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Réactions suite à l’annonce du plan de réouverture des écoles

De nombreuses associations et organismes se sont prononcés publiquement suite à l'annonce de la réouverture progressive des écoles pour les élèves de l'éducation préscolaire et primaire au Québec. Lisez ici certains communiqués reçus par notre salle des nouvelles.

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De nombreuses associations et organismes se sont prononcés publiquement suite à l’annonce de la réouverture progressive des écoles pour les élèves de l’éducation préscolaire et primaire au Québec. Lisez ici certains communiqués reçus par notre salle des nouvelles.

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Le CPQ se réjouit de la réouverture des écoles primaires et des garderies

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – Le CPQ (Conseil du patronat du Québec) se réjouit de la réouverture graduelle des écoles primaires et des garderies à compter du 11 mai pour ce qui est de l’extérieur de la Communauté métropolitaine de Montréal et à partir de 19 mai sur l’ensemble du territoire du Québec.

« La réouverture graduelle et par petit groupe des écoles primaires et des garderies est une bonne nouvelle qui permet à tous d’entrevoir la lumière au bout du tunnel », affirme Yves-Thomas Dorval, président et chef de la direction du CPQ. « Bien que plusieurs parent-travailleurs pourront profiter de cette réouverture, il est important de rappeler qu’il est d’abord nécessaire de le faire pour le bien-être de nos enfants. Les enfants représentent notre avenir et le retour en garderie et à l’école sera bénéfique pour leur développement. »

Toutefois, le CPQ tient à souligner que même si la reprise des activités dans les réseaux de la grande région de Montréal se fera une semaine plus tard, il sera sage que ce délai ne soit pas plus long. Le CPQ s’attend également à ce qu’un tel délai ne soit pas plus long en ce qui concerne la réouverture des commerces et surveillera de très près le plan de relance de l’économie qui sera annoncé cette semaine.  

En ce qui concerne l’enseignement au niveau du secondaire, le CPQ note que le gouvernement du Québec a pris la décision de ne pas reprendre l’ouverture des classes avant la fin du mois d’aout. Il nous apparait cependant que le développement des élèves du secondaire est tout aussi important. C’est pourquoi, le CPQ s’attend à ce que les étudiants de partout au Québec puissent bénéficier d’une formation à distance efficace et adéquate et que, basée sur cette expérience, le gouvernement puisse en profiter pour acquérir davantage d’expérience et de connaissances quant à la formation scolaire à distance.  

À propos du CPQ :

Créé en 1969, le CPQ est une confédération de près de 100 associations sectorielles et de plusieurs membres corporatifs (entreprises, institutions et autres employeurs). Il représente ainsi les intérêts de plus de 70 000 employeurs, de toutes tailles et de toutes les régions, issus des secteurs privé et parapublic. www.cpq.qc.ca

Web Site: www.cpq.qc.ca

SOURCE Conseil du patronat du Québec


Réouverture graduelle des écoles et des services de garde : le mot d’ordre sera la prudence

QUÉBEC, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – Alors que le Québec s’apprête à annoncer la reprise graduelle de certains secteurs, le premier ministre du Québec, François Legault, a d’emblée mentionné que la situation dans les CHSLD et dans la grande région de Montréal diffère beaucoup par rapport à celle qui prévaut dans le reste du Québec. « Ainsi, la réouverture des écoles et des garderies ainsi que la reprise graduelle de l’économie se feront de façon différente selon la région », a fait savoir le premier ministre.

« On est en voie de gagner cette première bataille contre la propagation du virus dans la communauté. C’est la condition première pour commencer à relancer le Québec, sauf pour la région de Montréal, où nous attendrons plus longtemps. Il faut que nous l’annoncions d’avance pour que les gens puissent commencer à se préparer. Si on s’aperçoit que la situation n’est pas sous contrôle, on va repousser l’échéance. Le mot d’ordre, c’est : prudence », a affirmé le premier ministre.

L’urgence nationale prévaut toujours dans les milieux de vie pour aînés

Lors de son point de presse, le premier ministre a réitéré que l’urgence nationale prévaut toujours dans plusieurs milieux de vie pour aînés durement touchés par la crise et que des renforts continueront d’être déployés dans les jours à venir.

Déjà, on compte 11 000 inscriptions supplémentaires sur le site « Je contribue » de personnes qui continueront d’être déployées dans les endroits où les besoins sont les plus criants. « On est en train de pourvoir tous les postes vacants et de reprendre le contrôle dans les milieux de vie qui accueillent des personnes aînées », a ajouté le premier ministre.

Pour procéder à la relance, plusieurs conditions devront être réunies

Le premier ministre a fait savoir qu’en plus du respect des consignes actuelles formulées par les autorités de santé publique, d’autres conditions devront être réunies pour que l’on procède à la relance de certains secteurs, notamment que la transmission virale soit sous contrôle dans les régions concernées et qu’elle le demeure dans tout le système de santé, afin d’éviter que des hôpitaux soient débordés.

« On va continuer de dénombrer des cas, comme partout dans le monde. Mais on va analyser la situation tous les jours et on va s’ajuster. C’est important que nos hôpitaux demeurent sous contrôle », a déclaré le premier ministre.

Remerciements du jour

M. Legault a tenu à offrir ses remerciements du jour aux éducatrices qui se sont occupées des enfants des travailleurs de la santé depuis le début de la crise, de même qu’aux enseignantes et enseignants qui ont communiqué avec leurs élèves et qui les ont soutenus dans leurs apprentissages depuis l’arrêt des classes.

« Le gouvernement a décidé de ne pas rouvrir les écoles secondaires, les cégeps et les universités avant la fin août. On veut une réouverture graduelle. On ouvre donc seulement les écoles primaires et les services de garde. On pense que les étudiants du secondaire, du cégep et de l’université peuvent plus facilement suivre des cours à distance. »

François Legault, premier ministre du Québec

Faits saillants :

  • En date du dimanche 26 avril 2020, à 18 h, il y avait au Québec 24 982 cas confirmés de personnes atteintes de la COVID-19, une augmentation de 875.
  • 1 541 personnes étaient hospitalisées, dont 210 aux soins intensifs, une diminution de 5 par rapport au dernier bilan.
  • 5 517 personnes initialement atteintes sont par ailleurs guéries de la COVID-19, une augmentation de 175 par rapport au dernier bilan.
  • Le bilan des décès s’élève à 1 599 au Québec, une augmentation de 84 par rapport au dernier bilan.

Liens connexes :

  • Pour en savoir davantage sur le coronavirus, la population est invitée à consulter le site Québec.ca/coronavirus.
  • Il est possible d’obtenir de l’information en utilisant la ligne coronavirus selon l’indicatif régional de votre localité :
    • 418 644-4545
    • 450 644-4545
    • 514 644-4545
    • 819 644-4545
    • 1 877 644-4545 (sans frais)
  • Pour être à l’affût des mises à jour des données, suivez le compte Twitter du ministère de la Santé et des Services sociaux : https://twitter.com/sante_qc (@sante_qc).

SOURCE Cabinet du premier ministre


Réouverture des écoles – Un plan qui suscite plus de questions que de réponses, déplore Christine Labrie

SHERBROOKE, QC, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – Suite au dévoilement cet après-midi du plan de réouverture des écoles primaires par le gouvernement québécois, voici la réaction de la députée de Sherbrooke et responsable pour Québec solidaire en matière d’éducation et de famille, Christine Labrie :

« Le plan présenté aujourd’hui suscite beaucoup plus de questions que de réponses. Est-ce qu’il y aura assez de place et de personnel pour permettre des classes de 15 élèves et le respect de la distanciation dans le transport? Compte tenu de la pénurie qu’on avait avant la crise, j’en doute. Est-ce qu’il y aura de nouveaux enseignements ou seulement de la révision?  Est-ce que les écoles joueront plutôt le rôle de camps de jour? Qu’est-ce qui sera offert pour accompagner les élèves qui restent à la maison? Les parents ne veulent pas pénaliser leurs enfants et ont besoin de ces réponses pour prendre une décision éclairée.

Ce qu’on nous a présenté aujourd’hui n’est pas non plus une reprise graduelle. On nous dit que dans les deux prochaines semaines il faut absolument continuer de respecter toutes les mesures de distanciation, et on n’a aucun indice que les parcs, les centres sportifs et les bibliothèques par exemple vont rouvrir avant les écoles, ni même que les enfants pourront commencer à jouer entre eux avant le retour à l’école. Pourtant tout ça aurait permis de répondre aux préoccupations du gouvernement pour le bien-être des enfants.

Depuis le début de la crise, la gestion des enjeux en éducation est déficiente. Trop de familles nagent dans l’inquiétude et l’incompréhension. L’annonce concernant la réouverture des écoles ne fait pas exception. Le ministre aurait eu avantage à prendre plus de temps et à travailler avec le réseau pour élaborer le plan de réouverture, parce que le scénario actuel semble avoir été élaboré surtout pour permettre aux parents de travailler », déclare Christine Labrie.

SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire


COVID-19 – Réouverture graduelle des établissements scolaires : « Oui. Non. Peut-être. Ça dépend. On ne le sait pas trop. C’est pas certain. On verra. »

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) dénonce l’annonce du gouvernement de François Legault de rouvrir graduellement les écoles primaires du Québec ainsi que des centres de formation professionnelle à compter du 11 mai 2020, alors que les enseignantes et les enseignants n’ont pas été consultés et préalablement informés du contenu de ce plan. La FAE rappelle aussi que les avis scientifiques concernant le principe d’immunité collective, sur lequel le premier ministre François Legault lui-même nourrit des doutes, est remis en question et que de trop nombreuses interrogations concernant la sécurité du personnel enseignant et des élèves qui leur sont confiés demeurent sans réponse.

La FAE rappelle que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prône la plus grande prudence puisqu’il n’y a pas de preuves, à ce jour, que des personnes déjà infectées soient immunisées. De plus, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Dre Teresa Tam, partage l’avis de l’OMS et a émis des doutes à l’effet qu’un déconfinement progressif du Québec puisse contribuer à immuniser la population contre la COVID-19.

« De toute évidence, le premier ministre François Legault développe ce plan depuis un certain temps, alors que les profs n’ont pas été mis à contribution. Dans les faits, le gouvernement du Québec utilise le réseau des écoles primaires publiques et les centres de formation professionnelle pour construire une immunité collective et relancer l’activité économique du Québec. Nous n’accepterons pas que les profs ne soient pas protégés et qu’ils aillent au front sans armure », a déclaré Sylvain Mallette, président de la FAE.

Le gouvernement doit aussi expliquer pourquoi il fait le choix de procéder à la réouverture graduelle des écoles primaires tout en prolongeant la période de fermeture des écoles secondaires jusqu’au 1er septembre prochain. Cette décision laisse croire que le premier ministre François Legault et le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge ont décidé de transformer les écoles primaires en garderies, dont le seul objectif sera de répondre à des impératifs économiques. Pourtant, le respect des règles et des consignes de sécurité est loin d’être assuré dans les écoles primaires en raison de l’âge des élèves qui les fréquentent. De plus, comment la distanciation sociale sera-t-elle assurée au préscolaire et au primaire ? Et durant les récréations ? Lors des déplacements des élèves ? Dans la cour d’école ? Durant le cours d’éducation physique ? En classe ? Durant les périodes de dîner ? Lors du transport scolaire ? Dans les classes et les écoles spécialisées avec des élèves nécessitant des services et des soins à moins de deux mètres de distance ? Les règles d’hygiène et de protection, comme le nettoyage, le port du masque et de gants seront-elles obligatoires ou non ? Qui sera chargé d’assumer les responsabilités en lien avec la santé et la sécurité des élèves et des personnels ? Comment le tout sera contrôlé par la Direction de la santé publique ?

Enfin, la FAE souhaite savoir quels canaux de communication seront mis en place si les règles de sécurité applicables ne sont pas respectées. « Nous ne sommes pas opposés à l’idée de rouvrir graduellement les établissements scolaires, mais nous exigeons du premier ministre François Legault qu’il clarifie la situation en ce qui concerne les effets de la réouverture sur les enseignantes et enseignants et leurs élèves, puisque le risque zéro n’existe pas. Nous sommes aussi en droit d’exiger du gouvernement qu’il précise les règles qui permettront de réorganiser les établissements de manière sécuritaire et celles qui s’appliqueront concrètement en matière d’hygiène sanitaire », a indiqué M. Mallette.

La FAE s’interroge aussi sur ce qui arrivera aux profs qui ne pourront retourner en classe pour des raisons de santé, la leur ou celle d’un proche dont ils s’occupent ou avec lequel ils vivent ? Quels profs seront exclus par la Direction de la santé publique ? Quels seront les motifs de santé retenus ? Va-t-on tester les membres des personnels des écoles pour la COVID-19 ? De manière quotidienne ou hebdomadaire ? Seulement lors d’apparition de symptômes ? S’il y a confirmation de la maladie dans une école, est-ce que la quarantaine s’appliquera pour la classe touchée ou à l’ensemble de l’établissement ?

La FAE exige aussi que des précisions soient apportées en ce qui concerne le suivi pédagogique effectué auprès des élèves, sachant que le retour en classe sera facultatif. Comment une enseignante ou un enseignant qui est en classe pourra faire les suivis requis alors que la moitié des élèves qui composent son groupe est absente ? Qui pourra effectuer le suivi hebdomadaire auprès des élèves absents ? La FAE est consciente que de nombreux élèves vulnérables et issus de milieux défavorisés ont subi des insécurités financière, alimentaire ou psychologique depuis le début du confinement. Elle demande au gouvernement de préciser quelles mesures seront mises en place afin de soutenir les enseignantes et enseignants qui devront composer avec les difficultés psychosociales des élèves qui seront de retour en classe.

« Il ne suffit pas de rouvrir les portes des établissements scolaires pour recommencer à enseigner à nos élèves. La phase de déconfinement est trop délicate et trop complexe pour nous avoir ignorés de la sorte. Les préoccupations de nos membres sont légitimes et nombreuses et le gouvernement devra y répondre bien avant le 11 mai pour que les profs puissent se préparer à recevoir les élèves en toute sécurité, mais aussi pour assurer la leur ! Il est désormais très clair que les motifs de réouverture des établissements scolaires n’étaient pas pédagogiques, mais économiques. Ce n’est pas pour rien que les enseignantes et enseignants demandaient à être consultés », a conclu M. Mallette.

La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent plus de 45 000 enseignantes et enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l’enseignement en milieu carcéral, de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que près de 1 700 membres de l’Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE). Elle est présente dans sept régions : Montréal, Laval, Québec et l’Outaouais, dans lesquelles se trouvent les quatre plus grands pôles urbains du Québec, ainsi que dans les Laurentides, l’Estrie et la Montérégie.

SOURCE Fédération autonome de l’enseignement (FAE)


Scénario de déconfinement – Il reste beaucoup, beaucoup de travail à faire

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – Représentant la majorité du personnel du réseau scolaire ainsi que de la petite enfance au Québec, la Centrale de syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations ont réagi au scénario de déconfinement présenté par le gouvernement du Québec.

« Il reste beaucoup, beaucoup de travail à faire d’ici le 11 mai. Nous n’aurons pas trop de deux semaines pour nous préparer parce qu’il y a encore des centaines de questions logistiques qui doivent trouver réponse, particulièrement en ce qui concerne la santé et la sécurité du personnel, des élèves et de leur famille. On dit depuis le début qu’on veut faire partie de la solution : c’est aujourd’hui crucial de mettre au jeu notre expérience en éducation et en petite enfance et d’écouter les gens qui sont sur le terrain, qui sont au quotidien avec les élèves et les tout-petits », mentionne Sonia Ethier, présidente de la CSQ.

Des mesures pour sécuriser tout le monde

La Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE‑CSQ) renchérit sur l’importance de sécuriser les enseignantes et les enseignants : « On entend l’appel de la santé publique pour trouver des solutions avec le milieu et on fera activement partie de tous les échanges. Les enseignants ont hâte de retrouver leurs élèves, mais il reste énormément de travail pour s’assurer que ce soit fait en toute sécurité. C’est un gros défi qui ne peut être relevé qu’avec beaucoup de prudence, et nous y veillerons, au plus grand bénéfice de nos élèves, surtout les plus vulnérables », soutient Josée Scalabrini, présidente de la FSE‑CSQ.

Le personnel de soutien scolaire, essentiel à une réouverture réussie

Pour sa part, la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS‑CSQ) déplore que, dans cette immense opération de réouverture graduelle des écoles, le personnel de soutien scolaire soit une fois de plus très peu consulté : « Le personnel de soutien scolaire est présent depuis le début de la crise sanitaire. Il détient une expertise terrain précieuse et exclusive que le gouvernement ne peut pas se permettre d’ignorer. Nous sommes un groupe orienté sur des solutions et souhaitons contribuer à trouver des réponses aux multiples questions qui se posent actuellement. Mais surtout, il est urgent de définir des mesures de nettoyage et de désinfection claires, précises et uniformes pour protéger les enfants et tout le personnel du réseau scolaire », explique Éric Provonost, président de la FPSS‑CSQ.

La santé et la sécurité doivent primer

Du côté de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE‑CSQ), on déplore le manque de réponses quant à la protection du personnel en milieu de travail. « Beaucoup de nos membres doivent se déplacer d’une école à l’autre afin de soutenir notamment les élèves les plus vulnérables. Cela représente des risques supplémentaires pour le personnel professionnel dans le cadre de ses fonctions. On souhaite privilégier la stabilité dans un seul milieu afin de minimiser les risques d’infection et d’offrir des services de qualité aux élèves. Il est donc fort important que des mesures soient prises et connues avant le 11 mai, au bénéfice de toutes et de tous », indique Jacques Landry, président de la FPPE‑CSQ.

Des protocoles d’intervention à rendre publics

Dans l’optique de garantir la santé et la sécurité du personnel, la présidente de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ‑CSQ), Valérie Grenon, met en lumière l’importance de faire connaître les protocoles en milieu de travail : « Alors que les personnes qui retournent au travail ont des protocoles clairs préparés par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), nous sommes toujours en attente de consignes uniformes pour le réseau de la petite enfance. Malheureusement, force est de constater qu’il existe une certaine confusion sur le terrain lors d’éclosions de cas positifs à la COVID-19. L’accès aux tests est extrêmement limité, ce qui empêche d’avoir un portrait réel de la situation », dit la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.

Profil de la CSQ

La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l’éducation. La CSQ compte 11 fédérations qui regroupent quelque 240 syndicats affiliés; s’ajoute également l’AREQ (CSQ), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services éducatifs à la petite enfance, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

SOURCE CSQ


La FTQ dit oui à la reprise au préscolaire, au primaire et dans les services de garde, mais cela doit se faire en toute sécurité

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) prend acte de la décision du gouvernement de rouvrir graduellement les activités pour le préscolaire et les écoles primaires. Cependant, la reprise des activités devra se faire en toute sécurité pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses qui vont œuvrer auprès des enfants, que ce soit pour le personnel de l’éducation, en service de garde, dont les CPE, ou les chauffeurs d’autobus.

« Les travailleurs et travailleuses que nous représentons sont inquiets et c’est normal, c’est pourquoi le gouvernement doit s’assurer que tous et toutes puissent reprendre leurs activités en toute sécurité. Cela veut dire mettre en place des règles strictes de déconfinement et de mettre à la disposition du personnel tout l’équipement de protection nécessaire pour éviter de se contaminer et de contaminer les enfants et les proches des travailleurs et travailleuses de retour à la maison », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.

Par exemple dans certains services comme les services de garde et les CPE, la distanciation sociale est impossible à tenir. « Actuellement, les éducatrices n’ont que des gants pour aller au front, elles n’ont pas de masque, pas de visière et pas de vêtement de rechange. Dans le transport scolaire, le personnel est souvent âgé, à la retraite ou à la préretraite, il faut aussi prévoir des mesures afin de rassurer les hommes et les femmes en éducation, les professionnels, le personnel administratif ou de soutien qui auront à donner des services aux enfants. Les gens que nous représentons ne veulent pas devenir les cobayes de l’exposition communautaire », conclut le secrétaire général.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale au Québec, représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses.

SOURCE FTQ


Réouverture des écoles – La CSN réclame des règles de protection claires

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – À la suite de l’annonce du gouvernement quant à la réouverture graduelle des écoles, la CSN invite celui-ci à mettre en place des mesures claires pour l’ensemble des travailleuses et des travailleurs du milieu scolaire, tant sur le plan du transport des élèves que sur celui du soutien scolaire.  

« Le gouvernement doit s’assurer que les travailleurs et les travailleuses qui seront au front de la réouverture des écoles soient protégés. Il est impératif qu’il mette en place des procédures claires pour assurer leur santé et leur sécurité et qu’il rende disponible tout le matériel de protection nécessaire », affirme Jacques Létourneau, président de la CSN.

La CSN réclame une procédure de dépistage claire tant pour les enfants que pour les travailleuses et les travailleurs. Elle demande également des mesures supplémentaires pour protéger les plus vulnérables, notamment le personnel à risque en raison de l’âge ou de conditions préexistantes. La CSN souhaite notamment éviter que la proportion importante de conductrices et de conducteurs de véhicules scolaires de 60 ans et plus ne soit exposée au coronavirus, tout en évitant des mises à pied. « Nous sommes soulagés d’entendre que des barrières physiques seront installées dans les véhicules scolaires, mais il faudra s’assurer que tous les moyens possibles seront pris pour protéger la santé et la sécurité des membres », a ajouté Nathalie Arguin, présidente de la FEESP-CSN.

Face à l’impossibilité, dans la pratique, de respecter une distance de deux mètres, le personnel de soutien scolaire émet également ses inquiétudes sur le fonctionnement à l’intérieur des écoles, notamment en ce qui concerne les déplacements entre les classes et les services de garde, les accès aux espaces communs et la désinfection des locaux. « Le nombre maximum de 15 élèves par classe a été annoncé par le gouvernement, mais il demeure qu’une panoplie d’éléments ayant un impact direct sur le personnel de soutien scolaire devront être évalués », souligne aussi Nathalie Arguin. « La reprise ne doit pas se faire au prix de la santé du personnel. Les éventuelles recommandations de l’Institut national de la santé publique du Québec devront être respectées par les employeurs », a-t-elle conclu.  

À propos

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Elle représente aussi quelque 30 000

employés-es de soutien dans les commissions scolaires, dont le personnel administratif, de service de garde, de soutien direct aux élèves et de soutien manuel, et plus de 3000 conductrices et conducteurs de véhicules scolaires.

SOURCE CSN


La fréquentation de l’école n’est pas facultative au Québec, qu’on soit physiquement en classe ou non

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – Alors que le gouvernement du Québec annonce la réouverture des écoles préscolaires-primaires, la Fédération des établissements d’enseignement privés appuie le ministre de l’Éducation et désire envoyer un message clair à tous les élèves que l’école n’est pas facultative au Québec, bien que les élèves du secondaire n’y retourneront pas avant la rentrée et que la présence en classe ne soit pas obligatoire pour les élèves du préscolaire-primaire.

« Nous comprenons que les élèves du secondaire et certains élèves du préscolaire et du primaire ne se rendront pas physiquement en classe pour ce qu’il reste d’année scolaire. Ces élèves ne doivent pas être pénalisés et nous devons tout faire pour éviter qu’ils décrochent ou qu’ils prennent un trop grand retard scolaire. Dans ce contexte, il est important de rapidement mettre en œuvre un modèle hybride d’éducation qui permette de scolariser aussi bien les élèves qui seront en classe que ceux qui resteront à la maison, » explique David Bowles, président de la Fédération.

Par ailleurs, pour les élèves du secondaire, la Fédération désire aussi envoyer un signal clair indiquant que l’année scolaire n’est pas terminée.

« Même en temps de pandémie, il faut continuer à toujours encourager la persévérance scolaire.  L’éducation demeure un droit et un service essentiel. » affirme M. Bowles.

Rappelons qu’au cours des six dernières semaines, les écoles privées ont mis doubles pour mettre en place des initiatives visant à assurer la continuité de l’éducation de leurs élèves. De nombreuses formations ont été données au personnel enseignant.

Quatre constats émergent de cette expérience :

  • Il est essentiel de fournir aux enseignants de la formation et de l’accompagnement pour adapter leurs façons de faire à l’enseignement à distance.
  • Le maintien de la relation maître-élève est la pierre angulaire de la réussite des élèves au préscolaire, au primaire et au secondaire et doit la demeurer dans un contexte d’enseignement à distance. Il faut que les enseignants soient en contact direct avec leurs élèves, qu’ils leur enseignent les contenus essentiels et qu’ils leur donnent des travaux à faire dans le but d’amasser des traces pour guider leurs apprentissages et évaluer si les élèves sont sur la bonne voie.
  • Il faut éviter de rendre l’éducation facultative, tout en faisant preuve de souplesse et de compréhension à l’égard de ceux qui ne peuvent faire tout ce qui est demandé.
  • Il faut porter une attention particulière aux élèves vulnérables et en difficulté scolaire. Même en temps normal, ces élèves ont besoin d’un accompagnement individualisé pour actualiser leur potentiel et les amener vers la réussite éducative. En situation d’apprentissage à distance, il faut mettre à profit les techniciens en éducation spécialisée, les orthopédagogues et tous les professionnels pour continuer cet accompagnement par des contacts fréquents et des rencontres virtuelles. (Les écoles privées membres de la Fédération comptent plus de 18 % d’élèves ayant un plan d’intervention au secondaire et 15 % au primaire.)

« Si l’expérience des écoles privées depuis le début de la crise par rapport à l’enseignement à distance peut être mise à profit pour tous, nous serons heureux de la partager, » conclut M. Bowles.

À propos de la Fédération des établissements d’enseignement privés

La Fédération est un organisme à but non lucratif qui regroupe 135 écoles secondaires, 110 écoles préscolaires-primaires et 12 écoles spécialisées en adaptation scolaire. Ces écoles autonomes sont fréquentées par quelque 116 000 élèves répartis sur le territoire québécois. La Fédération offre un vaste choix de formations au personnel des écoles membres, des services-conseils et des services d’achats groupés.

Pour en savoir plus

Les différents visages de l’enseignement privé 

https://ecolespriveesquebec.ca/ 

www.feep.qc.ca 

SOURCE Fédération des établissements d’enseignement privés


Réouverture des écoles montréalaises le 19 mai 2020 : Les directions sont en mode collaboration

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – L’AMDES accueille favorablement l’annonce faite par le gouvernement relativement à la réouverture le 19 mai des écoles montréalaises. Selon l’association, il est souhaitable que des balises générales soient précisées, mais souligne que les directions auront besoin de souplesse dans l’application, car il faudra réagir vite et être agile dans les établissements notamment en ce qui concerne la santé et la sécurité.

Comme l’a déclaré la présidente de l’AMDES, Hélène Bourdages : « Nous saluons l’annonce du gouvernement ainsi que la prudence et le courage dont il fait preuve en commençant le déconfinement du monde scolaire avec les écoles primaires et en mettant l’accent sur les élèves qui éprouvent des difficultés d’apprentissage. Nous apprécions également les trois semaines de temps de préparation que nous utiliserons comme gestionnaires pour organiser le retour en classe avec le personnel en présence. »

Au cours des dernières semaines, l’AMDES a sondé ses membres et a constaté que toutes les directions membres ont gardé le contact avec leurs équipes, les collègues des centres de services, certains élèves et parents. Il est à noter que plus des ¾ des enseignants dans les écoles montréalaises ont été en contact avec leurs élèves durant le confinement. Les directions seront prêtes à rouvrir les portes des écoles en tout respect des directives de la santé publique. Il est entendu que la prudence est de rigueur.

L’AMDES tient à saluer les mesures annoncées pour permettre aux élèves notamment du secondaire de consolider leurs apprentissages grâce à l’accès à des outils numériques et à l’appui à distance de leurs professeurs. Car, même si les jeunes du secondaire ne retournent pas en classe avant le mois d’août, il est important qu’ils aient accès à des contenus scolaires à partir de chez eux. De plus, il faut considérer que l’année scolaire 2020-2021 devra aussi se vivre en formation à distance pour plusieurs.

« Nos directions, directions adjointes et gestionnaires administratifs ont hâte de retrouver leurs équipes-écoles, leurs personnels et les élèves pour amorcer une nouvelle étape de cette année scolaire atypique. Ils sont prêts à se mettre au travail dès maintenant pour réorganiser le retour et nous sommes en mode collaboration avec tous les partenaires, les centres de services scolaires et le ministère pour que la réussite soit au rendez-vous de cette fin d’année », a conclu la présidente de l’AMDES, Hélène Bourdages.

À propos de l’AMDES

L’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire regroupe plus de 650 membres qui travaillent à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) et à la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPI) desservant plus de 230 000 élèves jeunes et adultes du Québec. Tous les membres y œuvrent comme direction d’école ou de centre, direction adjointe ou gestionnaire administratif. L’AMDES a pour but spécifique l’étude, la défense et le développement des intérêts professionnels, économiques et sociaux de ses membres et de la profession. De plus, elle apporte une contribution significative à l’éducation. Elle fonctionne de façon démocratique et fait de son approche éthique, transparente et équitable le fondement même de ses valeurs.

SOURCE Association montréalaise des directions d’établissement scolaire (AMDES)


Plan de réouverture des écoles – Les commissions scolaires prêtes à agir pour le bien-être et la sécurité des élèves et du personnel scolaire

QUÉBEC, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – En réaction au plan de réouverture graduelle des écoles présenté aujourd’hui par le gouvernement du Québec, la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) réaffirme la nécessité pour le réseau scolaire de travailler tous ensemble dans la même direction, afin d’offrir le meilleur environnement d’apprentissage possible aux élèves. Elle assure, de son côté, sa collaboration pour ce faire.  

« Les défis sont nombreux : la santé et la sécurité des élèves et du personnel, la communication, la distanciation sociale, l’apprentissage optimal des élèves. Nous avons démontré ces dernières semaines la flexibilité et le dévouement du personnel des commissions scolaires afin de faire au mieux pour les élèves de nos territoires. Nous continuerons d’appuyer les équipes des écoles, d’abord pour la réouverture, et pour la suite d’ici la fin de l’année scolaire, pour l’ensemble des établissements. Le réseau scolaire travaille en partenariat depuis plusieurs semaines, nous devons continuer les efforts en ce sens dans les prochains mois, pour la santé de toutes et de tous. Le professionnalisme du réseau est notre meilleure garantie pour y arriver, dans la sérénité », a affirmé le président de la FCSQ, M. Lucien Maltais.

La Fédération des commissions scolaires du Québec regroupe l’ensemble des commissions scolaires francophones du Québec ainsi que la Commission scolaire du Littoral. Les commissions scolaires veillent à la réussite scolaire de plus d’un million d’élèves en assurant des services éducatifs au primaire, au secondaire, en formation professionnelle et à l’éducation des adultes. Elles offrent aussi des services efficaces et essentiels, notamment en matière de ressources humaines et de ressources matérielles et financières. De plus, les commissions scolaires ont la responsabilité de répartir équitablement les ressources entre leurs établissements et de rendre accessible, en tout temps, un transport scolaire sécuritaire.

Twitter : @fcsq

SOURCE Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ)


Les profs de Montréal ne sont pas rassurés

MONTRÉAL, le 27 avril 2020 /CNW Telbec/ – L’Alliance des professeures et professeurs de Montréal a appris, au même moment que le reste de la population, la décision du gouvernement Legault de rouvrir les écoles primaires montréalaises le 19 mai prochain. La réouverture précipitée des établissements scolaires de Montréal crée beaucoup d’angoisse chez les profs qui craignent pour leur santé et leur sécurité.

« Une fois de plus, les directives du ministère oublient de tenir compte de la réalité montréalaise : la pénurie de profs, les milieux défavorisés, les parents et les élèves allophones, etc. Nous avons plusieurs doutes sur la faisabilité de respecter les mesures de distanciation sociale dans le contexte montréalais, de déclarer la présidente de l’Alliance, Catherine Beauvais-St-Pierre. La décision du gouvernement semble uniquement motivée par des intérêts économiques, sinon comment justifier la réouverture des écoles primaires et le prolongement de la fermeture des écoles secondaires ? La relance économique ne doit pas se faire au détriment de la santé et de la sécurité des profs, des élèves et du public. Sur cette question, il n’y a pas de place au compromis ! »

La fermeture des écoles le 13 mars dernier a été une décision sage et prudente de la part du gouvernement. Toutefois, depuis ce moment, les communications du ministère ont été très souvent brouillonnes et incomplètes. Le milieu de l’éducation ne sait plus sur quel pied danser face à l’apparente improvisation du gouvernement.

« Les profs ont hâte de retourner enseigner et de retrouver leurs élèves. Ils ne veulent toutefois pas le faire à leurs risques et périls. Un retour à l’école ne peut pas être envisagé sans le matériel de protection approprié, de conclure madame Beauvais-St-Pierre. La réouverture des écoles ne semble pas faire l’unanimité au sein de la communauté d’experts. L’Organisation mondiale de la santé prône la plus grande prudence. L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, Dre Teresa Tam, appuie cette position. En l’absence de consensus clair, le premier ministre doit appliquer le principe de précaution. »

L’Alliance collaborera avec la FAE et la CSDM pour s’assurer que la réouverture des établissements scolaires montréalais respecte les plus strictes mesures sanitaires. Les profs ne mettront pas leur santé à risque.

L’Alliance des professeures et professeurs de Montréal représente les quelque 9 000 enseignantes et enseignants du primaire, du secondaire, de l’éducation des adultes et de la formation professionnelle de la Commission scolaire de Montréal ainsi que le personnel des écoles Peter-Hall et du Centre Académique Fournier.

SOURCE Alliance des professeures et professeurs de Montréal


Plan de réouverture des écoles – Les parents ont encore des questions

QUÉBEC, le 28 avril 2020 /CNW Telbec/ – La Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) accueille les recommandations de la santé publique et les décisions du gouvernement concernant une réouverture partielle des écoles du Québec. Concernant les élèves du primaire, la FCPQ est satisfaite que la décision de fréquentation scolaire en présence revienne aux parents, car ce sont les parents qui connaissent le mieux leur réalité et ce dont leurs enfants ont besoin.

Même si plusieurs questions des parents ont trouvé réponse et continuent de trouver réponse au fil des heures, de nombreuses questions demeurent et de nouvelles émergent. La FCPQ constate que plusieurs parents qui attendaient plus d’informations pour prendre leur décision sont restés sur leur faim. Quelques exemples de préoccupations :

Les parents d’élèves ayant des besoins particuliers sont invités à les envoyer à l’école. Qu’en est-il des élèves du secondaire qui sont en difficulté scolaire ou qui ont besoin de socialiser et d’être encadrés? Ces jeunes, et leurs parents, auront un grand besoin de motivation et de soutien dans les prochaines semaines. Des mesures seront-elles prises pour eux?

La FCPQ est heureuse d’apprendre que le suivi pédagogique pour les élèves qui resterons à la maison sera bonifié et que les parents pourront récupérer les effets personnels de leurs jeunes. Les parents se réjouissent également des mesures annoncées pour favoriser l’accessibilité et l’équité, telles que l’achat de tablettes et le prêt de matériel informatique.

Il reste toutefois un flou du côté pédagogique. Les parents se demandent cependant comment s’assurer que leurs jeunes ne seront pas pénalisés s’ils choisissent l’enseignement à distance. Y aura-t-il de nouveaux apprentissages ou seulement de la consolidation d’acquis? Les travaux et les évaluations seront-ils obligatoires? Malgré les tentatives de clarification, la FCPQ est confuse sur les intentions de ce côté.

Il demeure également des questions terre à terre, comme les mesures de distanciation dans les corridors ou pendant le dîner, ou encore l’heure de passage des autobus si le service est adapté à la situation.

De nombreuses interrogations ont été envoyées à la Fédération depuis l’annonce du plan lundi après-midi, dont environ 200 questions lors de notre séance de lundi soir de la FCPQ en Direct, pendant laquelle nous avons échangé sur le plan de réouverture des écoles. Ces questions seront communiquées au ministre de l’Éducation et seront mises de l’avant dans les comités conseils auxquels la FCPQ participe cette semaine.

« Les parents ont un grand besoin d’une communication claire et d’informations détaillées pour se faire une idée réelle de la situation et pour pouvoir prendre des décisions éclairées pour leur famille et leurs jeunes », résume Kévin Roy, président de la FCPQ.

La FCPQ est consciente de la complexité de la situation et des mesures à instaurer et est prête à travailler avec ses partenaires du milieu de l’éducation pour trouver des solutions ensemble et contribuer à les communiquer aux parents.

Profil de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ)

La FCPQ regroupe, depuis 45 ans, les comités de parents des commissions scolaires du Québec et soutient les parents bénévoles soucieux de la participation parentale au sein des écoles publiques primaires et secondaires dans le but d’assurer la qualité de l’éducation offerte aux enfants.

SOURCE Fédération des comités de parents du Québec


L’APEQ dénonce le projet de réouverture des écoles du Québec

KIRKLAND, QC, le 1er mai 2020 /CNW Telbec/ – L’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ) dénonce l’absence d’un plan de réouverture des écoles de la part du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES) qui tient bien compte de la sécurité de tous et réitère son point de vue selon lequel les établissements scolaires devraient rester fermés jusqu’à l’automne.

« Annoncer une date limite dans deux ou trois semaines et ensuite dire aux écoles et aux commissions scolaires de faire le reste n’est pas un plan. Nous sommes presque à la fin de la première semaine et le ministère n’a pas encore donné de réponses plus concrètes. Certaines écoles et commissions scolaires n’ont plus qu’une semaine pour tout planifier », a déclaré Heidi Yetman, présidente de l’APEQ.

Depuis qu’il a été annoncé, le lundi 27 avril 2020, que l’ouverture des écoles primaires aurait lieu le 11 mai 2020 dans la majeure partie de la province et le 19 mai 2020 dans la Communauté métropolitaine de Montréal, l’APEQ a poussé le MEES à fournir des réponses claires en ce qui concerne son plan. La réponse du MEES a très peu changé depuis son annonce initiale et de nombreuses questions demeurent sans réponse.

La distanciation sociale n’est pas réaliste pour les jeunes enfants, d’autant plus que cela sera impossible à faire avec 15 enfants dans chaque classe. De plus, certains protocoles, comme le lavage des mains, ne pourront pas être mis en œuvre dans les écoles où il n’y a pas suffisamment d’équipement fonctionnel, comme des lavabos, ou qui manquent de personnel. L’organisation et la coordination des transports, en particulier dans les cas où les écoles partagent les services, s’avéreront un cauchemar sur le plan logistique. Ce ne sont là que quelques-uns des problèmes qui ne peuvent tout simplement pas être réglés adéquatement en une ou deux semaines.

« Les écoles devront rouvrir, mais le Québec et le système scolaire ne sont pas prêts. Nous devons assurer la santé et la sécurité de nos élèves et des adultes qui en prennent soin. Le gouvernement du Québec doit revenir sur sa décision et retarder la réouverture des écoles jusqu’à ce que nous soyons certains que les conditions nécessaires pour le faire soient en place », a conclu Mme Yetman.

L’APEQ continuera d’exiger une meilleure réponse de la part du MEES afin de procéder à la réouverture de l’école d’une manière plus prudente et réfléchie afin de s’assurer que les écoles sont sécuritaires pour tout le monde. L’APEQ demeure également déterminée à travailler de façon constructive pour appuyer un apprentissage à la maison qui est équitable pour tous les élèves et qui répond à leurs besoins.

L’APEQ est la fédération des syndicats représentant les 8 000 enseignants des commissions scolaires anglophones du Québec.

SOURCE Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec

Web Site: http://www.qpat-apeq.qc.ca


Le gouvernement du Québec doit réajuster les dates pour la réouverture des écoles

MONTRÉAL, le 1er mai 2020 /CNW Telbec/ – L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec (ACSAQ) a soumis l’avis collective de ses neuf commissions scolaires membres sur la réouverture des écoles au ministre de l’Éducation, ce matin.

Les neuf commissions scolaires anglophones maintiennent que leur priorité a toujours été et demeure la santé et la sécurité de leurs élèves, leur personnel et leur famille. Bien qu’aucune commission scolaire anglophone ne rouvrira aucune de ses écoles et aucun de ces centres plus tôt que les dates proposées par le gouvernement du Québec, les commissions scolaires anglophones respectives décideront si et quand chacune de ses écoles et chacun de ses centres peut rouvrir, après avoir déterminé que toutes les conditions nécessaires peuvent être réunies dans chaque cas.

« En date du 30 avril, beaucoup trop d’inconnues subsistent, lesquelles compromettent la capacité des commissions scolaires à rouvrir les écoles de manière sécuritaire et efficace. D’après notre évaluation, la mise en œuvre de ces mesures variera considérablement au sein des différentes commissions scolaires et régions et elle pourrait même être impossible dans certaines régions. Par ailleurs, nous sommes convaincus que dans plusieurs écoles, les lignes directrices internationales en matière de santé que nous avons citées dans nos recommandations antérieures ne peuvent être respectées dans les délais imposés par le gouvernement », d’affirmer Dan Lamoureux, président de l’ACSAQ.

« Les neuf commissions scolaires anglophones du Quebec tiennent à rappeler respectueusement au gouvernement du Québec et au ministre de l’Éducation que nous continuons de faire valoir notre autorité constitutionnelle et juridique de gérer et de contrôler notre système scolaire de la minorité linguistique et qu’il relève de notre responsabilité envers la société de prendre les bonnes décisions pour nos communautés. »

« Plutôt que de susciter la confiance du public, ce plan annoncé précipitamment par le gouvernement a eu pour effet d’accroître considérablement les niveaux d’anxiété et de stress, notamment chez les enseignants et les parents, de même qu’au sein de la population en général. Cela est clairement illustré par une pétition, déjà signée par plus d’un quart de million de citoyens, demandant que la réouverture des écoles soit reportée jusqu’en septembre. De notre avis, les commissions scolaires locales sont les mieux placées pour déterminer quand et dans quelles conditions les écoles et les centres devraient ouvrir » de conclure le président.

L’ACSAQ est la voix de l’enseignement public anglophone au Québec et représente 100 000 élèves dans 340 écoles primaires/secondaires et centres de formation professionnelle pour adultes à l’échelle du Québec.

SOURCE Association des commissions scolaires anglophones du Québec


COVID-19 – Réouverture des établissements scolaires : la FAE exige des clarifications sur l’âge des personnes à risque

MONTRÉAL, le 6 mai 2020 /CNW Telbec/ – La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) demande au premier ministre François Legault et au ministre de l’Éducation Jean-François Roberge de clarifier de façon urgente la situation concernant le retour au travail des personnes âgées de plus de 60 ans. Alors qu’il y a cinq jours, un document dont la diffusion a été autorisée par le ministre de l’Éducation recommandait aux enseignantes et enseignants de plus de 60 ans de retarder leur retour au travail à septembre 2020, une mise à jour de ce document acheminée aujourd’hui laisse croire que ces personnes devront retourner au travail, alors qu’elles avaient été affectées à du télétravail.

« Sur quelles études scientifiques se base la Direction de la santé publique du Québec pour modifier sa propre recommandation ? Comment se fait-il que des personnes qui étaient à risque il y a cinq jours ne le soient plus aujourd’hui ? Un prof âgé de plus de 60 ans pourrait se voir contraindre de retourner au travail auprès d’enfants alors qu’il ne pourrait pas, selon la même Direction de la santé publique, fréquenter ses propres petit-enfants ? Encore une fois, qu’est-ce qui motive vraiment un tel revirement ? Une pénurie appréhendée de personnel ? Une mauvaise planification en lien avec le plan de réouverture graduelle des établissements scolaires ? Nous demandons que des réponses claires soient données », a fait valoir le président de la FAE, Sylvain Mallette.

De plus, Santé Canada établit plutôt à 65 ans le facteur de risque. La FAE, qui est intervenue auprès du cabinet du ministre de l’Éducation, demande donc au gouvernement de fournir le plus rapidement possible des clarifications à savoir si les personnes âgées de plus de 60 ans pourront continuer à faire du télétravail comme il avait été convenu la semaine dernière.

La FAE regroupe neuf syndicats qui représentent plus de 45 000 enseignantes et enseignants du préscolaire, du primaire, du secondaire, de l’enseignement en milieu carcéral, de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes et le personnel scolaire des écoles Peter Hall et du Centre académique Fournier, ainsi que près de 1 700 membres de l’Association de personnes retraitées de la FAE (APRFAE). Elle est présente dans sept régions : Montréal, Laval, Québec et l’Outaouais, dans lesquelles se trouvent les quatre plus grands pôles urbains du Québec, ainsi que dans les Laurentides, l’Estrie et la Montérégie.

SOURCE Fédération autonome de l’enseignement (FAE)


Directives de la Santé publique – « Il y a un urgent besoin de cohérence, si on veut garder la confiance du monde » – Sonia Ethier

MONTRÉAL, le 6 mai 2020 /CNW Telbec/ – La présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Sonia Ethier, dénonce l’improvisation du gouvernement face à l’annonce d’une nouvelle consigne du gouvernement du Québec selon laquelle les personnes âgées de 60 à 69 ans seraient désormais appelées au travail, notamment en petite enfance et en éducation.

« Depuis le début qu’on veut travailler à des solutions. Mais on apprend encore de nouvelles balises, en point de presse, sorties de nulle part. Avec la nouvelle consigne, des travailleuses et des travailleurs de 60 à 69 ans de la petite enfance et des écoles devront rentrer au travail lundi prochain, mais ne pourront toujours pas voir leurs petits-enfants? Il y a un urgent besoin de cohérence sur le terrain. Cette nouvelle consigne ébranle la confiance des travailleuses et des travailleurs à un moment charnière du déconfinement, où l’on ne peut pas se permettre de faire décrocher du monde. Depuis le début de la crise, on nous répète sur tous les fronts que les personnes de 60 ans et plus sont à risque et doivent rester à la maison. Plutôt que de précipiter, le gouvernement peut-il permettre une reprise progressive et donner un délai supplémentaire aux personnes de 60 ans et plus? », exprime la présidente de la CSQ.

La CSQ rappelle qu’il y a quelques jours à peine, les ministères de la Famille et de l’Éducation, appuyés par la Santé publique, émettaient noir sur blanc encore comme consigne à tous leurs employés âgés de 60 ans et plus de demeurer à la maison parce qu’ils étaient considérés à risque. « En recherchant un sens à donner à cette nouvelle directive, on remarque qu’elle coïncide curieusement au lendemain d’une manchette relatant une pénurie de personnel dans les CPE, les milieux familiaux régis et subventionnés ainsi que les écoles. Est-ce que les besoins de main-d’œuvre passent désormais avant la santé du monde? Nous voulons comme tout le monde faire partie de la solution et déployer tous les efforts nécessaires pour nous remettre à l’ouvrage, mais à force d’annoncer deux poids, deux mesures, le gouvernement est en train de dilapider ses efforts avec des consignes qui n’ont plus de sens pour personne. La confusion est en train de devenir la norme et c’est décourageant », clame Sonia Ethier.

Profil de la CSQ

La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l’éducation. La CSQ compte 11 fédérations qui regroupent quelque 240 syndicats affiliés; s’ajoute également l’AREQ (CSQ), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services éducatifs à la petite enfance, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

SOURCE CSQ


Retour au travail des 60-69 ans : cafouillage du gouvernement et colère du personnel de soutien

MONTRÉAL, le 7 mai 2020 /CNW Telbec/ – Le Conseil national du soutien scolaire (CNSS), organisme représentant les employés de soutien de cinq commissions scolaires, se dit scandalisé de voir le gouvernement changer son fusil d’épaule en ce qui a trait aux travailleuses et travailleurs âgés de 60 à 69 ans.

Le gouvernement de François Legault avait pourtant statué que le personnel scolaire âgé de plus de 60 ans devait être exclu du processus de réouverture des écoles primaires. Le CNSS, organisme chapeauté par le Syndicat des employé-es professionnel-les et de bureau (SEPB-FTQ), n’arrive pas à comprendre cette décision qui semble complètement incohérente.

« C’est une décision irréfléchie! Nous sommes de retour au travail depuis lundi, on s’est rendu compte que le taux d’absentéisme serait très élevé pour le retour des élèves et comme par magie, la santé publique décrète qu’il n’y a plus de danger pour les personnes de 60 à 69 ans. C’est un hasard déroutant. Nos membres sexagénaires sont inquiets, anxieux et en colère avec raison. On leur dit qu’il est dangereux pour eux de voir leurs petits-enfants, mais qu’il est sécuritaire d’en côtoyer des centaines dans le cadre de leur travail », s’indigne Marie-Claude Éthier, présidente du CNSS.

Un retour à la normale à tout prix?

Le CNSS se demande si le gouvernement n’est pas en train d’ajuster son discours afin de favoriser un retour à la normale et une relance économique au péril de la santé des enfants et de ses membres du 3e âge.

« Le gouvernement parle de l’enjeu de la santé mentale et il en génère lui-même en agissant comme une girouette. Rien de plus anxiogène que d’avoir des informations contradictoires de jour en jour! M. Legault mentionne qu’il nous a programmés pendant des semaines au confinement et que maintenant, il doit nous déprogrammer. Eh bien, il doit surtout comprendre que les gens ne sont pas des robots et ne sont pas dupes. C’est assez de se faire prendre pour des valises », ajoute Mme Éthier

« C’est irresponsable. Cette administration doit s’ouvrir les yeux et réaliser que la confiance acquise en début de crise s’effrite à une vitesse grand V. La courbe de la confiance est en pente descendante, nous avons dépassé le plateau! La CAQ doit s’expliquer, parce que le personnel du soutien scolaire est, au bas mot, sceptique et inquiet et ce n’est pas dans cet état d’esprit que nous désirons retourner au travail.

À propos

Le CNSS est une entité du SEPB-Québec, un syndicat affilié à la FTQ qui représente près de 6500 employés de soutien scolaire des commissions scolaires francophones Marie-Victorin et Marguerite-Bourgeoys et des commissions scolaires anglophones New Frontiers, Sir Wilfrid-Laurier et Riverside.  

SOURCE Syndicat des employées et employés professionnels-les et de bureau (SEPB)


Réouverture des écoles – La CSQ et ses fédérations scolaires appellent à des milieux de vie sains et sécuritaires pour le personnel, les élèves et leurs familles

MONTRÉAL, le 6 mai 2020 /CNW Telbec/ – À quelques jours de la réouverture scolaire aux niveaux préscolaire et primaire, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et ses fédérations du réseau scolaire interpellent le gouvernement quant à l’importance de garantir des milieux de vie sains et sécuritaires pour le personnel et pour les élèves. Si ces garanties ne sont pas toutes rencontrées, les organisations invitent le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur à faire preuve de flexibilité et à reporter l’ouverture des écoles jugées à risques ainsi que celles dans les régions les plus touchées par la pandémie, particulièrement dans la région métropolitaine.

Après la publication du guide de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) pour le milieu scolaire, les représentants de la CSQ demandent maintenant au gouvernement d’assurer la mise en place de mesures de distanciation et de protection du personnel scolaire ainsi que des enfants. Alors que l’on entend depuis des semaines le gouvernement insister sur une distanciation sociale minimale et sécuritaire de deux mètres, le personnel du milieu scolaire a droit à une curieuse subtilité de langage visant plutôt à la favoriser. Pendant que bon nombre d’écoles déploient beaucoup d’efforts pour aller au-delà des normes sanitaires et répondre aux nombreuses inquiétudes légitimes, la Centrale et ses fédérations scolaires constatent que ce n’est pas le cas dans certains établissements scolaires. Le personnel enseignant, de soutien et professionnel rapporte ainsi qu’il reste encore beaucoup de travail pour assurer des milieux sains et sécuritaires pour tous. Par exemple, l’accès restreint aux lavabos, la rareté des produits désinfectants ou d’équipements pour le lavage des mains ainsi que l’étroitesse des lieux physiques constituent des problèmes qui méritent du temps de travail. Devant les quelques jours restants d’ici la rentrée, le réseau et tous ses partenaires doivent tout mettre en œuvre pour assurer une réouverture en toute sécurité.

La CSQ et ses fédérations scolaires rappellent que, depuis le début de la crise, elles offrent leur entière collaboration pour trouver des solutions au bénéfice des élèves, du personnel et des parents. Dans le contexte où le Québec est le seul endroit en Amérique du Nord à faire le choix d’ouvrir ses écoles, il n’y a effectivement pas de mode d’emploi pour la réouverture des écoles après une pandémie. Dans cet esprit, les organisations expliquent que la prudence est la meilleure conseillère et que le succès de l’opération reposera sur l’écoute que le gouvernement aura à l’endroit des gens du milieu scolaire. Une ouverture forcée de certains établissements qui ne seraient pas prêts ne se ferait à l’avantage de personne. Alors que le monde entier observe, le Québec n’aura pas l’occasion de réussir deux fois son déconfinement.

« Je nous invite à avoir la flexibilité et la capacité de reconnaître que, si des établissements, voire des régions, ne sont pas prêts à assurer une rentrée sécuritaire pour le personnel et les élèves, il faut avoir la sagesse de reporter leur ouverture, tout simplement. Si le personnel scolaire a encore besoin de quelques jours de préparation et de travail pour de meilleurs usages en prévention et en sécurité, pourquoi ne pas les offrir? »

– SONIA ETHIER, PRÉSIDENTE DE LA CSQ

« Les enseignants ont bien hâte de retrouver leurs élèves, mais ils veulent que cela soit fait en toute sécurité. L’école aura changé, on devra s’adapter aux nouvelles façons de faire et procéder aux ajustements nécessaires. On peut faire confiance aux enseignants pour tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des enfants qui leur seront confiés, mais il faudra absolument s’assurer de les écouter s’ils sonnent une alarme dans un milieu qui ne répondra pas aux attentes et qui serait jugé non sécuritaire. Nous serons vigilants. »

– JOSÉE SCALABRINI, PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION DES SYNDICATS DE L’ENSEIGNEMENT (FSE-CSQ)

« Le personnel de soutien scolaire est au front depuis le début de la crise sanitaire. Or, il fut très ardu d’avoir des consignes de nettoyage et de désinfection uniformes et claires à l’ensemble des commissions scolaires. Le gouvernement devrait donc tirer des leçons de cette situation récemment vécue! C’est pourquoi nous ne comprenons pas l’urgence du gouvernement à réouvrir les écoles si rapidement après en avoir fait l’annonce, contraignant le personnel de soutien scolaire à travailler sous grande pression, sans avoir de consignes claires. Surtout que la santé des enfants et du personnel scolaire est ici en jeu. »

– Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ)

« Les déplacements du personnel professionnel entre les écoles ne fait encore l’objet d’aucun encadrement, même dans les zones à risques. Manifestement, des protocoles restent encore à être établis pour baliser les allées et venues du personnel scolaire d’un établissement à l’autre. Il reste quelques jours encore pour que les professionnels puissent s’appuyer sur des procédures cohérentes d

e déplacements avant la réouverture des classes qui assureront ainsi la sécurité de chacun. » – Jacques Landry, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ)

« Nous craignons que la réouverture des établissements au primaire, en plus de générer de l’anxiété pour plusieurs personnes qui retourneront en classe avec les élèves, amènera aussi des impacts importants en termes d’alourdissement de la charge de travail de nos membres enseignants qui ne seront pas en nombre suffisant à cause des règles de distanciation. »

– Stéphane Lapointe, président de la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP-CSQ)

“Schools will need to reopen but Quebec and the school system are not ready. We need to ensure the health and safety of our students and the adults that care for them. The Quebec government must reconsider its decision and delay the re-opening of schools until we are certain that the necessary conditions for this are in place.”

– Heidi Yetman, présidente de l’Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec (APEQ-QPAT)

Profil de la CSQ

La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l’éducation. La CSQ compte 11 fédérations qui regroupent quelque 240 syndicats affiliés; s’ajoute également l’AREQ (CSQ), l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services éducatifs à la petite enfance, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

SOURCE CSQ


Le personnel de soutien scolaire de la Commission scolaire de Laval demande le report de l’ouverture des écoles en septembre prochain

LAVAL, QC, le 5 mai 2020 /CNW Telbec/ – Le Syndicat lavallois des employés de soutien scolaire (SLESS-CSQ), affilié à la CSQ, demande au gouvernement le report de la réouverture des écoles du territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM).

Le personnel de soutien scolaire, de précieux collaborateurs

Depuis le début de la crise sanitaire, le SLESS-CSQ encourage ses membres à contribuer à l’effort collectif. « Nous avons maintenu les services de garde d’urgence ouverts et ce, non sans faire face aux difficultés. Plusieurs de nos membres se sont aussi portés volontaires pour aider dans le secteur de la santé », affirme Yves Brouillette, président du SLESS-CSQ.

« Or, considérant l’ampleur de la situation actuelle, il nous semble très prématuré de parler d’une réouverture à court terme des écoles situées sur le territoire de la Commission scolaire de Laval. Rappelons que celui-ci couvre la région la plus touchée par les décès par 100 000 habitants » souligne monsieur Brouillette. « Évidemment, nous continuerons à travailler avec l’employeur pour s’assurer d’être prêt à un retour éventuel à l’école pour la prochaine année scolaire. Or, nous souhaitons que la Santé publique reprenne le contrôle de la situation, bien avant de parler de réouverture! ».  

La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) en faveur d’un report

De son côté, la FPSS-CSQ demande au premier ministre du Québec de revoir son plan de réouverture des établissements scolaires de la région de Montréal, alors que plusieurs de ses membres sont concernés.

« Fidèle à notre habitude, nous souhaitons collaborer avec le gouvernement afin que le retour en classe se fasse aussi bien pour le personnel que pour les enfants. Or, il nous semble difficile actuellement d’envisager une réouverture sécuritaire des écoles sur le territoire de la CMM alors que la crise sanitaire y est si aigüe » explique monsieur Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.  « Pourquoi ne pas décider d’emblée de repousser la réouverture du 19 mai à une date future? Ça permettrait à tout le monde de reprendre son souffle et d’assurer la santé d’un plus grand nombre. Surtout que le personnel de soutien est au front depuis le début de la crise sanitaire » ajoute monsieur Pronovost.

Profil du SLESS-CSQ

Le SLESS-CSQ représente 47 corps d’emplois de soutien scolaire dans la Commission scolaire de Laval. Il regroupe plus de 4200 membres dans les établissements primaires, secondaires et les centres d’éducation aux adultes et de formation professionnelle de cette commission scolaire.

Profil de la FPSS-CSQ

La Fédération du personnel de soutien scolaire est le seul regroupement au Québec représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire. Elle est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et représente 81 catégories d’emploi réparties en 24 commissions scolaires et 19 syndicats affiliés. Au total, elle compte près de 30 000 membres.

SOURCE Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ)


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L'École branchée, le média de l'enseignement à l'ère du numérique, présente le numéro du printemps de son magazine. Disponible dès maintenant, il explore les multiples façons par lesquelles le personnel enseignant peut intégrer l'esprit d'entreprendre au cœur de ses pratiques pédagogiques, en développant chez les élèves des compétences clés telles que la créativité, la réflexivité, ou encore la confiance en soi.

Appel à projets d’innovation liés aux technologies numériques en éducation (mesure 15081)

Communiqué - La période de dépôt de Projets d’innovation liés aux technologies numériques en éducation (mesure 15081) est en cours jusqu'au 5 mai. Cette mesure offre du financement pour les projets permettant de stimuler le développement de pratiques pédagogiques innovantes en éducation préscolaire, enseignement des jeunes, en formation des adultes, ainsi qu'en formation professionnelle.

L’interdisciplinarité autrement

Dans le but d'améliorer l'apprentissage des élèves, la mise en place de projets interdisciplinaires est une solution prometteuse. Cet article présente les conditions essentielles pour réussir cette transition, en mettant l'accent sur le rôle des enseignantes et le développement professionnel nécessaire, en se basant sur l'expérience vécu à l'école The Study à Montréal.