amener les responsables de l’élaboration des politiques à cibler ce domaine.

« Même si le Canada affiche un bon rendement au chapitre du domaine émergent crucial que sont les compétences numériques, nous devons garder à l’esprit que la littératie et la numératie sont des compétences essentielles tout aussi importantes pour l’économie du savoir », a signalé M. Johnson. « Les résultats du Canada en numératie attirent particulièrement l’attention des ministres de l’Éducation. À la récente réunion du CMEC, en juillet, nous nous sommes penchés sur la question de l’enseignement et de l’apprentissage des mathématiques. Dans les prochains mois, les ministres poursuivront à l’échelle du pays leurs efforts visant à améliorer la numératie et la littératie dans les systèmes provinciaux et territoriaux d’éducation et de formation. »

Le lien entre l’éducation et les compétences

Les résultats du PEICA suggèrent une corrélation étroite et positive entre le niveau de scolarité et le niveau de compétence dans la majorité des pays participants, y compris au Canada. À cet égard, il convient notamment de signaler que les titulaires d’un grade universitaire ont enregistré des scores plus élevés dans chacun des trois domaines. Les niveaux de compétence des Canadiennes et Canadiens titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade de niveau supérieur sont comparables à ceux d’un grand nombre de leurs homologues des autres pays de l’OCDE.

En outre, l’écart en littératie et en numératie entre les Canadiennes et Canadiens les plus jeunes et les plus âgés est moins prononcé chez ceux qui ont suivi des études postsecondaires, ce qui suggère que les personnes qui ont suivi des études postsecondaires ont plus de possibilités de mettre à contribution leurs compétences et de se perfectionner au cours de leur vie.

Les résultats préliminaires sur les Autochtones du Canada vivant hors réserve mettent eux aussi en relief l’importance de l’éducation. Bien qu’en général les Autochtones du Canada affichent en littératie, en numératie ou en résolution de problèmes dans des environnements technologiques des scores moins élevés que ceux des non-Autochtones, une première analyse indique que l’écart est très faible entre les Canadiennes et Canadiens autochtones et non autochtones qui ont atteint un même niveau de scolarité. La poursuite des efforts déployés pour veiller à ce que les Autochtones aient accès à l’éducation et y participent serait donc la solution qui permettrait d’éliminer les écarts de compétences.

La main-d’œuvre au Canada

L’enquête montre que les niveaux de compétence des Canadiennes et Canadiens en littératie, en numératie et en résolution de problèmes dans des environnements technologiques se traduisent par un avantage pour la main-d’œuvre et l’économie du Canada. À titre d’exemple, la proportion de la main-d’œuvre canadienne qui affiche des niveaux de compétence plus élevés en résolution de problèmes dans des environnements technologiques est supérieure à la moyenne de l’OCDE. Parallèlement, les Canadiennes et Canadiens qui affichent un niveau de compétence plus élevé en littératie ont davantage tendance que la moyenne de l’OCDE à occuper un emploi.

Bien qu’un grand nombre des avantages associés à des niveaux de compétence élevés soient économiques, l’enquête de l’OCDE met également en relief certains autres avantages. En effet, les personnes qui affichent des niveaux de compétence élevés en littératie et en numératie ont plus tendance à être en meilleure santé, à être plus confiantes et à jouer un plus grand rôle comme citoyennes et citoyens.

On prévoit que le PEICA prendra de l’ampleur d’ici 2014 et que 35 pays y participeront; les rapports publiés aujourd’hui ne font donc que jeter un premier regard sur l’importante source de données recueillies par ce programme. L’OCDE et les partenaires du PEICA au Canada analyseront les données de cette enquête et publieront d’autres rapports pour éclairer les politiques gouvernementales et fournir au public plus d’information sur les compétences.

Les ministres de l’Éducation remercient les plus de 27 000 Canadiennes et Canadiens qui ont pris part au PEICA.

Au sujet du CMEC

Fondé en 1967, le CMEC donne aux ministres de l’Éducation au Canada une voix collective et leur permet d’assumer leur leadership en éducation aux échelons pancanadien et international. L’organisme aide les provinces et les territoires à exercer leur compétence exclusive en éducation. Pour de plus amples renseignements, consultez notre site Web au www.cmec.ca.

 

SOURCE Conseil des ministres de l’Education (Canada)

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