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La tablette mobile en cours de français

Marie-Claude Gauthier enseigne le français au Collège Jean-Eudes. Elle a choisi de jumeler la tablette mobile iPad à sa pratique. Elle a parlé de son expérience lors du tout premier Sommet sur le iPad en éducation.

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Marie-Claude Gauthier enseigne le français au Collège Jean-Eudes. Elle a choisi de jumeler la tablette mobile iPad à sa pratique. Elle a parlé de son expérience lors du tout premier Sommet sur le iPad en éducation.

 

Selon Marie-Claude Gauthier, pour faciliter la gestion d’une classe intégrant des tablettes mobiles, il faut d’abord et avant tout faire confiance aux jeunes, tout en demeurant vigilant. « Si on ne leur fait pas confiance, on devient paranoïaque! » Dans sa classe, quand quelque chose ne va pas comme ça devrait, on s’arrête et on discute. Les élèves présents au Sommet sur le iPad en éducation l’ont dit eux mêmes : ils aiment qu’un enseignant soit attentif, mais pas qu’il fasse la police.

 

En tant qu’enseignante de français, sa préoccupation est que la tablette puisse l’aider à former des lecteurs, orateurs et scripteurs plus compétents. D’ailleurs, elle affirme devoir revenir souvent à cette question pour évaluer son utilisation.

 

Elle perçoit des avantages certains à l’utilisation de la tablette, principalement du côté du développement des compétences transversales. Par exemple, elle a observé que l’outil facilite :

  1. La communication sous toutes ses formes;
  2. Le développement de l’esprit de synthèse;
  3. Le fait de s’observer et de s’écouter (pour progresser);
  4. L’application de stratégies de lecture et d’écriture signifiantes;
  5. La publication et l’écriture collective.

 

Au cours de sa présentation, elle a donné de nombreux exemples d’applications qu’elle affectionne pour différentes raisons. Par exemple, elle a raconté avoir connu de mauvaises expériences avec iMessage et des élèves qui perdaient leur temps à clavarder. Pourtant, elle voyait le potentiel de l’application et a réussi à la transformer en un outil de collaboration et de validation. Elle a aussi parlé de Keynote, dans laquelle les élèves perdaient un temps fou au début à intégrer des éléments et des transitions de pages « tape à l’œil ». Elle leur demandait alors quel était leur objectif. S’ils ne savaient pas, elle les amenait à comprendre que leur temps pourrait être mieux investi autrement.

 

Parmi les autres outils dont elle parle pendant sa conférence, notons les applications Inspiration (pour la planification de projets), la caméra vidéo pour que les élèves puissent s’observer et s’auto-évaluer lors de leurs présentations, Soundcloud pour travailler la prononciation et l’intonation, iAnnotate pour corriger en ajoutant des commentaires audio, un dictionnaire qui est beaucoup plus accessible, l’Etherpad du RÉCIT pour l’écriture collaborative, Wattpad pour publier des textes d’élèves, etc.

 

Elle a conclu en rappelant que la tablette mobile en classe n’est pas magique. « C’est efficace, pratique, techno, attirant, mais si on [l’enseignant] n’est pas là pour guider les jeunes dans le pourquoi, on passe à côté. La curiosité, le doute, la rigueur et la fierté doivent toujours être au rendez-vous. »

 

Si vous avez un peu de temps devant vous, pourquoi ne pas visionner son inspirante présentation? La voici.

 

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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