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Près de 3 500 séances de consultation annuelles liées à l’intimidation pour Jeunesse, J’écoute

MONTRÉAL, le 12 nov. 2014 /CNW/ – Les taux d’intimidation au Canada sont plus élevés que ceux des deux tiers des pays membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de […]

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MONTRÉAL, le 12 nov. 2014 /CNW/ – Les taux d’intimidation au Canada sont plus élevés que ceux des deux tiers des pays membres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) 1 et 78 % des Canadiens jugent qu’il manque de ressources pour contrer l’intimidation au sein de leurs communautés1. Mais pendant la Semaine nationale de sensibilisation à l’intimidation (du 16 au 23 novembre), partout au pays, les gens ont l’occasion de prendre position, et Jeunesse, J’écoute encourage les personnes de tous âges à y participer.

Le saviez-vous ?

  • En 2013, Jeunesse, J’écoute a observé une augmentation de 10 % du nombre des appels reçus au cours de la Semaine nationale de sensibilisation à l’intimidation;
  • Près de 9 % des communications téléphoniques et en ligne avec Jeunesse, J’écoute sont liées à l’intimidation;
  • Durant l’année scolaire (de septembre à mai), l’organisme note une augmentation de 51 % des communications liées à l’intimidation et au harcèlement;
  • Les jeunes de 12 à 14 ans comptent pour le tiers de toutes les séances de consultation liées à l’intimidation et au harcèlement en 2013;
  • 87 % des élèves canadiens de la deuxième à la quatrième secondaire ont rapporté avoir été témoins d’intimidation à l’école2;
  • Des pairs sont présents dans 90 % des incidents d’intimidation. Le fait d’avoir un public donne de l’attention et un certain statut social1 aux jeunes auteurs d’actes d’intimidation;
  • Dans le cadre d’un sondage en ligne mené par Jeunesse, J’écoute sur ses sites pour adolescents, 24 % des répondants affirmaient qu’ils en parleraient à un(e) ami(e) s’ils vivaient une situation d’intimidation ou de cyberintimidation, et 50 % n’en parleraient à personne.

« L’intimidation revient à se comporter volontairement de façon blessante envers quelqu’un. C’est une situation qui devrait toujours être prise au sérieux », dit Andréanne, du service clinique de Jeunesse, J’écoute. « Tout le monde mérite d’être traité avec respect et même si on ne peut pas contrôler ce que disent ou font les autres, on peut lutter contre l’intimidation. On ne le dira jamais assez aux jeunes : vous n’êtes pas seuls. En parler à quelqu’un en qui on a confiance, comme un parent, un tuteur ou un enseignant, jusqu’à ce qu’on obtienne le soutien dont on a besoin, peut être une excellente façon d’examiner nos émotions et commencer à voir apparaître un changement. »

La recherche prouve que le service d’intervention de Jeunesse, J’écoute est très efficace : 87 % des clients téléphoniques rapportent une diminution de leur niveau de détresse3 et 71 % des usagers du clavardage affirment avoir une meilleure appréciation de ce qu’ils peuvent faire pour composer avec leur situation ou la résoudre3.

Être une cible d’intimidation peut être blessant, inquiétant et peut aller jusqu’à causer l’isolement. Voici quelques trucs pour aider les parents et les adultes à lutter contre l’intimidation et à créer un environnement plus sain :

  • Renseignez-vous sur les différents types d’intimidation et sur les façons d’« être à l’écoute » des jeunes dans votre vie, qu’ils soient intimidés, qu’ils intimident ou qu’ils soient témoins de telles scènes.
  • Parlez régulièrement d’intimidation avec les jeunes et les ados, et particulièrement lorsqu’ils entrent dans des situations sociales peu familières, comme un changement d’école.
  • Écoutez-les et prenez la situation au sérieux. Si un jeune rapporte un incident d’intimidation, prenez son inquiétude au sérieux et faites-lui savoir que vous êtes là pour l’aider.
  • Encouragez les jeunes à faire le bon choix. Expliquez-leur qu’il y a plusieurs façons de résister, et que parler de l’incident à un adulte n’est pas du rapportage si cela aide à protéger quelqu’un.
  • Encouragez l’affirmation de soi, pas l’agression. Ne recommandez pas aux jeunes de riposter. Se battre ou encore répondre à un mauvais traitement ou à des rumeurs en continuant dans la même veine n’est pas une solution raisonnable.
  • Ne minimisez pas l’expérience. L’intimidation peut faire peur. Faites savoir aux jeunes que vous êtes de leur côté.
  • Soyez un bon modèle. Montrez ce que signifie être inclusif, aimable et respectueux des autres.
  • Encouragez l’empathie. Si les jeunes sont en mesure de comprendre ce qu’on peut ressentir quand on est intimidé, ils pourraient y penser à deux fois avant de poser un geste d’intimidation.
  • Rappelez souvent aux jeunes autour de vous qu’ils ne sont pas seuls et encouragez-les à s’ouvrir aux gens en qui ils ont confiance.

Les parents, les gardiens, les enseignants et les professionnels œuvrant auprès des jeunes qui aimeraient avoir plus d’information sur la Semaine nationale de sensibilisation à l’intimidation sont invités à visiter jeunessejecoute.ca/SSI. Ils y trouveront une variété de matériel et de ressources utiles.

Les intervenants de Jeunesse, J’écoute sont toujours disponibles pour aider les jeunes de cinq à 20 ans à jeunessejecoute.ca ou au 1 800 668-6868.

Sources
1 Source : PREVNet, Bullying Statistics, 2014 : http://www.prevnet.ca/research/bullying-statistics
2 Source : Jeunesse, J’écoute, Intimidation, 2014 : http://jeunessejecoute.ca/Teens/InfoBooth/Bullying/Are-You-A-Bystander.aspx?lang=fr-ca
3
Source : Jeunesse, J’écoute, Preuve à l’appui, 2013 : http://kidshelpdev.org/khp-org/proofpositive/fr/documents/KHP_FR_PP_FINAL.pdf

À propos de Jeunesse, J’écoute
Jeunesse, J’écoute est un chef de file mondial canadien reconnu pour son expertise et son souci constant d’innovation. C’est le seul organisme destiné aux jeunes disponible 24/7, partout au Canada, fournissant un service professionnel de consultation et d’information. Depuis 1989, nous offrons aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes une bouée de sauvetage par l’entremise de notre service gratuit, anonyme et confidentiel qui — la recherche le démontre — améliore grandement le bien-être mental des jeunes. Des jeunes en provenance de toutes les collectivités au pays communiquent avec les intervenants de Jeunesse, J’écoute par téléphone, clavardage et affichage Web et peuvent être orientés grâce à notre base de données regroupant 46 000 ressources communautaires locales. Les sites Internet et l’application Toujours à l’écoute de Jeunesse, J’écoute sont considérés comme des modèles à suivre par leurs concepts axés sur des jeux et outils thérapeutiques et des renseignements pertinents. Étant en contact permanent avec les jeunes, Jeunesse, J’écoute place la perspective de ceux-ci et l’amélioration de leur bien-être dans la société au cœur même de son travail. L’organisme amasse une portion importante de ses revenus auprès de membres de la communauté, de fondations et d’entreprises. Grâce à la générosité de nos donateurs, nous sommes à l’écoute des 6,5 millions de jeunes Canadiens âgés de cinq à 20 ans, en français et en anglais.
Jeunessejecoute.ca /facebook /twitter

SOURCE Jeunesse, J’écoute

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