ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

L’OCDE rappelle qu’il ne suffit pas d’investir massivement dans la technologie pour garantir la réussite scolaire

Dans un rapport récemment publié, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) affirme que les pays doivent adopter de nouvelles manières afin de mieux exploiter les possibilités qu’offrent les TIC.

Publié le :

Classé dans :
ANNONCE

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. Vous aimeriez que notre équipe le révise? N'hésitez pas à nous écrire!

Dans un rapport récemment publié, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) affirme que les pays doivent adopter de nouvelles manières afin de mieux exploiter les possibilités qu’offrent les TIC.

Intitulé Students, Computers and Learning : Making the connection, le rapport s’intéresse notamment aux liens entre l’accès et l’utilisation des TIC à l’école et la performance des élèves de 15 ans à différentes épreuves de lecture, de mathématiques, de sciences et de maîtrise des compétences numériques. Les données de 31 pays membres de l’OCDE ont été analysées et comparées. Ce rapport s’inscrit dans le cadre du Program for International Student Assessment (PISA), qui vise à évaluer les systèmes d’éducation des pays membres de l’organisation.

Il en a largement été question dans les médias généralistes lors de sa parution, qui ont généralement retenu et véhiculé que les TIC n’améliorent pas l’apprentissage.

En fait, d’après les résultats de cette étude, les élèves qui font un usage modéré des TIC à l’école ont, dans l’ensemble, des résultats scolaires supérieurs à ceux qui les utilisent rarement ou, au contraire, très souvent. C’est ce qui fait dire à l’OCDE que le seul accès aux TIC dans le milieu éducatif ne garantit aucunement une amélioration des résultats scolaires.

L’Organisation estime aussi que ce qui importe pour améliorer le système éducatif et les apprentissages des élèves n’est pas nécessairement l’investissement massif dans les TIC, mais plutôt le développement de compétences dites de base, comme celles en lecture et en mathématiques.

En résumé, tel que cité dans un article du Journal de Québec, Francesco Avvisati, analyste à l’OCDE, est d’avis que ce n’est pas la quantité de TIC qui importe, mais plutôt leur qualité. Selon lui, pour qu’une technologie soit efficace, il faut partir de ses usages pédagogiques et des finalités visées. Il ne faut surtout pas privilégier l’acquisition massive d’équipement.

Des données simplifiées de l’étude sont présentées ici, par pays.

À propos de l'auteur

Dominic Leblanc
Dominic Leblanc
Diplômé en sociologie, Dominic Leblanc est conseiller pédagogique au Service des programmes et du développement pédagogique du Cégep régional de Lanaudière à L'Assomption.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'Info #DevProf et l'Hebdo pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Reproduction de textes

Toute demande de reproduction des articles de l'École branchée doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

Faites briller vos projets d'école et pratiques gagnantes!

L'École branchée fait circuler l'information dans le milieu scolaire afin d'alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

À lire aussi

Pourquoi certains profs sont-ils plus à l’aise que d’autres avec l’usage des TIC en appui à l’enseignement?

Pourquoi certains enseignants laissent-ils leurs élèves utiliser les TIC en classe plus que d'autres? Et pourquoi certains participent-ils plus à des activités de développement professionnel couvrant l’utilisation des TIC? L'OCDE propose des pistes de réponses à la lumière des résultats de la plus récente enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS).

Élèves immigrants : la pauvreté a plus d’impact sur la réussite que la langue maternelle

Plusieurs obstacles se dressent sur le parcours scolaire des élèves issus de l’immigration, ici comme ailleurs. On constate toutefois que la fréquentation d’une école fortement multiethnique n’aurait pas d’impact négatif important sur la réussite.

Compréhension de l’écrit : les jeunes Canadiens parmi les meilleurs

Les jeunes Canadiens arrivent au 6e rang du classement du programme international pour le suivi des acquis (PISA) 2009 de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en compréhension de l’écrit avec un score de 524 points. Ils sont devancés par Shanghai (Chine), la Corée, la Finlande, Hong-Kong (Chine) et Singapour. La moyenne des pays membres de l’OCDE est de 493 points.