ANNONCE
L'École branchée, un organisme à but non lucratif
ANNONCE

Le REFER 2014, vu du foyer de Québec

La toute première édition du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) a eu lieu les 20 et 21 mars derniers en différents lieux, dont certaines activités étaient partagées en webdiffusion. On revient aujourd’hui sur les grandes lignes de l’événement.

Publié le :

Classé dans :
ANNONCE

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. Vous aimeriez que notre équipe le révise? N'hésitez pas à nous écrire!

La toute première édition du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) a eu lieu les 20 et 21 mars derniers en différents lieux, dont certaines activités étaient partagées en webdiffusion. On revient aujourd’hui sur les grandes lignes de l’événement.

L’idée de ce rendez-vous a commencé à germer dans l’esprit des initiatrices, Nathalie Couzon et Monique Lachance, à l’été 2013. Les deux femmes se remémoraient le regain d’intérêt pour leur profession qu’elles ressentaient suite à leur propre participation à des événements comme Clair, EdCamp et autres. Toutes deux issues du domaine des langues (l’une est enseignante de français, l’autre conseillère pédagogique en français), elles ont voulu en faire le cœur de leur événement.

Elles se sont adjointes de nombreux collaborateurs au courant de l’automne et de l’hiver, pour qu’enfin leur projet prenne vie en ces premières journées de printemps. Une véritable course contre la montre qui a atteint son but! Les participants au foyer de Québec étaient ravis, comme l’indiquent les nombreux commentaires reçus déjà : « Ce fut pour moi très stimulant », affirme l’un. « J’ai été grandement impressionnée par le contenant et le contenu de cette première édition du REFER », indique une autre participante.

Une programmation riche

L’événement a débuté jeudi après-midi avec une conférence de Périne Brotcorne, sociologue, et Laurence Bee, journaliste, webdiffusée en direct de la France. Intitulée « Les parents, mutants du numérique? Les jeunes : tous génies du numérique? », elle a permis de lancer les réflexions en présence de nombreux élèves du secondaire qui ont été invités à commenter le tout par la suite.

Nathalie Couzon et Britt-Mari Barth lors du souper-conférence du 20 mars.

En soirée, un souper-conférence a permis aux participants de vivre une conférence de la charismatique Britt-Mari Barth dans le cadre d’une formule « Un souper pédagogique presque parfait » (USPPP pour les intimes). Mme Barth, très ouverte à la réalité des enseignants d’ici selon plusieurs, a notamment parlé du rôle de l’enseignant, médiateur entre l’élève et le savoir, ainsi que de l’importance des interactions pour un apprentissage signifiant. « Elle a su nous plonger dans le coeur de ce pourquoi nous oeuvrons chaque jour dans nos classes », résume Brigitte Léonard sur son blogue. La formule USPPP, animée de façon dynamique par Corinne Gilbert et Andrée Marcotte et diffusé en direct sur le Web, a permis à tous ceux qui le désiraient d’intervenir et d’exprimer leur point de vue sur place.

Les rencontres enrichissantes ont continué dès le lendemain matin, avec une ouverture de la journée par Ewan McIntosh, blogueur éducatif, ancien premier conseiller national de l’Écosse sur l’apprentissage et les technologies et francophile, qui a présenté en primeur sa conférence intitulée « Ordinateur personnel, apprentissage personnel? », dans laquelle il remet en question les façons de faire actuelles des écoles dans leur intégration de la technologie pour l’apprentissage. Comme toujours, sa conférence était parsemée d’images et d’exemples forts qui ont su allumer des flammes dans les yeux des gens dans l’auditoire.

Après la pause, un échange a eu lieu entre différents intervenants du milieu, sur place ou en webdiffusion en direct de la France, qui ont donné leur point de vue sur différentes questions à l’occasion de « Regards croisés ». Entres autres, Ron Canuel, président de l’Association canadienne d’éducation (ACE), a livré un vibrant plaidoyer en faveur de la liberté professionnelle des enseignants, affirmant que plus on leur ajoute de contraintes, plus le succès de leurs élèves tend à diminuer. « Ne trouvez-vous pas que nous sommes entre bonnes mains? », a par la suite commenté la modératrice de cette portion, Mme Nancy Brousseau, directrice de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FÉEP).

Toutes ces conférences seront en ligne prochainement sur la chaine YouTube du REFER.

Le vendredi après-midi a permis aux gens de se réunir dans des ateliers sur des sujets variés, dont le choix a été des plus difficiles! Twittérature, leadership, éthique numérique, réseautage, iPads, formation des enseignants et innovation étaient parmi les thèmes abordés à Québec.

Un succès sur toute la ligne

En plus de tout cela, on a pu assister à la remise des prix du concours de Twittérature associé à l’événement, en plus de voir les résultats du Marathon d’écriture du Petit Chaperon rouge, projet de télécollaboration interclasse qui a permis à des élèves de 8 classes de la francophonie du 1er cycle du primaire de réécrire cette histoire classique… à leur façon!

En plus des 160 quelques participants au foyer de la ville de Québec, les activités du REFER ont rassemblé d’autres gens dans différents lieux, notamment au Collège St-Jean-Vianney à Montréal, à la Commission scolaire des Bois-Francs dans le Centre du Québec, aux bureaux du Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (MELS) à Montréal, et à d’autres endroits dans la francophonie mondiale.

On peut dire que la qualité des conférences, des projets pédagogiques connexes et des ateliers présentés ont su éclipser les quelques difficultés techniques vécues.

Les organisateurs tendent maintenant la perche afin de trouver le ou les lieux principaux de la prochaine édition de ce rendez-vous qui, à l’image des Olympiques, vise à se déplacer dans différents endroits afin de les mettre en valeur. L’hôte de la première édition était la Commission scolaire de la Capitale, appuyée par sa voisine du sud, la Commission scolaire des Navigateurs. Le tout a été rendu possible grâce au soutien financier d’organismes comme le MELS, CANOPÉ (France), l’AQUOPS, L’École branchée, la FCSQ et de nombreux commanditaires.

En terminant, une petite citation de Brigitte Léonard, tirée de son blogue suite à sa participation au REFER : « C’est bien beau de travailler en réseau, mais rien ne vaut des câlins, des poignées de mains et des conversations avec des gens que nous admirons et que nous côtoyons quotidiennement sur les réseaux sociaux pour consolider ces liens. De là l’importance de multiplier des événements comme le REFER. »

En plus des nombreux congrès liés aux domaines d’apprentissage, les prochains rendez-vous du genre à surveiller, mettant l’emphase sur des thématiques semblables et destinés aux enseignants, sont le 32e colloque de l’AQUOPS (15 au 17 avril à Québec) et le EdCamp Québec (16 mai à Québec également). Dès la prochaine année scolaire, Montréal accueillera son 3e EdCamp et on verra sans doute une prochaine édition de Clair, au Nouveau-Brunswick, au début 2015… (Nous en oublions? Ajoutez-les vite en laissant un commentaire!)

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'Info #DevProf et l'Hebdo pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Reproduction de textes

Toute demande de reproduction des articles de l'École branchée doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

Faites briller vos projets d'école et pratiques gagnantes!

L'École branchée fait circuler l'information dans le milieu scolaire afin d'alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

À lire aussi

Élève tes mots! Un projet inspirant, positif et rassembleur

Communiqué - Le Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER) offre aux enseignants et enseignantes francophones une nouvelle activité pédagogique, créative et ludique pour mettre à l’honneur le talent et la créativité de leurs élèves sur Instagram. Place à l'instapoésie!

Travailler en CAP, ça veut dire quoi?

Travailler en CAP, ça veut dire collaborer pour soutenir l’apprentissage, focaliser sur l’apprentissage de tous les élèves et suivre les résultats pour l’amélioration continue. Découvrez les fondements du travail en CAP dans le cadre du projet CAR : collaborer, apprendre, réussir.

Projet CAR : collaborer, apprendre, réussir!

Le projet CAR vise à soutenir la culture de collaboration en éducation, à renforcer le leadership pédagogique des acteurs dans les organisations scolaires. Il soutient, via des communautés de pratique, les gestionnaires et les membres du personnel scolaire afin qu’ils développent des approches collaboratives pour favoriser la réussite de tous les élèves.