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Politique d’utilisation des TIC : faire confiance et prôner la transparence

Le sens des politiques d’utilisation acceptable de la technologie à l’école est appelé à évoluer, estime un directeur des technologies américain, qui met en garde contre celles qui ressemblent plus à des documents légaux qu’à des textes réellement interprétables par les élèves. Il propose d’ailleurs un exemple concret.

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Le sens des politiques d’utilisation acceptable de la technologie à l’école est appelé à évoluer, estime un directeur des technologies américain, qui met en garde contre celles qui ressemblent plus à des documents légaux qu’à des textes réellement interprétables par les élèves. Il propose d’ailleurs un exemple concret.

La politique d’utilisation acceptable des appareils numériques en classe est présente dans la plupart des établissements scolaires. Elles encadrent l’utilisation responsable et sécuritaire des appareils dans un contexte scolaire. Bien souvent, elles s’assurent aussi de bloquer les coins les plus sombres du Web. C’est ce que rappelle l’article Digital Citizenship: Developing a Culture of Trust and Transparency, paru hier sur le site Edutopia.

L’auteur, Andrew Marcinek, explique que le sens de ces politiques est appelé à évoluer de façon importante, pour passer de « acceptable » à « habilité » (traduction de empowered selon Google traduction). Aussi, il met en garde contre les politiques qui ressemblent plus à des documents légaux qu’à des textes que les élèves peuvent réellement interpréter. À son avis, il faudrait éviter les formulations de type « Il ne faut pas » pour miser sur le côté positif de l’utilisation de la technologie. Les élèves ne devraient pas avoir peur de signer le document!

Il donne l’exemple suivant dans son article :

Je comprends que l’utilisation des appareils numériques (qu’ils m’appartiennent ou soient la propriété de l’école) et du réseau est un privilège, et qu’en les utilisant conformément au Guide d’utilisation responsable de l’école, je vais conserver ce privilège.

Je vais :

Utiliser les appareils numériques, réseaux et logiciels à l’école uniquement dans un but éducatif;

Garder privées mes informations personnelles, ainsi que celles des autres;

Démontrer du respect pour moi-même et les autres dans l’utilisation des technologies, incluant les médias sociaux;

Donner le crédit à qui de droit pour leurs idées et leur travail;

Dénoncer immédiatement toute utilisation non appropriée de la technologie dont je suis témoin.

En tant que directeur des technologies, il estime particulièrement important d’éduquer les jeunes sur chacun de ces points et à soutenir les enseignants dans ce rôle. Ainsi, conclut-il, si la confiance et la transparence deviennent la base des initiatives technologiques à l’école, l’enseignement et l’apprentissage n’en seront que bonifiés.

 

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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