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« Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » : point tournant du parcours professionnel de centaines de jeunes filles

La 21e édition de l’événement « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » se tiendra ce samedi à Québec et Rimouski, puis le 14 mars à Montréal. Cette journée vise à promouvoir les sciences et les technologies auprès des jeunes Québécoises de secondaire 2 à 4, afin de court-circuiter la pénurie de main d’œuvre féminine qui persiste au sein de ces industries.

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La 21e édition de l’événement « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » se tiendra ce samedi à Québec et Rimouski, puis le 14 mars à Montréal. Cette journée vise à promouvoir les sciences et les technologies auprès des jeunes Québécoises de secondaire 2 à 4, afin de court-circuiter la pénurie de main d’œuvre féminine qui persiste au sein de ces industries.

L’événement « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » est une présentation d’Hydro-Québec et de la Fondation Alcoa. Cette journée d’activités, à laquelle prennent part plus de vingt-cinq organisations et établissements d’enseignement, vise à promouvoir les sciences et les technologies auprès des jeunes Québécoises de secondaire 2 à 4, afin de court-circuiter la pénurie de main d’œuvre féminine qui persiste au sein de ces industries. 

Ce rendez-vous, marque un point tournant dans le parcours professionnel de centaines de jeunes filles chaque année. Il se tiendra le 22 février, en simultané à Québec (Université Laval, Pavillon Vachon) et à Rimouski (Université du Québec à Rimouski), puis à Montréal (Polytechnique Montréal), le 14 mars.

Des porte-parole allumées

Il y a vingt ans, une douzaine de femmes parmi lesquelles des scientifiques, des ingénieures, des professionnelles et des professeures, ont décidé d’unir leurs forces afin de pallier la sous-représentation féminine dans les secteurs scientifique et technologique. C’est ainsi qu’à germé l’idée de concevoir un événement annuel visant à démystifier ces univers professionnels auprès des étudiantes du secondaire. Deux décennies plus tard, les femmes manquent toujours à l’appel dans ces domaines. Le gouvernement du Québec soutient d’ailleurs divers programmes et initiatives visant à réduire l’écart entre les hommes et les femmes dans les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques. « Plus que jamais, on entend parler de la place des femmes et nos efforts pour abolir les clichés et atteindre l’équité commencent à porter fruit. Il ne faut pas baisser les bras, c’est un travail de longue haleine » note Nancy Rancourt, ingénieure et présidente du comité organisateur.

Chaque année, des femmes de carrière au parcours inspirant s’associent à l’événement afin de permettre aux jeunes filles de se projeter dans ces métiers à prédominance masculine. La 21e édition compte parmi ses porte-parole Mme Julie Sbeghen, directrice approvisionnement en électricité à Hydro-Québec. « Si j’ai choisi de m’impliquer en tant que porte-parole des journées « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! », c’est parce que je suis convaincue que c’est en vivant de telles expériences qu’elles pourront mieux connaître et démystifier le domaine scientifique, découvrir ce qui les anime et j’espère, leur donner le goût d’aller en sciences pour être celles qui influenceront les avancées scientifiques de demain », souligne Mme Sbeghen. 

La développeuse web front-end et passionnée du code Sarah-Jeanne Desrochers est aussi ambassadrice de cette édition. Elle souhaite contribuer à faire connaitre cette journée d’activités à laquelle elle prenait part en tant qu’étudiante, il y a 18 ans. « À treize ans, j’y étais. Je me souviens de l’atmosphère électrisante de cette salle remplie de femmes venues nous parler de ce qui les passionne », se remémore-t-elle. « C’est bien difficile de s’intéresser aux probabilités ou à la loi de Newton quand on ne sait pas trop ce qu’on veut faire dans la vie. Mais lorsqu’on s’intéresse aux changements climatiques ou aux jeux vidéo, ces deux notions deviennent tout à coup des outils ayant une application bien concrète. »

Un concept remanié

La Zone Découverte devient l’élément phare de l’événement à Montréal et sera ouverte de 9h00 à 11h45 et de 12h30 à 15h00. Plus de vingt-cinq organisations et établissements d’enseignement sont réunis dans cet espace qui s’apparente à un salon carrières.  

De plus, outre les élèves de 2e et de 3e secondaire, les jeunes filles de 4e secondaire sont conviées à la fête cette année. « Les filles et les sciences, un duo électrisant ! » est le seul événement du genre à se dérouler en milieu universitaire. Soulignons que le contenu et l’horaire de l’événement diffèrent légèrement, d’une ville à l’autre.

En plus de permettre aux participantes de réfléchir aux stéréotypes qui influencent leurs choix d’études, l’événement leur offre une occasion de découvrir des formations et des carrières valorisantes, de participer à des ateliers et d’échanger avec des femmes de carrière inspirantes. L’événement comporte plusieurs volets parmi lesquels des mini-ateliers interactifs, des démonstrations, de même qu’un panel de discussion auquel prennent part des intervenantes et des étudiantes des milieux scientifique et technologique. Un défi collectif visant à sensibiliser les participantes à l’avenir de nos transports sera également proposé. 

Enfin, le vulgarisateur scientifique Yannick Bergeron présentera son spectacle de chimie explosif dans le cadre des éditions de Rimouski et de Montréal cette année, alors que du côté de Québec, c’est le biochimiste et animateur Martin Carli qui en mettra plein la vue aux participantes.

En statistiques 

Selon les données les plus récentes du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Supérieur (2018-2019), sur les 52 810 étudiants ayant choisi un programme d’études universitaire en Sciences appliquées (design industriel, génie, géodésie, informatique, etc), les femmes représentent une mince proportion de 24 %. Heureusement, le vent a tourné dans certains domaines comme la géologie, avec 53 % de femmes et 47 % d’hommes. À l’échelle mondiale, selon les données de l’UNESCO (2014-2016), le taux de scolarisation des filles est particulièrement faible dans les domaines des technologies de l’information et des communications (3 %), des sciences naturelles, des mathématiques et de la statistique (5 %) et dans les domaines de l’ingénierie, de la fabrication et de la construction (8 %). 


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