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10 jours sans écran : un défi de plus en plus difficile…

Passer 10 jours en évitant tout écran ayant un but de divertissement. Pourriez-vous tenir le coup? Des jeunes de l’école Jacques-Buteux, à Trois-Rivières, en font présentement l’expérience dans le cadre du Défi sans écrans.

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Passer 10 jours en évitant tout écran ayant un but de divertissement. Pourriez-vous tenir le coup? Des jeunes de l’école Jacques-Buteux, à Trois-Rivières, en font présentement l’expérience dans le cadre du Défi sans écrans.

La nuit du 27 au 28 janvier dernier débutait un match titanesque entre deux équipes au pouvoir inégal. Depuis leur réveil mardi matin, 400 élèves d’une école primaire de Trois-Rivières affrontent des milliers de professionnels de l’industrie du divertissement. Leur défi? Garder les écrans éteints pendant 10 jours. Oui, vous avez bien lu, 10 jours!

« Les enfants se sont entraînés et vont maintenant devoir s’entraider pour marquer le plus grand nombre de points possible durant un match s’étalant sur 10 jours. Pour mériter leurs points, les enfants vont tenter de garder les écrans fermés à 5 moments de la journée : 1 point le matin avant de partir pour l’école, un 2e point au repas du midi, un 3e entre le moment où ils reviennent de l’école et le repas du soir, un 4e en prenant leur repas du soir sans télé, et un dernier point entre la fin du repas et le dodo. » C’est ce que nous explique Jacques Brodeur, créateur du Défi.

Facile? Essayez pour voir.

M Brodeur poursuit : « Le samedi et le dimanche, 7 points sont en jeu, au lieu de 5. Total de point possible : 54. Les enfants ont préparé leur liste personnelle d’activités alternatives préférées. Match d’autant plus difficile que les enfants sont libres de participer. Les autres membres de leur famille peuvent les encourager, ils peuvent aussi participer au match, grands-parents compris. Quel membre de la famille éprouvera le plus de difficulté à livrer ce match? L’adolescent. »

Le Défi sans écrans a été créé en 2003. Selon M. Brodeur, « Les écrans modernes exercent un attrait abusif sur le cerveau de l’enfant (et de l’adolescent) et le privent de choses essentielles : des loisirs physiquement actifs, de la lecture et des conversations familiales. Trois piliers fondamentaux de la santé physique et émotionnelle du jeune citoyen. »

Depuis 2008, des écoles françaises relèvent aussi le défi. « Rien de magique dans cette potion puisque tous les avantages sont scientifiquement et abondamment documentés », estime M. Brodeur.

Ce dernier invite d’ailleurs le public à encourager les jeunes participants de l’école Jacques-Buteux en adressant un mot en passant par le directeur de l’école, M. Jean-Louis René (jean-louis.rene@csduroy.qc.ca). En effet, ce dernier a obtenu le privilège de lire ses courriels pendant le Défi, à la condition expresse qu’ils soient liés à son travail. Encourager ses élèves en fait assurément partie!

 

En complément, voici quelques références à propos des effets bénéfiques de la réduction du temps passé devant l’écran :
RÉDUCTION DU TEMPS-ÉCRANS =  « Effets de la réduction de l’utilisation de la télévision etdes jeux vidéos sur les comportements agressifs »
http://data.edupax.org/precede/public/Assets/divers/documentation//4_defi/4_014_fv_Effects_of_Reducing_TV.pdf

RÉDUCTION DU TEMPS-ÉCRANS = Impact sur l’obésité
http://data.edupax.org/precede/public/Assets/divers/documentation//4_defi/4_015_SMART_Obesity.pdf

RÉDUCTION TEMPS-ÉCRANS = « Effects of Reducing Television Viewing on Children’s Requests for Toys »
http://data.edupax.org/precede/public/Assets/divers/documentation//4_defi/4_013_SMARTRequestforToys.pdf

LISTE DES 140 ÉCOLES DE FRANCE QUI ONT GOÛTÉ LA POTION QUÉBÉCOISE
http://www.ecoconseil.org/decouvrir-nos-actions/sensibilisation-et-formation/le-defi-10-jours-sans-ecrans

 

À propos de l'auteur

Audrey Miller
Audrey Millerhttps://ecolebranchee.com
Directrice générale de l'École branchée, Audrey détient une formation universitaire de 2e cycle en technologies éducatives et un baccalauréat en communication publique. Membre de l'Ordre de l'Excellence en éducation du Québec, elle s'intéresse particulièrement au développement professionnel des enseignants, à l'information à l'ère du numérique et à l'éducation aux médias, tout en s'activant à créer des ponts entre les acteurs de l'écosystème éducatif depuis 1999. Elle s'implique cette année notamment dans l'Association Edteq et en tant que membre du comité d'orientation stratégique de l'ACELF.

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