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La diversité est un grand défi dans les classes du Canada

(Communiqué) D'après un récent sondage national portant sur presque 10 000 classes du Canada, un élève sur six a une anomalie d'apprentissage identifiée et plus d'un élève sur dix a du mal à comprendre la langue d'enseignement de l'école. Le sondage, mené par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) en octobre dernier, a permis d'obtenir les réponses de près de 3 800 enseignantes et enseignants, soit le plus grand nombre de personnes ayant participé à un sondage en ligne de la FCE jusqu'ici.

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(Communiqué) D’après un récent sondage national portant sur presque 10 000 classes du Canada, un élève sur six a une anomalie d’apprentissage identifiée et plus d’un élève sur dix a du mal à comprendre la langue d’enseignement de l’école. Le sondage, mené par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) en octobre dernier, a permis d’obtenir les réponses de près de 3 800 enseignantes et enseignants, soit le plus grand nombre de personnes ayant participé à un sondage en ligne de la FCE jusqu’ici.

« Le fait qu’un si grand nombre de membres du personnel enseignant ont répondu au sondage montre clairement que la relation entre l’effectif des classes et la diversité est une question importante dans nos écoles », indique Paul Taillefer, président de la FCE. « Lorsque nous parlons d’effectif des classes, nous devons également penser au nombre d’élèves ayant des besoins d’apprentissage particuliers dans ces classes. Si nous voulons améliorer la qualité et l’équité dans les écoles publiques, nous devons traiter ces deux aspects ensemble », explique-t-il.

Le sondage révèle que 81 p. 100 des classes comptent au moins un élève ayant une anomalie officiellement identifiée et que 28 p. 100 des classes comptent au moins cinq élèves ayant des anomalies identifiées. En 4e année et dans les années supérieures, non seulement les classes sont généralement plus nombreuses, mais près d’une classe sur trois compte au moins cinq élèves ayant des anomalies identifiées.

« Les membres du personnel enseignant nous ont dit qu’ils s’efforcent d’adapter leur enseignement aux besoins individuels des élèves, mais que leur tâche s’alourdit, car les très grandes classes existent toujours et les classes deviennent de plus en plus diversifiées », ajoute M. Taillefer.

Dans un rapport de recherche de la FCE de 2011 intitulé La voix du personnel enseignant sur l’enseignement et l’apprentissage, les enseignantes et enseignants ont signalé qu’il était absolument nécessaire de s’attaquer à la question de l’effectif et de la diversité des classes. Ils ont également indiqué que la prestation des soutiens et des services nécessaires dans la classe pour aider les élèves ayant des besoins particuliers constituait une autre priorité importante.

De plus amples renseignements sur le récent sondage en ligne mené auprès du personnel enseignant seront diffusés dans la revue Perspectives de la FCE, le 8 février 2012.

Le terme « anomalie » est utilisé pour parler des élèves officiellement identifiés comme ayant des problèmes de comportement ou une déficience intellectuelle ou physique, ainsi que les autres élèves ayant des besoins particuliers, y compris les élèves doués. Le sondage a permis de recueillir les réponses de 3 777 enseignantes et enseignants du Canada, dont 3 023 œuvrent dans des écoles de langue anglaise (y compris l’immersion en français) et 754, dans des écoles de langue française en milieu minoritaire.

La FCE est la seule organisation qui parle au nom de la profession enseignante à l’échelle de tout le Canada. Une alliance de 17 organisations Membres représentant près de 200 000 enseignantes et enseignants au pays, la FCE adhère également à l’organisation internationale des membres de la profession enseignante, l’Internationale de l’Éducation.

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