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Facebook à l’école, pourquoi pas?

Joliette - Yves Thibault enseigne les arts plastiques à Joliette depuis 7 ans. Durant ces années, il a développé un lien particulier avec le Musée d’art de Joliette, que ses élèves et lui visitent chaque année. Lorsque la responsable des services éducatifs a entendu parler du projet Jeunes conservateurs du futur, elle a donc tout de suite pensé aux élèves de cinquième secondaire de la concentration en arts plastiques de l’école Barthélémy-Joliette qui ont accepté d’utiliser Facebook comme outil de travail.

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Joliette – Yves Thibault enseigne les arts plastiques à Joliette depuis 7 ans. Durant ces années, il a développé un lien particulier avec le Musée d’art de Joliette, que ses élèves et lui visitent chaque année. Lorsque la responsable des services éducatifs a entendu parler du projet Jeunes conservateurs du futur, elle a donc tout de suite pensé aux élèves de cinquième secondaire de la concentration en arts plastiques de l’école Barthélémy-Joliette qui ont accepté d’utiliser Facebook comme outil de travail.

Dans le cadre de l’exposition universelle de Shanghai 2010, une soixantaine d’élèves canadiens ont participé à ce projet sur la profession muséale. Ils devaient choisir une œuvre, faire une recherche, monter un dossier de conservation et même créer une nouvelle œuvre à partir de la première. Les travaux des jeunes seront accessibles en ligne très bientôt et seront présentés dans le pavillon canadien de l’exposition universelle.

Alors pourquoi Facebook? « Pour communiquer avec les autres participants, commenter leurs travaux et poser des questions, explique l’enseignant Yves Thibault. La commission scolaire des Samares nous a permis de débloquer le site Facebook sur les ordinateurs de l’école pour les 10 participants du projet, à la seule condition de rassurer les parents sur les paramètres de confidentialité. »

Les parents des participants ont donc tous reçu une lettre leur expliquant comment protéger les renseignements personnels des enfants sur le site de réseautage : ne pas inscrire le sexe et la date de naissance, ne pas afficher de photo, etc. Seul le nom de l’école pouvait apparaître dans les informations personnelles. Plusieurs jeunes possédaient déjà un profil Facebook qu’ils ont dû modifier le temps du projet.

La plateforme Internet finale, développée par une agence de multimédia, accuse quelques délais de mise en ligne. Toutefois, seuls un avatar et un prénom serviront à identifier les utilisateurs. Les participants ne pourront pas être contactés par les visiteurs du site Web.

L’utilisation de Facebook en classe a tout de même nécessité quelques ajustements : « Les jeunes utilisent Facebook uniquement de façon ludique, ils ne savent pas comment l’utiliser comme un outil de travail », explique M. Thibault. Il constate aussi que les élèves, malgré ce que l’on peut croire, ont peu de connaissances techniques. « Si c’était à refaire, je prendrais plus de temps pour préciser les objectifs de l’utilisation de Facebook. Ce n’est pas comme aller lire le profil de nos amis durant cinq minutes le soir… C’est réellement un outil de travail qu’il faut savoir utiliser comme tel. »

Ce projet est aussi une bonne occasion de sensibiliser les jeunes à la sécurité sur Internet. « Les jeunes croient parfois que Facebook, c’est magique. Ils doivent toutefois comprendre que le courriel ou le téléphone sont, dans certaines situations, plus appropriés pour assurer la confidentialité », explique Yves Thibault, qui n’a reçu aucune plainte de parents concernant le projet.

Pour les élèves de l’école secondaire Barthélémy-Joliette, le projet est désormais terminé. Même s’ils quittent le secondaire dans quelques jours, Yves Thibault espère que Facebook lui permettra de rester en contact avec ses anciens élèves et de continuer à suivre leurs projets.

Pour en savoir plus : http://www.museejoliette.org
Le lien vers la plate-forme finale sera disponible sur le site Internet de l’école : http://recit.cssamares.qc.ca/bjoliette/

Par Marie-Philippe Gagnon-Hamelin

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