ANNONCE

L’exploration scientifique en classe

De nombreuses personnes, même des enseignants, ont une conception erronée des sciences. Difficile donc, d’avoir envie d’enseigner une matière avec laquelle ils sont peu à l’aise. Pourtant, les sciences émerveillent les grands comme les petits.

Publié le :

Classé dans :
ANNONCE

Attention! Ce contenu a été mis à jour il y a plus de 3 ans. Il pourrait contenir des liens qui ne fonctionnent plus. Vous aimeriez que notre équipe le révise? N'hésitez pas à nous écrire!

Array

De nombreuses personnes, même des enseignants, ont une conception erronée des sciences. Difficile donc, d’avoir envie d’enseigner une matière avec laquelle ils sont peu à l’aise. Pourtant, les sciences émerveillent les grands comme les petits.

L’ancien enseignant Martin Brouillard a fondé la compagnie les Neurones atomiques avec laquelle il souhaite redonner  le goût des sciences aux enseignants. Il a animé un atelier dans le cadre du 24e congrès de l’AQEP récemment à Québec.

Pour le communicateur scientifique, l’enseignement des sciences est plus large que la simple réalisation d’une expérience. «Faire des sciences, c’est observer le monde qui nous entoure et se poser des questions.  C’est interroger l’environnement et s’organiser pour qu’il nous réponde. Pour y arriver, il faut établir un protocole, une démarche », mentionne-t-il.

Huit activités scientifiques

La plupart des enseignants présents à l’atelier sont conscients que les sciences sont un levier pour faire lire, écrire et compter. Pourtant, ils se sentent démunis devant leur manque de formation et la pénurie de matériel. Au cours de l’atelier, ils ont pu découvrir huit nouvelles expériences simples et qui nécessitent peu de matériel et repartir avec un guide leur permettant de reproduire les expériences en classe.

Peut-on faire flotter de la pâte à modeler? Peut-on éteindre une chandelle cachée derrière une bouteille? Peut-on neutraliser un produit acide avec une solution basique? Peut-on reproduire le fonctionnement de l’œil? Voici quelques questions auxquelles les participants à l’atelier ont tenté de trouver une réponse.

Avant même de commencer l’expérimentation les enseignants réfléchissaient déjà à la manière de réaliser ces expériences dans leurs classes. Les minutes suivantes ont prouvé que peu importe l’âge, les sciences émerveillent toujours. Comme leurs élèves, les enseignants se sont posés des questions, ont été fiers de leurs réussites ou encore déçus de leurs échecs, se sont laissés surprendre par les résultats … et ont fait des dégâts!

En mettant les enseignants à la place de leurs élèves, Martin Brouillard a voulu leur faire comprendre qu’il ne faut pas mettre leurs craintes sur le dos des élèves et qu’il n’est pas nécessaire de tout connaître pour faire des sciences. Il suffit d’être un guide et d’accompagner les enfants dans leurs réflexions. Les enseignants d’une même école ont aussi avantage à se concerter pour savoir quelles expériences seront réalisées à chaque année et permettre aux enfants de mieux progresser.

À lire aussi :

Un premier festival de robotique au Québec

Un concours qui pince

Tomates de l’espace

À propos de l'auteur

Recevez l'infolettre Hebdo

Recevez l'Info #DevProf et l'Hebdo pour ne rien manquer des nouveautés de l'École branchée!


Vos commentaires

Pour commenter un article et y ajouter vos idées, nous vous invitons à nous suivre sur les réseaux sociaux. Tous les articles y sont publiés et il est aussi possible de commenter directement sur Facebook, Twitter, Instagram ou LinkedIn.

Reproduction de textes

Toute demande de reproduction des articles de l'École branchée doit être adressée à l'organisme de gestion des droits Copibec.

Faites briller vos projets d'école et pratiques gagnantes!

L'École branchée fait circuler l'information dans le milieu scolaire afin d'alimenter la veille professionnelle et valoriser les initiatives émanant du terrain. Allez-y, proposez-nous un texte! >

À lire aussi

Redéfinir le laboratoire de sciences pour offrir des contextes d’apprentissage authentique

Dominic Tremblay, consultant en éducation qui a enseigné pendant plus de dix ans dans une école francophone de la région de Toronto, invite les enseignants à revoir leur définition de ce qu’est un « laboratoire scientifique ». « On peut faire des sciences partout », dit-il.

Un sondage révèle que les jeunes font confiance à la science, mais la situation demeure fragile

La Fondation canadienne pour l’innovation, en partenariat avec l’Acfas, réalisé un sondage afin de connaître les perceptions des jeunes Canadiens de 18 à 24 ans sur quatre enjeux scientifiques. Les résultats mettent en lumière l'écosystème médiatique dans lequel baignent les jeunes et l'importance de réaliser des activités de sensibilisation auprès d'eux.

Quelques repères pour pratiquer les sciences et les technologies hors laboratoire avec les élèves du primaire et du secondaire

Bien que le volet pratique des sciences et technologies pour générer des apprentissages et susciter la curiosité soit reconnu, celui-ci a été mis à mal avec la pandémie. Dans ce texte, Geneviève Allaire-Duquette présente certains repères pour guider les enseignants afin qu'ils puissent permettre aux élèves de poursuivre leurs apprentissages pratiques même hors d'un laboratoire.