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Un premier festival de robotique au Québec

Un premier festival de robotique où s’affronteront les robots de jeunes de 9 à 18 ans dans différentes épreuves aura lieu en mars à Montréal. Environ 1800 jeunes de 67 écoles primaires et secondaires relèveront le défi et courront la chance de participer à la finale internationale!

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Un premier festival de robotique où s’affronteront les robots de jeunes de 9 à 18 ans dans différentes épreuves aura lieu en mars à Montréal. Environ 1800 jeunes de 67 écoles primaires et secondaires relèveront le défi et courront la chance de participer à la finale internationale!

Il y a quatre ans qu’est né un premier projet-pilote de robotique pédagogique dans des écoles de Sherbrooke, puis de Québec. Cette année, 34 enseignants de cinq commissions scolaires (dont 22 de la Commission scolaire de Montréal) ont pu se consacrer à temps plein au projet. « Le but c’est de former ces enseignants qui n’ont jamais touché à la robotique auparavant. Nous avons créé des outils pédagogiques pour eux et les élèves. Ils travaillent avec les ingénieurs des entreprises pour assimiler ce matériel-là », explique Gabriel Bran Lopez, fondateur et directeur général de Fusion Jeunesse.

De plus, des experts se rendent dans les écoles afin d’aider les jeunes avec leurs projets et leur permettre de développer des robots de qualité. Jusqu’à maintenant, le projet a réussi à réunir 200 mentors et experts. « Nous allons prendre de l’expansion partout au Québec avec un modèle “d’adoption” d’école par une entreprise ou une université », signale M. Bran Lopez.

Les écoles participantes ont été ciblées par leur commission scolaire. On retrouve notamment plusieurs établissements en milieu défavorisé du grand Montréal. Le Centre de recherche et d’intervention sur la réussite scolaire est en train de faire une étude qui évaluera les retombées du projet sur les jeunes participants. « Déjà, on constate un impact qualitatif impressionnant. Les enseignants sont mobilisés et ils ont un impact dans leur milieu, mentionne M. Bran Lopez. De plus, les jeunes en difficultés et à risque sont ciblés. Ils deviennent des leaders dans l’école parce que c’est eux qui construisent le robot. Le projet permet aussi aux jeunes de découvrir des professions. » Le projet a aussi un effet positif sur la persévérance scolaire. L’école Pierre Dupuy, à Montréal, a réduit son taux de décrochage de 10 % en un an, notamment à cause de la robotique, selon M. Bran Lopez. Aux États-Unis, où de telles compétitions sont organisées depuis une vingtaine d’années déjà, on remarque que les jeunes engagés dans des projets semblables ont davantage tendance à étudier les sciences et les technologies par la suite et persévère davantage dans leurs études selon lui.

Plusieurs partenaires, dont plusieurs grandes entreprises, participent au projet. Leur contribution s’élève à plus d’un million $ et permettra de financer les programmes de robotique dans les écoles et l’organisation du festival.

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À propos de l'auteur

Nathalie Côté
Nathalie Côté
Nathalie est journaliste. Ses thèmes de prédilection sont la famille, l’éducation, la santé, la consommation, l’environnement et les phénomènes sociaux. Elle collabore notamment au journal La Presse.

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